Un post annoté [Titre à revoir]
On est mercredi et comme chaque mercredi, je ponds mon odieux post sur l’encore plus odieux Blog Note du Crochet. [Jeu de mot et puis je n’écris pas que le mercredi]
Cette semaine le thème sera : « Note » voilà encore un sujet vaste et passionnant. [Ironie]
Si je vous dis « Note » vous me dites quoi ? A ce qu’il paraît on a toujours plus d’idées derrière son écran que derrière son clavier. [Je défie le lecteur]
Pour ma part lorsque l’on me dit « Note », ma première idée c’est Nadia Comaneci !
[C’est pipo, je veux juste faire un truc différent des autres ! Mais ça te cloue le bec, lecteur, tu ne t’attendais pas à ça]Non pas que j’ai une passion particulière pour la gymnastique ou une perversion inavouable pour les petits corps pré pubères qui se désarticulent au rythme des coups de fouets de leurs coachs sur des engins de tortures.[Ce n’est pas désagréable à regarder, dommage qu’elles soient si jeunes]
Mais pour ceux et celles qui ont une bonne mémoire ou qui donnent une quelconque valeur à l’histoire du sport.[On titille le lecteur avec un peu de condescendance]
Nadia Comaneci, ce n’est pas que de la gymnastique et des barres parallèles, la Roumanie et Nicolae Ceausescu, c’est surtout la perfection ! [Je laisse entendre que j’ai un âge certain et que j’étale ma culture comme de la confiture]
En effet, au-delà d’un palmarès parsemé de médailles, son nom restera gravé dans nos mémoires pour cette NOTE, ce 10 enfin ces 10 qui furent attribués par sept juges pour sa performance aux barres parallèles aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976. [Avec ça le lecteur va pas mourir idiot!]
Et tout ceci, à 14 ans seulement ! Elle est la première gymnaste de l’histoire à obtenir la note parfaite ou inimaginable de 10. Puisque pour la petite histoire, lorsque les juges ont sélectionné la note suprême pour saluer la performance de la petite Nadia, les tableaux de scores ont affiché 1.0 et non 10. Une telle éventualité n’avait jamais été réellement envisagée. Eh oui… Les Jeux Olympiques, ce n’est pas l’école des Fans ! [Petite anecdote qui peut illuminer une soirée, tu passes pour le chaînon manquant entre le sportif et l’intellectuel] [Sans transition, on passe à un moment perso, ça fait sincère]
Pour ma part, je n’ai jamais essayé d’atteindre La NOTE parfaite. Je parle ici de la sanction scolaire ou universitaire, je n’ai jamais fait de gym en compétition.
Pourquoi ? Surement par lâcheté ! De peur de me rendre compte que j’étais peut-être incapable de l’atteindre ou de m’en approcher.
[Pas trop d’auto-flagellation, ça peut lasser]Néanmoins, à mon corps défendant, il m’est arrivé de l’approcher (cette note suprême) sans même le vouloir, sans même fournir plus d’efforts que d’habitude. Coup de chance, génie intermittent, je ne préfère pas le savoir.
Néanmoins, j’ai un profond respect pour toutes les Nadia qui mettent tout en œuvre pour décrocher la lune malgré les sacrifices, la douleur et l’éventuel échec.
C’est peu glorieux de ma part mais je ne suis pas une Nadia ! Je préfère lézarder sous le soleil. Je ne suis qu’un petit blogueur de merde ! [Une petite baffe de temps en temps, pour que le lecteur s’apitoie]
Je ne suis pas prêt à sacrifier mon petit confort pour obtenir une note parfaite hypothétique. Me dire que j’en suis capable me suffit amplement.
Je suis une graine de 10 ! Et puis c’est tout !
Dire que je voulais commencer ce post par un vibrant :
« Au diable la notation, elle n’est qu’une échelle de valeur froide et inhumaine qui récompense et sanctionne sans discernement. » [Une pseudo phrase philosophique en fin de post, ça mange pas de pain]
Où va le monde sans notation ?
Comment exprimer la perfection de la performance de Nadia Comaneci ? Le risque financier d’un pays ? La consommation énergétique de ton nouvel appart ? Choisir l’endroit où tu vas aller descendre tes pintes de bières ce soir ? [Cascade de questions plus absurdes les unes que les autres]
Sans les notes, on est rien.
Shakespeare a dit: « Be a Note or Note to be » [Mauvaise blague de fin, bravo lecteur si tu es allé jusqu’ici]
Je vous laisse méditer.
Nota Bene : Nadia, la perfection au féminin